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Mouvements longs et transformations de structure dans l'industrie du coke en Belgique (1827-1939)

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La connaissance du coke, en tant que combustible, n’est pas récente. On en retrouve des traces dans l’Allemagne du XVIe siècle, dans des brevets ou patentes anglais de la fin du XVIe et du XVIIe siècle. Mais il ne fait son entrée dans la vie industrielle qu’avec son emploi dans la préparation de la fonte.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1949

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References

(page no 61 note 1) Simonovitch, M., Manuel de la cokerie moderne, Liège, 1937, pp. 550 et 551.Google Scholar

(page no 62 note 1) Fairon, B., Les premiers essais de fabrication du coke en Belgique, in Revue Wallonne, Liàge, 1926, pp. 298 et 325.Google Scholar

(page no 62 note 2) Baumont, M., La grosse industrie allemande et le charbon, Doin, 1930, p. 14.Google Scholar

(page no 62 note 3) M. Simonovixch, op cit., p. 551.

(page no 62 note 4) M. Baumont, op. cit., p. 14.

(page no 62 note 5) B. Fairon, op. cit., pp. 298, 299, 301, 325, 331.

(page no 62 note 6) Decamps, G., Mémoire historique sur l’origine et les développements de l’industrie houillère dans le bassin du Couchant de Mons, publications Soc. des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut, Mons, 1879, 1888, pp. 184 à 188.Google Scholar

(page no 63 note 1) Evrard, R. & Descy, A., Histoire de l’Usine des Vennes (1548–1948), Liége, Solédi, 1948, pp. 120 et 121.Google Scholar

(page no 63 note 2) R. Evrard & A. Descy, op. cit., pp. 98 et 99.

(page no 63 note 3) Demoulin, R., Guillaume 1er et le développement économique des provinces belges (1815–1830), Paris, Droz, 1938, p. 259.Google Scholar

(page no 63 note 4) Warzée, A., Exposé historique de l’industrie du fer dans la province deLiège, Liège, 1861, pp. 41 et 31, p. 15.Google Scholar

Citant Warzée, des auteurs fixent 1827 comme la date de la mise à feu du. 1er haut fourneau au coke de Cockerill, tandis que B. Valerius parle de 1826. Warzée ne cite cependant pas cette date « ex professo ». Sachant d’autre part, (cfr. ci-dessous) que le 1er haut fourneau belge fonctionna aux Hauchies en 1827, que le haut fourneau de Seraing, suivant un renseignement de l’Administration des Mines, cité par l’auteur, p. 15, fonctionnait en 1829, on peut dire que cette date de 1827, sans être considérée comme certaine, peut être regardée comme très probable.

Warzée ne parle pas non plus « ex professo » de la construction de fours à coke. Mais on peut la considérer comme quasi certaine, connaissant l’esprit d’entreprise de Cockerill, la construction de fours à Marcinelle et Couillet dans. des circonstances semblables (cfr. ci-dessous), et, surtout, rapprochant les textes de Warzée, p. 41 (construction du 1er haut fourneau au coke par Cockerill, et p. 31 substitution du coke au charbon de bois vers la même époque, commencement de la carbonisation de la houille dans des fours ordinaires).

(page no 64 note 1) Warzée, A., Exposé historique et statistique de l’industrie métallurgique dans la province de Hainaut, Mons, 1861, p. 45.Google Scholar

(page no 64 note 2) R. Demoulin, op. cit., p. 290.

(page no 64 note 3) R. Demoulin, op. cit., pp. 392 à 398. La note reproduite par l’auteur est extraite des Archives de la Société Générale, n° 2666.

(page no 64 note 4) Warzée, A., Exposé historique et statistique de l’industrie métallurgique dans la province de Hainaut, p. 48.Google Scholar

(page no 64 note 5) Voir la note (4), p. 63.

(page no 64 note 6) Voir note (6), p. 62.

(page no 65 note 1) R. Evrard & A. Descy, op. cit., p. 120.

(page no 65 note 2) Publication faite à l’occasion du centenaire de l’Association Charbonnière des Bassins de Charleroi et de la Basse-Sambre, p. 190.

