Ce livre représente un moment important dans l'histoire des idées, dans l'histoire tout court. Il est rare en effet que les historiens fassent entrer dans le cercle de leur réflexion, autrement qu'accessoirement, les arts plastiques dans toutes leurs manifestations et surtout les philosophies de l'art, voire ce que l'on appelle depuis le 18e siècle l'esthétique. Le plus souvent, l'historien part d'une sociologie de la création artistique pour conforter son idée que les mutations de la société « retentissent sur les circonstances et sur les intentions de l'acte créateur».