L’éviction d’Alioune Diop du Deuxième Festival Mondial des Arts Négro-Africains (FESTAC), qui constitue l’un des événements les plus importants ayant marqué ce festival, ne se comprend que si l’on en étend le contexte au-delà du Nigéria. Pour cela, il faut aussi élargir le champ d’investigation de la recherche archivistique. C’est dans cette mesure que se révèle l’importance des archives de l’UNESCO et de Présence Africaine, et qu’il apparaît que cette éviction est d’abord un événement indépendant qui a ses propres conséquences sur le plan historique.