(page no 65 note 3) Sauf mention contraire, nous citons dans ce chapitre M. Simonovitch, op. cit., pp. 549 à 561.

(page no 65 note 4) Valerius, B., Traité théorique et pratique de la fabrication de la fonte. Paris-Bruxelles, 1851, p. 251.Google Scholar

(page no 65 note 5) Voir note (3), p. 64.

(page no 65 note 6) Rapports de l’Administration des Chemins de fer de l’Etat aux Chambres, rapports de 1838, 1839, 1840.

(page no 65 note 7) M. Simonovitch, op. cit., statistiques réunies, aux pp. 11 et 13.

(page no 66 note 1) Les premiers fours à carneaux de chauffage édifiés en Belgique et, probablement, dans le monde entier, furent construits en 1851, à Haine-Saint-Pierre, dans le bassin du Centre par Evence Coppée.

(page no 66 note 2) B. Valérius, op. cit., pp. 256 à 268 et 279 à 283, 268 à 271 et 283 à 285, 391.

Aux pages 268 et 269, l’auteur remarque : « C’est à Couillet qu’ont été construits les premiers appareils pour l’utilisation des flammes perdues des fours à coke au chauffage des chaudières à vapeur destinées à activer les souffleries des hauts fourneaux. Bien que le projet de ces appareils existât déjà à cette usine depuis l’année 1835, à ce que l’on assure, cependant, il n’a été mis en exécution que vers l’année 1843. »

(page no 66 note 3) Simonovitch, M., Les récents progrès dans l’industrie de carbonisation de la houille, p. 416.Google Scholar

(page no 67 note 1) Annexe 6, Liste nominale des cokeries. Années 1866, 1880, 1886.

(page no 67 note 2) M. Baumont, op. cit., pp. 29 à 33 et statistiques pour le bassin de la Ruhr, pp. 54 et 55.

(page no 67 note 3) Renseignement verbal de M. Simonovitch.

(page no 67 note 4) Annexe 1, Statistiques, col 46 à 64.

(page no 67 note 5) G. Decamps, op. cit., p. 187.

(page no 67 note 6) Annexe 1, col. 85 à 90.

(page no 68 note 1) Simonovitch, M., Manuel de la cokerie moderne, pp. 326, 342 et 340.Google Scholar

(page no 68 note 2) A. Warzée, Exposé historique et statistique de l’industrie du fer dans la province de Hainaut. Statistiques intercalaires après la page 61.

Warzée ne nous fournit pas de chiffres pour la province de Liège, mais le caractère suffisamment large de 1’« échantillon » et les études de localisation de P. L. Michotte sur la sidérurgie belge, nous permettent de raisomier valablement de l’ensemble Hainaut à l’ensemble Hainaut + Liège. Les statistiques de Warzée ont trait essentiellement à la production de fonte en quantité et en valeur, au nombre de hauts fournaux, à l’équipement producteur et aux principaux facteurs de production.

(page no 69 note 1) Sur le développement de la technique et de l’organisation des établissements Cockerill, en 1848, voir B. Valérius, op. cit., pp. 577 à 579.

(page no 69 note 2) Annexe, statistiques, col. 103 à 108.

(page no 70 note 1) B. Vaulérius, op. cit., pp. 271 et 278.

(page no 70 note 2) Annexe I, col. (103) à (108).

(page no 70 note 3) Voir note (1), p. 69.

(page no 71 note 1) De Laveleye, A., Histoire des vingt-cinq premières années des chemins de fer belges, Bruxelles, 1862, pp. 24 Google Scholar et suivantes.

(page no 72 note 1) Annexe 5, Tableau I.

(page no 72 note 2) Rapport de 1842, p. XXVIII.

(page no 72 note 3) La présence dans la région de Liège de fours comme ceux de Cockerill, de l’usine des Vennes et d’autres encere, cités par B. Vaulérius dans ses études, prouve de façon indiscutable, que le bassin local est producteur de charbons, considérés à l’époque comme cokéfiables. Voir aussi Michotte, P.L., Localisation de la grosse sidérurgie belgo-luxembourgeoise, avant et après 1830, Bul de la Soc. belge d’Etudes géographiques, t. II, Louvain, 1932, p. 58.Google Scholar

(page no 73 note 1) Rapport de 1845, p. 11.

