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Validation empirique de la méthode sémiologique en musique: le cas des indicatifs de tambour dans les cérémonies Indiennes en Martinique

Published online by Cambridge University Press:  14 February 2019

Monique Desroches*
Affiliation:
Université de Montreal
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Suite à l'abolition de l'esclavage en 1848, la Martinique dut faire appel à une main-d'oeuvre étrangère afin de poursuivre le travail des anciens esclaves noirs dans les grandes plantations sucrières du nord de l'île. C'est ainsi que de 1854 à 1883, près de 26,000 Indiens furent introduits en Martinique. La majorité de ces immigrants étaient recrutés dans la région du Sud-Est de l'Inde et appartenaient au groupe dravidien de langue tamoule. Bien qu'aujourd'hui leur langue parlée soit le créole, cette relative homogénéité de provenance a permis la conservation de certains traits tamouls, tant culturels que religieux, dont les cérémonies du culte. Ces ‘Bon Dié Coolie’ on lieu les dimanches, dès qu'une famille (créole ou indienne) en fait la demande à un prête appelé aussi ‘abbé-coolie’.

Type
Articles
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Copyright © 1980 By the International Folk Music Council 

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