Dans la deuxième décennie du vingtième siècle, l'historiographie s'est penchee sur un genre littéraire qui perdit très tôt la faveur du public dans l'Empire ottoman. II s'agit de chroniques, de proportions plutôt modestes qui relataient, dans un langage simple, sans enjolivures, parfois môme très archaique, l'histoire de la Maison de 'Osmān. Ne satisfaisant pas, à l'a longue, au goût des hommes de lettres, elles furent remplacées par des ouvrages d'un style plus raffiné. Ces chroniques, souvent, ne donnaient aucune indication quant à l'auteur, mais même lorsque celles-ci en mentionnaient le nom, nos connaissances s'arrêtaient là.