(page no 73 note 2) Rapport de 1849, pp. X et XI.

(page no 74 note 1) De Leener, G., L’organisation syndicale des chefs d’industrie. Vol. 1, Bruxelles, 1909, pp. 42 et 43.Google Scholar

D’après les archives de l’administration des chemins de fer de l’Etat, une entente entre les fabricants de coke aurait existé en 1849. Le directeur général le signala dans un rapport au Ministre des Travaux Publics, car le coke était le combustible en usage dans les locomotives. Les prix d’une adjudication ayant paru exagérés, le Ministre avait envisagé l’éventualité du refus des soumissions; le directeur général lui déconseilla ce refus, en invoquant que l’effort échouerait contre l’entente des producteurs.

Signalons que, depuis la publication de l’ouvrage de M. De Leener, les archives des chemins de fer de l’Etat ont disparu.

(page no 74 note 2) « La fabrication du coke dans les fours de l’Administration a été considérablement réduite en 1859. Elle est même complètement abandonnée aujourd’hui (au moment de la présentation du « Rapport », en 1860). En 1859, il n’y a que les fours de Malines qui aient fonctionné; ceux de Jemappes et de Hal avaient déjà été très peu utilisés en 1858. »

« L’on s’est décidé à prendre cette détermination d’une part, à cause de l’extension donnée successivement et progressivement à l’emploi des briquettes, et d’autre part, à cause de l’élévation relative du prix de revient du coke fabriqué par l’Etat. » « Rapport » de 1859, p. 102.

(page no 74 note 3) Annexe 5, tableau III.

A croire les « Rapports » de 1851 à 1858 inclus (Annexe 5, tableau I « in fine » oet tableau II) le prix de revient du coke fabriqué par l’Administration aurait été égal, sinon moindre, au prix unitaire, payé gare de réception, pour le coke fourni par les producteurs privés. Nous croyons cette affirmation fort sujette à caution.

Suivant le « Rapport » de 1858 : « Il n’est guère possible de déterminer avec exactitude le résultat effectif de la fabrication du coke par l’Administration elle-même, comparativement aux achats faits à l’industrie privée », (p. 98).

Dans ces conditions, on s’explique fort bien que, pour les fabrications qui ont encore eu lieu en 1859 et en 1860, l’Administration n’a pas cru devoir faire de distinction, dans le tonnage de coke consommé, entre celui qu’elle fabrique elle-même et celui qu’elle achète aux producteurs privés. Le « Rapport » de 1859 ajoute :

« Le coke provenant des usines de l’Administration est côté aux mêmes prix que celui qui a été livré par les adjudicataires, bien qu’il ait coûté davantage. Il est procédé de cette façon, parce qu’il ne serait pas rationnel de faire varier les frais de traction entre les différentes lignes du réseau, en raison de la provenance du combustible ». (page 97).

« Dans ces circonstances (réduction considérable de la fabrication pendant l’exercice), il paraît inutile de donner des éclaircissements sur les résultats de la fabrication de 1859, les renseignements fournis par l’Administration étant eux-mêmes entourés de restrictions qui en diminuaient singulièrement la valeur : on ne pouvait déterminer les frais généraux de surveillance des travaux, le coût de l’amortissement des fours, les dépenses de traction supportées pour conduire les charbons depuis le lieu de livraison jusqu’au lieu où la fabrication s’opérait. » (page 102)

Retenons en dernière analyse, qu’il est certain que le prix de revient du coke fabriqué a toujours été supérieur au prix unitaire payé, gare de réception, pour le coke fabriqué par les particuliers.

(page no 75 note 1) Nous savons que les cokeries « indépendantes » ne commencent à prendre de l’importance qu’à partir de 1900.

(page no 76 note 1) Voir note (6), p. 62.

(page no 76 note 2) L’arrondissement judiciaire de Mons comprend les charbonnages du. Borinage et de la partie occidentale du bassin du Centre.

