Déclaration de liens d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Published online by Cambridge University Press: 15 April 2020
Les dyskinésies tardives induites par les antipsychotiques sont des mouvements anormaux pouvant survenir à partir de 3 mois de prise médicamenteuse. Leur incidence, estimée à 29,7 %, semble liée à une hypersensibilité des récepteurs à la dopamine. Des thérapies médicamenteuses permettent de juguler ces effets indésirables. Lorsque ces propositions thérapeutiques échouent à soulager efficacement le patient, l’indication de la stimulation cérébrale profonde se pose alors.
À la lumière d’un cas clinique exposant la situation d’un jeune homme traité par antipsychotiques chez lequel des dyskinésies tardives invalidantes sont diagnostiquées, nous mettrons en évidence l’intérêt de la stimulation cérébrale profonde bilatérale pallidale interne lorsque les autres alternatives thérapeutiques ne sont pas efficaces.
Un report de cas complété par une revue de la littérature étayeront nos propos.
L’identification de facteurs de risque de survenue de ces mouvements anormaux doit davantage être considérée par les prescripteurs, pouvant agir sur un axe préventif. La place de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement curatif de ces mouvements anormaux est encore marginale du fait des pathologies psychiatriques dont sont atteints ces sujets. Cette technique est pourtant vectrice d’une amélioration conséquente des dyskinésies tardives induites par les antipsychotiques résistantes aux thérapies médicamenteuses.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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