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Une comparaison de la conjoncture économique générale de la Belgique de 1897 à 1913 avec celle de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de la France et des Pays-Bas
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Dans les études publiées jusqu'à présent par le « Bulletin de l'Institut des Sciences Économiques », la conjoncture économique belge a toujours été envisagée comme un tout isolé, sans références systématiques ni suivies avec les événements de l'étranger. Cette méthode de travail a été adoptée à raison de la nécessité de circonscrire le problème à étudier et non par une méconnaissance des liens intimes qui existent entre la conjoncture économique des diverses nations. Le premier but était donc de décrire le mécanisme des cycles économiques en Belgique avec toute la précision possible et de déterminer comment les choses y évoluaient, parallèlement d'ailleurs avec les pays étrangers. Mais pareille attitude ne pouvait être que provisoire, car il est évidemment nécessaire de placer la conjoncture économique belge, plus que la plupart des autres, dans le cadre international; la présente étude est un premier pas dans cette voie.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 2 , Issue 4 , May 1931 , pp. 319 - 342
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1931
References
page 319 note (1) M. d'Hoop s'est spécialement chargé de l'étude de la spéculation, M. Borboux des prix de gros, M. Martens de la métallurgie, M. Desmette du taux de l'argent.
page 331 note (1) D'après les chiffres annuels de la production, car les statistiques des hauts fourneaux ne permettent pas de préciser ce point.
page 333 note (1) En 1899 et 1900 les chiffresdu Moniteur des Intérêts Matériels, calculés d'après la capacité des hauts fourneaux à feu, sont assez sensiblement supérieurs aux chiffres annuels de production effective publiés par l'Annuaire Statistique de Belgique:
Moyenne mensuelle de 1899 : 853.000 T. au lieu de 1.016.000 T.
Moyenne mensuelle de 1900 : 848.000 T. au lieu de 969.000 T.
La baisse de 1899 à 1901 se réduit alors de 35 % à 25 %.
page 334 note (1) Les dates sont celles des maxima et minima, sans tenir compte des pointes éphémères, les dates entre parenthèses sont celles du début d'une vraie récession ou d'une reprise effective.
page 339 note (1) Les premières dates se réfèrent à la fin de la liquidation, les dates entre parenthèses au début de la reprise.