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La solution du problème charbonnier belge

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Le problème charbonnier s’impose à nouveau, en ce moment, à l’attention du gouvernement belge. Et comme d’habitude, il se présente sous un aspect double: aspect cyclique, aspect permanent.

L’évolution cyclique de notre industrie houillère a été mise en relief par nos études annuelles, publiées dans ce Bulletin depuis février 1930, et dont l’ensemble embrasse maintenant la totalité du cycle majeur 1930–1937. Nous nous sommes efforcé d’y dégager les lois suivant lesquelles s’effectue cette évolution: leur connaissance nous a permis de formuler périodiquement des prévisions qui ont été confirmées par les événements. Une fois de plus nous allons faire le point, tout en regrettant que des circonstances indépendantes de notre volonté nous aient empêché de le faire, comme d’habitude, au début de l’année. Nous le ferons plus brièvement que de coutume: nous pourrons en effet nous borner aux traits qui caractérisent la situation actuelle, les chiffres et statistiques détaillés pour l’année 1937 ayant paru maintenant dans d’autres publications.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1938

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References

page 304 note (1) Commission d’étude de la réduction de la durée hebdomadaire du travail dans les mines, document n° 52, p. 4, al. 7.

page 304 note (2) Ch. DEMEURE, « La reprise dans l’industrie charbonnière belge », p. 29, al. 5 et 6 (Louvain, Ceuterick, 1936), et p. 299 du Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques de février 1936.

page 304 note (3) Ch. DEMEURE, « La politique charbonnière belge », p. 33, al. 6 (Louvain, Ceuterick, 1937), et.p. 161 du Bulletin de l’Institut des S. E. de février 1937.

page 304 note (4) Ibid., p. 23, al. 6 (p. 151 du Bulletin).

page 310 note (1) La production journalière par ouvrier du fond de toutes catégories était passée, de 1139 Kgs en avril 1935, à 1204 Kgs en décembre 1936, avant l’introduction de la journée de 7 h. ½. Depuis lors, elle a baissé graduellement jusqu’à 1078 Kgs en juillet 1938. Il est intéressant de constater que, sur ce point comme sur d’autres, les prévisions formulées par la Commission d’étude de la réduction de la durée du travail dans les mines se sont vérifiées.

page 311 note (1) Ch. DEMEURE, «La Politique Charbonnière Belge», op. cit., fig. 1, pp. 24–25. (p. 152–153 du Bulletin).

page 597 note (1) Cfr. notamment « Vers la fin de la crise charbonnière belge » (Bulletin de l’Institut des Sciences Economiques, février 1934, p. 333, al. 7 et 8; et Louvain, Ceuterick, 1934, p. 19); «La reprise dans l’industrie charbonnière belge» (Bulletin de l’I. S. E., février 1936, p. 284, al. 9; et Louvain, Ceuterick, 1936, p. 14).

page 317 note (1) Pendant les sept premiers mois de 1938, la production de charbon des mines de la Ruhr a atteint 74.003.973 tonnes, contre 72.662.097 pendant la même période de 1937 (ce dernier chiffre lui-même était supérieur au maximum précédent, enregistré en 1929). Les ventes en régions contestées (marchés d’exportation en ordre principal) ont baissé, passant de 154.000 tonnes à 123.000 tonnes par jour en moyenne pendant le premier semestre; mais les ventes en régions non-contestées(marché intérieur)ont augmenté, passant de 129.000 tonnes à 142.000 tomies par jour.