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An Experiment in Public-opinion Polling among Preliterate People1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Towards the end of 1947 I carried out a public-opinion survey among the Cewa tribe of Fort Jameson district, Northern Rhodesia. Although the survey was a failure, judged by the rigorous standards of public-opinion polling, it nevertheless threw light on some of the problems that arise when public-opinion-polling techniques are adapted for use among preliterate peoples. Research of this kind has a place in assessing general morale, in gauging people's reactions to administrative and development policies, and in supplementing the more intensive, but highly selective, observations of the social anthropologist. Because this is an important but almost untouched field, I am recording the lessons that are to be learned from my experiment.

Résumé

UNE EXPÉRIENCE SUR LE SONDAGE DE L'OPINION PUBLIQUE PARMI LES PEUPLES ANAPHABÈTES

Une enquête sur l'opinion publique parmi les Cewa a été entreprise vers la fin de 1947, lorsque le gouvernement de la Rhodésie du Nord a mis en œuvre un projet de développement rural, près de l'endroit où pendant les quinze mois précédents l'auteur était engagé à faire des recherches sociologiques-ethnologiques. Si l'on en juge par les normes rigou-reuses des sondages de l'opinion publique, l'étude n'a pas réussi, mais elle a éclairci quelques uns des problèmes susceptibles de se présenter lorsqu'on cherche à faire une enquête de ce genre parmi des peuples analphabètes. Les buts de l'étude étaient de vérifier quelques-unes des impressions conçues précédemment concernant les points de vue et les opinions des Cewa et de fournir une base à partir de laquelle on pourrait déterminer les modifications futures susceptibles d'être associées avec le projet de développement. Une liste a été rédigée sur la base d'entretiens d'essai, comprenant des questions générales réparties d'après un schéma spécial avec, en plus, deux questions relatives aux perturbations sociales dues à des groupes de gens tels que les Européens, les Indiens, les Ngoni, etc., avec lesquels les Cewa étaient mis en contact, ou qu'ils connaissaient de reputation. L'une des difficultés rencontrées était l'analphabétisme des personnes fournissant les renseignements, ce qui nécessitait le remplacement du questionnaire par l'entretien, et rendait inopportune l'utilisation de questions auxquelles il y avait plus de trois réponses possibles. Une autre difficulté était le manque de compétence des aides, car le niveau général d'instruction parmi les Cewa est très bas et ceux qui savent lire et écrire ont tendance à prendre des attitudes autoritaires qui sont préjudiciables aux sondages efficaces de l'opinion publique. Finalement, deux aides africains furent choisis et formés dans l'emploi de la liste de questions, mais on ne leur a pas demandé de classifier les réponses des personnes informatrices. Les résultats ont montré des différences significatives du point de vue de la statistique entre les réponses qu'ils ont obtenues, mais il était impossible de déterminer lequel des deux était fautif, étant donné qu'il y avait, également, une différence entre les réponses faites aux interrogateurs européens et africains. Il doit être signalé, cependant, que le plus intelligent des deux Africains a obtenu une proportion nettement plus forte de réponses positives à des questions auxquelles il s'intéressait lui-même, ou auxquelles il savait que l'auteur s'intéressait. Les différences raciales qui militent contre les sondages efficaces de l'opinion publique par des interrogateurs européens, ou patronnés par des Européens, ont été surmontées jusqu'à un certain point en raison du fait que l'auteur avait vécu parmi les Cewa pendant quelque temps avant l'enquête et qu'il connaissait leur langue. Dans le but de surmonter l'influence des différences de statut, les entretiens étaient liés aux travaux précédents de l'auteur et on a insisté qu'aucun nom ne serait demandé ni enregistré. Un système de paiement pour les entretiens a été introduit dans un effort de faire considérer les questions comme des demandes de renseignements et d'opinions plutôt que des échanges habituels de civilités, bien que l'auteur ait pris soin de se conformer, autant que possible, au comportement attendu dans de relies circonstances. Il est souligné qu'il n'est pas possible de considérer l'étude comme une véritable enquête auprès de personnes choisies au hasard, puisqu'elle a été réalisée dans une quinzaine de jours et que l'on ne disposait pas du temps nécessaire pour trouver les gens qui n'étaient pas chez eux. L'analyse des résultats indique que dans le choix des personnes à interroger il y avait un biais marqué en faveur du sexe masculin et, dans un degré moindre, vers les gens sachant lire et écrire et vers les Chrétiens. Au cas où l'on procèderait à une nouvelle enquête de ce genre, une tentative devrait être faite pour interroger tous les habitants adultes de plusieurs villages sélectionnés au hasard; le nombre d'interrogateurs africains devrait également être augmenté.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1956

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References

page 149 note 1 An earlier draft of this paper was read to the Annual Conference of the South African Psychological Association in Durban in July 1954. The research on which it is based was carried out in October and November 1947, during my tenure of a Colonial Social Science Research Fellowship. I wish to record my indebtedness to the Colonial Social Science Research Council for sponsoring the general research of which this formed a part, to the Northern Rhodesia Government for allowing me to work in Native areas, and to the officials of its Administration for much help and encouragement. My thanks are also due to the Director and Staff of the Leather Industries Research Institute, Grahamstown, for allowing me to use their Powers-Samas sorter; to my wife for giving me a great deal of help at the time both of the field-work and of the tabulation; and to Messrs. Cruise and Meggitt of the University of Natal and Drs. Biesheuvel and Armsen of the National Institute for Personnel Research, Johannesburg, for advice on statistical problems. Professor Leo Kuper, Dr. Hilda Kuper, Dr. Clyde Mitchell, and Dr. Desmond Reader have read the paper in draft. I am grateful to them for their helpful suggestions, as I am to the members of the S.A. Psychological Association who contributed to the discussion that followed the reading of my paper.

page 150 note 1 No further reference is made to the last of these, though the returns from his small sample have been included in the totals.

page 153 note 1 See, for instance, Hagood, M. J., Statistics for Sociologists (New York: Holt, 1947), pp. 449–50 (citing G. W. Snedecor).Google Scholar

page 154 note 1 Mr. Cruise has pointed out that it is possible that, since I had a tendency to select older informants (see below, p. 156), the differences obtained are related to informants' ages as well as to race of interviewer.

page 154 note 2 I am grateful to Professor Leo Kuper for drawing my attention to the second possibility.

page 157 note 1 The Statistical Office kindly placed these figures at my disposal when I was in Salisbury in February 1953.

page 157 note 2 A literacy survey carried out by Mr. (now Dr.) J. Bruwer, Principal of the Dutch Reformed Church Mission's Normal School at Katete (now Senior Lecturer in Bantu Studies at the University of Stellenbosch). I am grateful to Dr. Bruwer for allowing me to read his report on this survey and for permission to make this reference to it.

page 157 note 3 Cf. Arensberg, C. M., The Irish Countryman (New York: Macmillan, 1937), chap. iv.Google Scholar

page 157 note 4 I realize that this is not an easy solution to the problem. Cf. Hagood, M. J., Statistics for Sociologists (New York: Holt, 1941), pp. 409–10.Google Scholar