Les limites de survie indéfinie à température constante se sont montrées les suivantes : 12 à 14° C pour C. alpina, 16 à 17° C pour P, felina, 23 à 24° C pour P. nigra. Les trois Planaires sont néanmoins capables de résister à des températures bien plus élevées pendant un petit nombre de jours.

Au cours de 3 séjours aux Marismas du Guadalquivir (novembre 1962, mai 1965, janvier 1966), l'auteur, dans le cadre d'une étude écologique générale des Invertébrés de cette région, mentionne 14 espèces de Mollusques aquatiques.

Parmi ces espèces, 13 sont typiques des eaux douces ou faiblement oligohalines. Hydrobia ulvae signalée des salines de Sanlucar est par contre typique des eaux saumâtres et salées.

Toutes ces espèces sont nouvelles pour la région étudiée. Trois types de biotopes sont décrits avec des données physico-chimiques. L'importance quantitative des espèces dans les différents milieux, leur répartition biogéographique sont envisagées.

Physa acuta et Gyraulus albus sont très communes. A noter la présence de 6 Planorbidae, espèces les plus résistantes des Gastéropodes à l'assèchement. Le cycle des espèces est intimement lié aux variations importantes des niveaux et des salinités dans les biotopes.

11 espèces des Marismas, à répartition paléarctique, holaretique ou méditerranéenne se retrouvent en Camargue: Physa acuta, Planorbis planorbis, Hippeutis complanatus, Gyraulus albus, Anisus spirorbis, Armiger crista, Lymnaea stagnalis, L. peregra, L. truncatula, Ancylus fluviatilis, Sphaerium lacustre.

Deux seulement, Bullinus contortus et Planorbis metidjensis, sont plutôt des espèces africaines absentes dans le delta du Rhône.

Les auteurs étudient la distribution des Coléoptères aquatiques dans les Marismas du Guadalquivir (Coto Doñana, Andalousie), en fonction de la salinité des collections d'eau titrant moins de 10 ‰. Ils donnent de plus un aperçu de la faune des Coléoptères et Lépidoptères des environs du Palacio de Doñana.

1. - Considérations générales sur l'armature génitale ♂ des espèces d'Hydropsyche du groupe fulvipes-instabilis.

2 . - Définition et description des trois espèces à la répartition la plus large en Europe : H . instabilis Curt., H. fulvipes Curt., H. siltalai Döhler.

3. - Description de trois nouvelles espèces : H. sinuata n. sp., H. tjederi n. sp., H. peristerica n. sp.

4. - Des figures des génitalia ♂ sont données aussi pour les espèces suivantes : H. mahrkusha Schm., H. discreta Tjed., H. jordanensis Tjed., H. klefbecki Tjed.

5 . - Liste des espèces se rattachant certainement au groupe ; quelques cas douteux ; définition du groupe par rapport à des groupes voisins ; division en 4 sous-groupes d'après l'aspect de l'apex du phallus ; aire de répartition et habitat des différentes espèces.

La larve de Micropterna fissa est caractérisée par la forme et la nature du fourreau, la coloration céphalique et l'absence de soies secondaires aux fémurs médians et postérieurs.

Les ruisseaux fréquentés par les larves de Micropterna fissa et de Stenophylax-Micropterna-Mesophylax montrent une tendance générale à l'assèchement en été. Ce caractère est mis en rapport avec le comportement cavernicole des adultes.

La répartition et l'abondance des espèces de Stenophylax-Micropterna-Mesophylax est résumée pour 105 grottes du sud-ouest de la France.

Les différences de l'appareil ♀ interne de Potamophylax cingulatus et P. latipennis sont visibles extérieurement, par l'ouverture vaginale (fig. 11 et 12) et permettent une distinction rapide des deux espèces. Leurs caractères écologiques sont différents.

L'hormone antidiurétique de synthèse (vasopressine), administrée en injection quotidienne, accroît la résistance de la Tanche à un milieu hypersodique. L'ocytocine, dont la formule chimique est plus voisine du principe hypophysaire isolé chez les Poissons, est moins efficace. L'inhibition des surrénales par l'aldactone ne permet pas de prolonger la survie de la Tanche en eau salée.