Définir un terrain de rencontre entre ethnologues et historiens tel devait être l'un des « grands thèmes » du récent congrès des sciences historiques tenu à Vienne. Avec la force de conviction qui lui est propre, Alphonse Dupront dégageait dans son rapport « une suite de perspectives d'un évident service de l'histoire » — histoire des cultures (civilisations), des contacts entre elles : pour une étude d'ensemble de ces échanges, « l'on peut penser à la constitution d'un atlas des « ciréulations » (végétaux, animaux, hommes, outillages, techniques, formes mentales et mythiques, formes plastiques, musicales, etc.) et à des recherches pour la quantification des vitesses d'acculturation.