Une étude récente de Jacques Le Goff s'attachant à définir des critères d'urbanisation a mis l'accent sur la « bonne » ville, telle qu'elle se montre entre 1250 et 1350. C'est en effet surtout durant cette période que l'on trouve l'expression dans les actes du pouvoir royal adressés à ces villes pour des consultations se voulant de caractère général.
On avait principalement envisagé jusqu'ici la « bonne » ville dans ses rapports avec la royauté ou d'un point de vue plus ou moins strictement institutionnel.