(page no 76 note 3) Le rapprochement avec les chiffres de Warzée (note1, p. 10) permet de penser que le chiffre de neuf cent cinquante-deux concerne probablement le Hainaut seul. Le rapprochement avec la note (5) ci-dessous indique qu’il s’agit non de fours en activité, mais de fours existants.

(page no 76 note 4) A cette époque, le 1er district de l’Administration des Mines correspond très sensiblement au Borinage.

(page no 76 note 5) Des Archives de la lre Inspection des Mines (Hainaut), dossier n° 170, la minute du relevé statistique pour 1866 indique pour le 1er district : 12 cokeries, toutes de charbonnages, comprenant 863 fours actifs et 200 inactifs, occupant 850 ouvriers, carbonisant dans l’année 442.218 T. de houille pour produire 286.455 T. de coke. Le bassin du Borinage comprend, en outre, la cokerie du charbonnage de Bernissart, relevée avec le 3e district de l’Administration des Mines.

(page no 77 note 1) A. de Laveleye, op. cit., pp. 51 et sqq.

(page no 77 note 2) Levainvillve, J., L’industrie du fer en France, Paris, Colin, 1932, pp. 89 et 90.Google Scholar

(page no 77 note 3) Lafitte-Lapivace, R.J., L’économie charbonnière de la France, Paris, 1933, pp. 182 et 235 à 250.Google Scholar Dans le bassin du Pas-de-Calais, l’exploitation charbonnière n’a commencé qu’entre 1850 et 1860, pour se développer fortement après 1870. L’expansion vigoureuse des cokeries « charbonnières » du Nord et du Pas-de-Calais ne se produit qu’après la première guerre mondiale.

(page no 77 note 4) Wibail, A., L’évolution économique de l’industrie charbonnière belge depuis 1831. Statistiques. (Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, tome V, Louvain, 1934, n° 1).Google Scholar

(page no 78 note 1) En 1891, l’importation dépasse pour la première fois le chiffre de cent mille tonnes. Cette année-là, furent importées 141.000 T. de coke, soit 14,8 p.c. de la consommation belge.

(page no 78 note 2) En 1889, l’exportation représente 55,9 p.c. de la production nationale. A partir de cette année, la part de la production consacrée à l’exportation commence à décroître.

(page no 79 note 1) Sauf mention contraire, nous citons dans ce chapitre G. De Leener, op. cit., pp. 98 à 102 et quelques documents des archives du « Syndicat ». Cesdocuments seront suivis du sigle S. C. B., désignant le « Syndicat des Cokes Belges ».

(page no 80 note 1) Connu aussi sous le nom de « Syndicat de Bochum ».

(page no 80 note 2) M. Baumont, op. cit., pp. 259 et 260, 265. Premiè Convention germano-belge des cokes, 1894, S.C.B.

(page no 80 note 3) Le départelnent de Meurthe-et-Moselle appatient au rayon A de la convention germano-belge des cokes de 1894, où le syndicat allemand jouit d’un plus grand pourcentage des fournitures.

(page no 81 note 1) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, Bruxelles, 1908, pp. 73 et 74.Google Scholar

(page no 81 note 2) « Historique, but de l’entente entre le Reinisch-Westfäliches Kohlen-Syndikat et le Syndicat des Cokes Belges ». S.C.B. Mémoire rédigé par le Syndicat belge, en mai 1914, à propos d’un litige de fournitures, l’opposant au Syndicat allemand et survenu en janvier 1914.

(page no 82 note 1) Courbes cycliques de production, graph. III. Indices des prix, graph. IV.

(page no 82 note 2) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, pp. 132 et 133.Google Scholar

(page no 82 note 3) Delmer, A., L’influence des voies navigables sur la localisation de l’industrie belge, Bul. Soc. belge d’Eudes géographiques, t. VI, n° 1, Louvain, 1936, p. 56.Google Scholar

(page no 82 note 4) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 78.Google Scholar

(page no 82 note 5) Annexe 1, col. 40.

