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La conjoncture économique de la Belgique et du Luxembourg

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La bourse de Bruxelles a encore été exceptionnellement déprimée jusqu’au 8 août, moment où la nouvelle des réformes financières créa un mouvement de spéculation haussière. Le Ier août, l’indice des actions était tombé au plus bas, à 26, le minimum précédent ayant été de 31, en avril 1933. Depuis septembre 1933, la baisse ininterrompue a été de l’indice 38 à l’indice 26, soit un fléchissement qui représente 32 %. Survenant dans un marché déjà déprimé, celui-ci est en rapport avec les conditions d’exploitation très difficiles auxquelles doivent faire face la plupart des industries belges; leur marge de fabrication est réduite par la course à la baisse des prix et comme celle-ci ne paraît pas encore toucher à sa fin en Belgique, les perspectives de profits apparaissent sous un jour très sombre, surtout dans les industries fondamentales, où les pertes enregistrées aux bilans des dernières années sont déjà importantes.

La baisse des cours est commune aux bourses de Bruxelles, de Paris et d’Amsterdam, mais elle est moins forte à cette dernière bourse. Elle reste toujours en opposition avec la tendance haussière de Londres.

Le marché des titres à revenu fixe a été plus ferme depuis le début de cette année; l’on sait toutefois que les taux de capitalisation restent excessifs et dépassent ceux des autres marchés de l’Europe occidentale.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1934

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References

page 511 note (1) Le franc belge étant pris comme base des calculs, la hausse des courbes indique une baisse des prix plus forte ou une hausse moins forte à l’étranger qu’en Belgique, c’est-à-dire des conditions de concurrence devenant plus faciles pour l’étranger. Lorsque la monnaie étrangère n’est pas à l’étalon-or, les calculs sont faits sur la moyenne mobile de trois mois des changes, centrée au deuxième mois.

page 515 note (1) Cfr. ce Bulletin, février 1934, p. 360 Google Scholar.

page 515 note (2) Voir note au bas de la page suivante.

page 517 note (1) Sont comptés au nombre des industries abritées: les banques, sociétés d’assurances, industries alimentaires, entreprises de gaz et d’électricité, d’imprimerie, de construction et Tes transports terrestres; au nombre des industries non abritées: les mines, charbonnages, entreprises de métallurgie, de constructions électriques, de produits chimiques, de textiles, du cuir, des verres et glaces, des automobiles, de navigation et aviation; quelques rubriques de la statistique n’ont pas été classées, leur caractère n’étant pas nettement établi.