Le particularisme de la fécondité (réalisations, comportements et contenu mental) des catholiques et son accentuation avec le degré d’appartenance au catholicisme ont été maintes fois constatés par les recherches dans les pays industrialisés occidentaux. Sans doute est-ce à propos des États-Unis que la description de cette relation est la plus précise; toutefois, les quelques recherches réalisées en ce qui concerne l’Europe occidentale permettent de tenir pour très vraisemblable la réalité de cette relation, même si son contenu n’est pas nécessairement identique.

La méthode de la ≪ population attendue ≫ est souvent utilisée pour le calcul des soldes migratoires dans les pays où on ne possède pas de registres régionaux. Elle s’appuie sur la comparaison de deux recensements portant sur une même population ; elle consiste à calculer, à partir d’un taux de survie et des effectifs d’un recensement, une population attendue correspondant à la même cohorte dans l’autre recensement : la différence donne le solde migratoire. L’opération se fait directement si on applique un taux de survie aux chiffres du premier recensement; elle se fait à rebours (méthode indirecte ou inverse) si on applique aux chiffres du second recensement l’inverse du taux de survie. On peut en outre combiner les démarches directe et inverse, et faire la moyenne des résultats tirés des deux méthodes précédentes : on parlera alors de la ≪ méthode de la moyenne ≫.

Différents articles parus ces dernières années ont attiré l’attention des démographies sur les difficultés de l’observation et les problèmes lies a l’utilisation, par les chercheurs, de données collectées par des services administratifs distincts des organismes de recherche.

Le caractére incomplet de cette note est dû à plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il faut signaler le peu de temps consacré à sa préparation, les lacunes de la documentation statistique des divers pays disponible à Venise et à Padoue, ceci plus particuliérement en ce qui concerne les publications de recensement; et la petite quantité de bulletins d’enregistrement utilisés en Europe, qu’on ait pu rassembler. À ceci on pourrait encore ajouter le peu d’intérêt que la littérature récente a accordé à la nuptialité.

La démographie historique s’efforce de décrire et d’expliquer l’évolution de la population au cours des siècles. Les recensements les mieux établis qu’elle utilise ne lui fournissent qu’un minimum de renseignements, à un moment donné, sur les composantes de la population. Par contre, suivre au jour le jour la constitution des familles d’un village fait pénétrer au plus intime des structures de cette même population, dans un dynamisme propre à la méthode de reconstitution des familles. Voici les résultats de l’expérience tentée dans une localité gaumaise.

The original aim of this investigation was to examine the data on fertility history of Indian couples collected in the 17th Round (September 1961-July 1962) of the National Sample Survey (NSS) for studying the influence of the sex of the first two children born to a couple on the incidence of a third childbirth within three years of the second child-birth.

Cette note est consacrée à l’examen empirique des biais de distorsion en analyse transversale provenant d’une modification par cohorte du calendrier ou de l’intensité du phénomène étudié. Ces biais, liés à l’utilisation de l’artifice de la cohorte fictive, ont été bien décrits par N.B. Ryder notamment sous le nom de « distributional distortion ». L’intensité d’un phénomène (nombre moyen d’événements par tête), mesuré dans l’optique transversale d’analyse, ne dépend pas seulement de l’intensité du phénomène par cohorte mais également des variations du calendrier de ce phénomène d’une cohorte à l’autre; de même, la durée moyenne d’éventualité mesurée en analyse transversale ne dépend pas seulement du calendrier réel du phénomène par cohorte mais subit également l’influence d’une modification de l’intensité du phénomène d’une cohorte à l’autre. C’est ce dernier problème que nous analyserons ici en recourant à l’exemple de l’âge moyen au premier mariage calculé par la méthode élaborée par John Hajnal.