(page no 83 note 1) Dans la statistique ci-dessous, les prix « syndicaux », représentant évidemment les prix de vente pratiqués par le SYNDICAT, sont extraits de l’ouvrage de De Leener, G., Le Marché charbonnier belge, p. 116,Google Scholar qui mentionne la série des dits prix, depuis la fondation du SYNDICAT, jusqu’au moment de l’édition de l’ouvrage en question. Les prix « statistiques » représentent le prix moyen, établi comme il est dit ci-dessus, et qui vaut pour l’année sous mention, débutant au 1er janvier. Ce prix moyen sera « réel », s’il y a eu vente effective; il sera « fictif » ou « comptable », s’il y a simplement livraison de coke par une usine « métallurgique », pour les besoins de l’entreprise, à laquelle elle est rattachée.

Cfr. G. De Leener jusque 1908, S.C.B. depuis 1909. Ce document donne les « Prix des cokes wagon départ », prix syndicaux belges, en coke ordinaire et coke mi-lavé. En général les prix belges, inférieurs aux prix français, sont supérieurs aux prix allemands.

Le coke appelé « coke ordinaire » est du coke non-lavé, utilisé habituellement au haut fourneau.

(page no 84 note 1) De Leener, G., La marché charbonnier belge, p. 117.Google Scholar

(page no 84 note 2) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 80.Google Scholar

(page no 84 note 3) Tableau des fournitures effectives faites par le Syndicat belge dans les rayons A et B, du début de 1895 à la fin de 1913. Du dossier : « Litige de fournitures entre le Syndicat belge et le Syndicat allemand, janvier 1914. » S.C.B.

(page no 85 note 1) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 161.Google Scholar

(page no 89 note 1) Annexe 2, I. Lignes de tendance logarithmiques.

(page no 89 note 2) Les séries brutes de production quantitatives du charbon et de la fonte ne sont pas portées sur graphique, non plus que les lignes de tendance logarithmiques, nécessaires pour calculer les accroissements annuels moyens « m » de production et les variations cycliques respectives. Cette omission s’explique du fait que les dites séries ne sont pas, « ex professo », l’objet de notre étude.

(page no 91 note 1) Voir la note (2), p. 89.

(page no 91 note 2) Annexe I, Mesure de la sensibilité par la déviation-type.

Annexe II, Variations cycliques.

(page no 91 note 3) Wibail, A., L’évolution économique de l’industrie charbonnière belge depuis 1831. Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, tome IV, nov., Louvain, 1934, p. 10.Google Scholar

(page no 93 note 1) Voir la note (3), p. 91.

(page no 94 note 1) Valeur unitaire et indice des prix du coke, du charbon et de la fonte. Annexe 1, col. (40) à (45).

Les colonnes (146), (151) (157) et (163) de l’annexe 5 nous donnent les prix payés aux adjudications par les chemins de fer de l’Etat belge, pour la couverture de ses différents besoins en coke, entre 1843 et 1880.

C’est le seul document sur les prix unitaires du produit étudié, antérieurement à 1881. Nous avons lieu de croire qu’il n’est pas très représentatif du marché général du coke, notamment pour la partie antérieure à 1858/1859. C’est pourquoi nous ne le donnons qu’à titre de renseignements. Nous constatons, toutefois, que les phénomènes cycliques y sont bien indiqués, notamment le boom vers 1873.

(page no 96 note 1) M. Baumont, op. cit., pp. 322 à 326.

(page no 96 note 2) Voir la note (7), p. 65.

(page no 96 note 3) Wagner, C., La sidérurgie luxembourgeoise sous les régimes du Zollverein st de l’Union Economique Belgo-Luxembourgeoise, Luxembourg, 1931, p. 77.Google Scholar

(page no 96 note 4) M. Baumont, op. cit., pp. 91 et 92.

(page no 96 note 5) G. Wagner, op. cit., pp. 77 et 78.

(page no 96 note 6) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 248.Google Scholar

(page no 98 note 1) R. J. Lafitte-Laplace, op. cit., pp. 621 et 236.

(page no 98 note 2) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 160.Google Scholar

(page no 98 note 3) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, pp. 268 et 269.Google Scholar

(page no 99 note 1) Voir note (2), p. 82.

(page no 99 note 2) Voir note (3), p. 98.

