Hostname: page-component-848d4c4894-8kt4b Total loading time: 0 Render date: 2024-07-03T22:30:35.075Z Has data issue: false hasContentIssue false

Le premier emploi de la photogrammétrie

Published online by Cambridge University Press:  30 January 2017

P.-L. Mercanton*
Affiliation:
Commission Hélvétique des Glaciers (S.H.S.N.), Lausanne
Rights & Permissions [Opens in a new window]

Abstract

Type
Correspondence
Copyright
Copyright © International Glaciological Society 1956

Cher Monsieur,

Dans le très intéressant article publié par le Journal of Glaciology, Vol. 2, No. 15, 1954, p. 306–12, M. le Professeur Finsterwalder fixe en 1913 le premier emploi de la photogrammétrie pour le levé de tout ou partie d’un glacier en dehors des Alpes. Cette indication n’est pas exacte: Alfred de Quervain, dans son premier voyage au Groenland en 1909, a déjà appliqué la méthode photogrammétrique à la topographie de l’effluent de l’Inlandsis, le Grand Karajak, dans le district d’Umanak. Au cours de l’Expédition Suisse transgroenlandaise, dirigée par de Quervain aussi, j’ai appliqué en 1912 la photogrammétrie terrestre d’une part au levé du front de l’Eqip Sermia et d’autre part à celui de l’extrêmité du Sermeq Kujatdleq un autre effluent de l’Inlandsis, se terminant sur terre ferme, dans la même région. Je me suis alors servi précisément de la chambre photographique construite à Munich par le mécanicien Sedlbauer, suivant l’inspiration et sous le contrôle du regretté Sébastien Finsterwalder, l’éminent glaciologue, père de notre collègue Richard Finsterwalder.

Je crois utile de préciser ce début de l’emploi de l’application de la photogrammétrie à l’étude des glaciers polaires.

Veuillez recevoir, cher Collègue, mes bonnes salutations.