Une analyse économique de l’agriculture belge durant l’année écoulée présente, nécessairement, un caractère artificiel. Ce caractère tient à la nature même du sujet considéré. La période annuelle ne permet que rarement de rendre compte des réactions qui s’y produisent: le cycle saisonnier commande si étroitement les activités productives qu’il faut souvent rechercher en dehors de la période étudiée les premiers éléments d’un processus d’évolution.
D’autre part, cette subordination au lent travail transformateur de la nature sépare fréquemment d’un délai tel la décision humaine de son fruit, à travers les caprices des facteurs non économiques, que les faits observés se dérobent parfois à l’interprétation logique.