(page no 100 note 1) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 162.Google Scholar

(page no 100 note 2) Voir note (2), p. 82.

(page no 101 note 1) Depuis 1922 seulement, l’Administration des Mines fait l’analyse de la consommation du groupe des aciéries, laminoirs, usines pour la préparation du cuivre, du zinc et d’autres métaux non ferreux. Voir annexe 1, col. (28) à (30).

(page no 101 note 2) En toute rigueur, il faudrait joindre au coke ainsi consommé, le coke métallurgique qui, après concassage. est vendu par petites quantités pour les usages domestiques. De Leener, Voir G.. Le marché charbonnier belge, pp. 32 et 173.Google Scholar

(page no 101 note 3) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, pp. 91, 164, 165, 169, 237.Google Scholar

(page no 101 note 4) De Leener, Voir G., Le marché charbonnier belge, p. 150.Google Scholar La fabrication du coke lavé ne se développe qu’après 1919.

(page no 101 note 5) De Leener, G., L’organisation syndicale des chefs d’industrie, p. 98.Google Scholar

(page no 101 note 6) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 163.Google Scholar

(page no 102 note 1) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 211.Google Scholar

(page no 102 note 2) En 1907, on estimait à 259.000 tonnes la quantité de coke de gaz mise sur le marché par les usines à gaz du pays. De petites quantités en sont exportées et sont jointes, de ce fait, aux sorties de coke métallurgique, par les statistiques belges du commerce extérieur ( De Leener, voir G., Le marché charbonnier belge, pp. 47 et 198).Google Scholar C’est certainement le cas de 1897 à 1906. Ces quantités de coke de gaz exportées étant des plus minimes, nous considèrerons toutes nos ventes extérieures, de 1880 à 1939, comme exclusivement composées de coke métallurgique. Il est vraisemblable, du reste, que pendant l’entre-deux-guerres, vu la politique de concentration gazière, et la disparition progressive des usines isolées, que les sorties de coke de gaz tombent à zéro.

(page no 102 note 3) De Leener, G., Le marché charbonnier belge, p. 206.Google Scholar

(page no 103 note 1) C. Wagner, op. cit., pp. 15, 21 à 24, 43, 78.

(page no 103 note 2) Athus-Grivegnée devient, en 1927, Angleur-Athus

(page no 103 note 3) C. Wagner, op. cit., pp. 36 à 39, 195.

(page no 103 note 4) Recueil Financier. V° « Arbed ».

(page no 104 note 1) Recueil Financier. V° « Helchteren-Zolder ».

(page no 104 note 2) M. Baumont, op. cit., p. 318.

(page no 104 note 3) C. Wagner, op. cit., pp. 80 et 81, p. 77.

(page no 104 note 4) C. Wagner, op. cit., p. 187.

L’auteur a dressé ce tableau d’après des documents allemands qu’il ne cite pas et que, par conséquent, nous ne pouvons vérifier. Nous en éliminerons les chiffres de 1919 à 1923, vu la situation troublée de la cokerie allemande pendant cette période. Nous éliminons également le chiffre de 1926. parce que inférieur à celui du coke consommé dans les hauts fournaux. Voir Annexe 1, col. (13). Nous ne garderons que les chiffres de 1927 à 1929, égaux précisément à la consommation pour la production de fonte. Cette situation est vraisemblable. Le Luxembourg, forcé d’importer tous ses combustibles, éliminera le coke, combustible cher, de tous les usages où il n’est pas indispensable. Pour une étude de la consommation globale dans le Grand-Duché, nous considèrerons donc les hauts fourneaux comme seuls usagers du coke. Son emploi dans d’autres utilisations est, sinon nul, du moins extrêmement mince. L’erreur commise en n’en tenant pas compte, dans l’étude de la consommation globale du pays, est très minime.

(page no 105 note 1) C. Wagner, op. cit., p. 39.

(page no 105 note 2) Voir note (5), p. 96.

(page no 106 note 1) A notre connaissance, il n’y a qu’un seul exemple d’une telle utilisation, pendant la période étudiée. Entre le 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940, l’Arbed a fait carboniser à Willebroeck des charbons d’Helchteren-Zolder. Les événements politiques et militaires sont évidemment la cause déterminante de cette fabrication.

