17 ans après l'accident de Tchernobyl, cette étude propose une reconstitution des
dépôts de 137Cs dus à cet accident sur l'ensemble du territoire français
métropolitain. Cette reconstitution est basée sur la relation entre les dépôts de 137Cs
et les pluies de la première semaine de mai 1986, validée sur le tiers-est du pays, et
sur une modélisation de l'appauvrissement d'est en ouest des masses d'air
contaminées. La carte proposée, établie suivant la même méthode géostatistique que
celle utilisée par la Commission européenne, est cohérente avec les estimations des
dépôts de 137Cs dans les pays d'Europe voisins.