Pour l’ensemble du marché belge des valeurs mobilières, 1928 avait été une année relativement favorable. Ce n’est pas, toutefois, que les titres à revenu variable n’aient été agités. Leur mouvement général de hausse jusqu’en mai avait, en effet, été suivi d’une chute de juin à juillet, puis d’une reprise jusqu’en septembre. Les cours s’étaient ensuite stabilsés dans une ambiance de fatigue générale pour terminer l’année sur un indice consolidant, dans l’ensemble, une appréciation de 7% par rapport au point de départ de janvier.
Même résultat pour les valeurs à revenu fixe dont la hausse est de 8 % de janvier à décembre de la même année. Mais ici, cette avance au lieu de marquer, comme pour les actions, la fin d’un grand mouvement, témoigne au contraire d’un commencement, d’une rentrée en faveur des obligations auprès des capitalistes.