(page no 108 note 1) Voir note (2), p. 104.

(page no 108 note 2) Annexe 6, années 1926 et 1937 (Publiée dans la IIe partie).

(page no 108 note 3) Voir note (6), p, 96.

Mémoire confidentiel du Syndicat des cokes belges, 3 juillet 1909. S.C.B.

(page no 109 note 1) Voir note (5), p. 101.

(page no 109 note 2) Deener, G. Le marché charbonnier belge, p. 207.Google Scholar

(page no 109 note 3) Les chiffres donnés sont ceux de la fabrication totale de coke et de la fabrication des charbonnages, la fabrication « métallurgique » étant obtenue par .soustraction. Il faudrait toutefois y comprendre celle de quatre petites usines indépendantes : les « Fours à coke de Douai » comportant 76 fours en 1932 et dont nous n’avons pu établir la production, les « Cokeries de la Seine » à Gennevilliers (banlieue parisienne), les Usines à gaz de Strasbourg et de Toulouse produisant respectivement en 1929, 112.000, 125.000 et 48.000 tonnes. Le chiffre de la production « métallurgique » pour 1930 en est, de ce fait, quelque peu faussé, mais, même dans ces conditions, il indique, à suffisance, le progrès réalisé depuis 1913 par les usines annexées aux hauts fourneaux. A titre d’indication supplémentaire, nous remarquons que les établissements sidérurgiques de Moselle et de Meurthe-et-Moselle ne fabriquent pas un kilo de coke en 1913, contre respectivement 877.000 et 874.000 tonnes, en 1929. Pour être complet, mentionnons que M. R. J. Lafitte-Laplace, à qui nous empruntons la substance de notre exposé sur la France, considère comme appartenant à la métallurgie, l’usine d’Auby (Nord), de la « Société Lorraine de Carbonisation », appartenant à la sidérurgie de la région de Longwy. Cette usine ne possède pas de charbonnage et est éloignée des hauts fournaux qu’elle alimente. Suivant nos critères, nous la classerions « indépendante ». Ce n’est que dans un sens assez large qu’on peut la considérer comme « métallurgique ».

R. J. Lafitte-Laplace, op.cit., pp. 621, 623, 622 , 236 , 237 , 627 et 626.

(page no 110 note 1) R. J. Lafitte-Laplace, op. cit., pp. 235 à 250 et Simonovitch, M. Les récents progrès dans l’industrie moderne de la carbonisation de la houille, pp. 415 et 416.Google Scholar

(page no 110 note 2) R. J. Lafitte-Laplace, op. cit. p. 621.

(page no 110 note 3) R. J. Lafitte-Laplace, pp. 621 et 634.

(page no 110 note 4) Les exportations belges de 1913 vers la France se décomposent : 511.000 t. vers la France proprement dite, 282.0001. vers l’Allemagne, mais consommée, quasi totalement, dans les usines de Metz-Thionville.

(page no 110 note 5) Pour la France, 1938 est la dernière année normale de la période.

(page no 110 note 6) La faible différence constatée avec les importations françaises en Belgique est normale. Bile représente des réexportations et des erreurs de relevés.

(page no 111 note 1) La modification de direction des exportations, constatée après 1930, est due à un changement de structure de la cokerie belge, comme nous le montrerons à propos de l’étude de celle-ci.

(page no 111 note 2) « Rheinisch-Westfälisches Kohlen Syndikat » à « Syndicat des Cokes Belges », lettre du 21 février 1914, avec une annexe. S.C.B.

(page no 111 note 3) « Jaarverslag van den Hoofdingenieur der Mijnen », 1931 et Wagner, C. op. cit., p. 81.Google Scholar

(page no 111 note 4) La Providence a une usine à Rehon, dans les Ardennes Françaises.

(page no 111 note 5) R. J. Lafitte-Laplace, op. cit., pp. 635 et 636.

(page no 112 note 1) Voir note (2), p. 111.

