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La conjoncture économique de la Belgique

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Fruit d’études poursuivies selon les méthodes propres à l’analyse des cycles économiques, la chronique trimestrielle de la conjoncture a pour objet d’exposer les relations typiques des marchés et de la production qui, à courte échéance, influencent les mouvements économiques.

A ce double point de vue, elle occupe dans les travaux de l’Institut et, depuis peu, dans les publications du Bulletin, une place particulière, qu’il convient de signaler au début du premier diagnostic. Les matériaux statistiques qui peuvent former la base des observations sont recueillis par les services de l’Institut (1). Ils sont utilisés et traités, suivant des règles éprouvées à l’expérience, de façon à dégager les divers mouvements économiques et leurs rapports objectifs (2). Un Comité restreint, composé de MM. L.-H. Dupriez, et A. Coppé, titulaires des cours de mouvements économiques généraux et crises, et du Rédacteur en Chef du Bulletin, est désigné par la Direction de l’Institut pour examiner et interpréter le résultat des travaux préparatoires. Il prend sur lui la responsabilité des principaux éléments du diagnostic.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1946

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References

(1) Sauf indication contraire, les sources statistiques dont il est fait usage dans la présente chronique sont celles mentionnées dans les articles cités cidessous, note 2.

(2) L.-H. DUPRIEZ, Les méthodes d’analyse de la conjoncture économique et leur application à l’économie belge depuis 1897. Louvain, 1930. — IDEM, Les éléments de notre diagnostic trimestriel de la conjoncture économique, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, tome IX, n° 3 (mai 1938), pp. 219–237; Compléments aux éléments du diagnostic trimestriel, Ibidem, tome X, n° 4 (août 1939), pp. 483–484.

(1) Le montant des billets et monnaies circulant pour le compte du Trésor, qui était de 1,6 milliard de francs en mai 1940 et de 6,9 milliards fin 1945, n’a été inclus ni dans le poste « billets », ni dans le total des moyens de payement.

(2) Sont désignés dans le nom de comptes courants nets des banques, les comptes courants globaux des banques diminués de leurs encaisses et comptes à la Banque Nationale et à l’Office des Chèques Postaux.

(1) L’indice actuel des prix de gros n’est pas exactement comparable à l’indice publié par l’Institut en temps normal et utilisé ici pour les années 1937–1940. Tout d’abord, il est établi sur la base de prix officiels, différents des prix au marché libre et diversement affectés par la politique des subsides. D’autre part, en raison même des circonstances, la qualité des produits dont les prix sont recensés, a varié et leur nombre a diminué de 60 à 45 dans le groupe des industries agricoles et de 100 à 75 dans celui des autres secteurs industriels. Le détail du mouvement des prix ne peut donc être interprété.

(1) Ainsi que nous l’indique M. Baudhuin, le chroniqueur de World Affairs dans Serial Map Service, signale, vol. VII (1946) n° 6, p. 61, qu’on « a généralement admis dans les plans de secours civil et militaire qu’une consommation » moyenne (journalière) de 2000 calories environ constituait un minimum en » dessous duquel serait entamée la capacité de travail et se développerait, » le danger de maladie ». D’autre part, des recoupements que l’on peut établir entre les données de l’indice de la consommation et les études et enquêtes faites en 1919 par le Ministère du Ravitaillement et en 1921, 1928 et 1929 par le Ministère de l’Industrie et du Travail, il résulte que la consommation moyenne journalière et individuelle correspondait, avant 1939 on Belgique, à 2765 calories nettes. Ces deux montants, considérés l’un comme minimum et l’autre comme normal, comprennent, dans l’alimentation belge, 200 calories fournies par la consommation de denrées qui n’ont pas été rationnées ou régulièrement inscrites aux tableaux de rationnement, et qui ont dû être écartées des calculs.

La sous-évaluation des dépenses alimentaires qu’entraîne cette omission est cependant compensée, dans la majorité des cas, par le fait dont il n’a pu être tenu compte non plus, que des denrées ont été acquises, en dehors du rationnement, à des prix voisins des prix officiels, grâce au troc ou à la production.

(1) Voir p. 140, note 1.

(2) Le supplément à ajouter à la valeur calorique de la ration officielle pour atteindre soit le minimum alimentaire de 1800 calories, soit le montant normal de 2565 calories, est supposé prélevé dans un assortiment de produits dont le poids total se répartit dans les proportions suivantes entre les denrées ci-après :

Les prix clandestins de ces denrées sont puisés, pour la période antérieure à la libération, dans J. COLARD, L’alimentation de la Belgique sous l’occupation allemande, 1940–1944, Louvain, 1945; pour la période suivante, dans la documentation de l’Institut.

(3) Comme les produits distrbiués aux enfants par les soins d’oeuvres diverses, ne sont pas inclus dans la valeur calorique de la ration, le calcul est effectué dans l’hypothèse où les rations officielles suffisent à assurer l’alimentation des deux enfants respectivement âgés de 2 à 13 ans. De même, il est fait abstraction des rations supplémentaires attribuées aux ouvriers occupés à des travaux lourds, mais non de l’adaptation physiologique et économique à une nourriture moins riche. L’évaluation des suppléments est donc valable pour les adultes effectuant des travaux moyens.

(1) La composition actuelle de l’indice mensuel de la production industrielle est donnée, p. 151 note 1.

(2) Le nombre d’ouvriers assurés en 1945 n’étant pas encore connu, il a été évalué au nombre d’ouvriers assurés en 1939 augmenté de 10 % pour tenir compte de la généralisation de la législation sociale.

(1) Le groupe abrité comprend: les tramways, les cliemins de fer économiques et vicinaux, les industries du gaz et l’électricité et industries diverses; le groupe non abrité : les industries métallurgiq tries du zinc et du plomb et les mines, les glaceries, et les verreries, les textiles et soieries; le groupe financier: les banques, les entreprises immobilières et hypothécaires et les trusts de tramways et d’éctricité.

(1) Source : jusqu’en 1944, Caisse Générale d’Epargne et de Retraite; à partir de 1945, Office de la Sécurité Sociale.

(2) Voir pp. 140, note 1 et 143, note 2.

(3) L’indice du coût de l’alimentation rationnée est pondéré par le poids effectif des divers groupes de denrées qui interviennent dans le rationnement.

(4) La valeur calorique de la ration officielle et des suppléments a servi à pondérer l’incidence respective de cette ration et de ces suppléments dans les deux indices.

(1) Les renseignements mensuels actuellement disponibles auprès de l’Administration, ont permis d’élargir et d’améliorer la composition de l’indice cité de la production industrielle. Les données nouvellement inclues sont les montants mensuels de la production des tissages de coton, des filatures et tissages de laine, des fils de rayonne; du sucre raffiné, des brasseries et distilleries; du verre; du zinc demi-ouvré, du plomb brut, du cuivre et de l’argent bruts; de la chaux et du ciment;. du papier.

Faisant désormais double emploi, les chiffres relatifs aux exportations de verre et aux conditionnements des laines ont été extraits de l’indice. D’autre part, il n’a pas été tenu compte de la production des glaceries, dont le montant mensuel n’est pas, jusqu’ici, régulièrement connu.

(1) Jusqu’au mois d’avril 1945 inclus, les données se rapportent à la Belgique seule.

(1) Pour la distinction entre groupes non abrité, abrité et financier, voir p. 147, note 1.