(page no 112 note 2) Sous l’intitulé « Uitvoer uit het vrije verkeer », les statistiques néerlandaises d’exportation mentionnent, avant 1914, des quantités de coke (667.000 tonnes en 1913, dont 435.000, sorties par Rotterdam) hors de proportion avec la production nationale. Il s’agit là, évidemment, en quasi totalité, de coke allemand, en transit ou en réexportation. Cette confusion cesse dans les statistiques de l’entre-deux-guerres.

(page no 112 note 3) Simonovitch, M., Les récents progrès dans l’industrie de la carbonisation de la houille, in Revue Universelle des Mines, 1 août 1933, Liège, p. 415.Google Scholar

(page no 112 note 4) Corneilissen, F.C., Les industries des Pays-Bas, leur localisation géographique et leur évolution, Paris, 1932, p. 34,Google Scholar et « Jaarverslag van den Hoofdingenieur der Mijnen », 1925.

(page no 112 note 5) F. C. Cornelissen, op. cit., pp. 34, 51 et 52, 78 et 79. Voir aussi Annexe 4, col. (126).

(page no 112 note 6) Les Pays-Bas n’ont pas sur leur territoire très grand usage du coke produit et doivent donc en assurer l’écoulement à l’extérieur. Il semble donc que l’on puisse logiquement avancer que l’économie néerlandaise s’intéresse à la carbonisation de la houille, non en vue principalement du coke, mais bien plus en considération des sous-produits et de leurs dérivés de toute nature.

(page no 113 note 1) Nous n’avons pu faire le relevé de 1924, année qui marque le retour à la normale du marché du coke dans les pays du Nord-Ouest européen. 1938 est la dernière année normale de la période, en ce qui concerne l’économie française.

(page no 113 note 2) M. Baumont, op. cit., p. 181.

(page no 114 note 1) La totalité des charbons devant être importée, le coke, au lieu d’être le produit principal, n’est, en grande partie, qu’un sous-produit des usines à gaz, un quart de la production seulement provenant d’une cokerie.

(page no 114 note 2) Voir, « Sveriges Officiella Statistik. Handel », 1930.Google Scholar

(page no 114 note 3) Jussiant, J., La structure économique de la Suède et de la Belgique, Edition Universelle, Bruxelles, 1938, pp. 392 à 398, 313 à 321, 384.Google Scholar

(page no 115 note 1) Voir la note (7), p. 65.

(page no 115 note 2) Suivant le Règlement d’Organisation, joints aux Statuts de l’Office Belge des Cokes, en date du 24 décembre 1936, la Classe II du dit Office comprend tous les cokes à destination des pays autres que le Grand-Duché de Luxembourg, la France, les Pays-Bas et la Suisse. Il s’agit donc là essentiellement des cokes à expédier outre-mer. Les affiliés à l’Office ne comprennent pas les « métallurgistes », (à part les « Aciéries et Minières de la Sambre », affiliées) et Vilvorde, qui mettent d’ailleurs assez peu sur le marché. Sur la base de la production mensuelle moyenne du premier semestre de 1936, les membres de l’Office disposaient par mois de 39.527 tonnes de coke de la Classe II. Cette quantité se répartissait de la manière suivante : Nord du pays, 90,29 p.c. ; Tertre, 9,49 p.c.; autres cokeries du Hainaut et de la province de Liège, 0,22 p.c. Ce sont bien les cokeries du Nord du pays qui assurent nos expéditions outremer. Cfr. Statuts de l’Office Belge des Cokes, 24 décembre 1936, p. 49.

(page no 116 note 1) Avant 1930, les exportations néerlandaises vers la Suède sont très minimes. Il est probable que les Pays-Bas les ont accrues en pratiquant, eux aussi, des prix sacrifiés pendant la crise.

(page no 117 note 1) Pratiquement, les houilles et lignites.

(page no 117 note 2) Prix de revient de l’extraction et de préparation, fret éventuel pour la mise sur le marché.

(page no 117 note 3) De 1922 à 1939 la part du coke métallurgique décroît sans cesse dans la valeur produite par les cokeries belges.

(page no 117 note 4) En Allemagne de 1908 à 1913, la valeur du coke est encore supérieure à celle déboursée en salaires et en fines. Il n’en est plus de même, après 1924.