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Hauts taux d'intérêt: explication et perspectives

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Que les taux d'intérêts aient atteint récemment, en Europe et aux États-Unis, des sommets véritablement historiques retient notre attention pour plusieurs motifs. Le moindre n'est pas que ce phénomène se place dans un climat monétaire particulier : celui engendré par les appréhensions d'abord et les conséquences ensuite de la dévaluation britannique.

Que la récente tentative anglo-saxonne de repli des taux d'intérêt ait échoué dès l'été 1967, moment à partir duquel le loyer de l'argent, tant aux États-Unis qu'en Grande-Bretagne, fut à nouveau entraîné vers le haut, renforce d'ailleurs notre attention.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1967 

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References

  1. (1)

    (1) Voir à ce sujet :

  2. — notre étude, Hausse fondamentale des taux d’intérêt, parue in Service mensuel de conjoncture de Louvain, mars 1967, pp. 18–29;

  3. — le rapport de Janocha, P. Les raisons de la hausse des taux d’intérêt au niveau mondial et de la rareté des capitaux, paru in Analyse et Prévision, Sedéis, tome 4, 1967, pp. 473481.Google Scholar

(2) Cfr Walckiers, P., L’évolution de la dette publique belge face à la théorie économique, 1948–1964, Recherches économiques de Louvain, XXXIe année, 1965, pp. 527557.Google Scholar

(3) D’autres mesures à caractère quantitatif accompagnaient dans certains cas celle-ci : diminution de la liquidité monétaire et limitation du crédit (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Belgique, Suisse).

(4) Ce taux authentiquement historique n’avait plus été enregistré depuis le mois d’août 1914. La dernière fois qu’il fut utilisé pour des raisons simplement économiques fut en 1866.

(5) Cette opinion se rapproche de celle exprimée par De Jouvenel, B. in Chroniques d’actualité, Sedéis, n° 1.003, novembre 1967.Google Scholar

(6) Nous privilégions ici l’effet simple mais le plus efficace « d’entraînement ou d’escalade international des taux» sans reflux important de fonds.

(7) C.E.E. COMMISSION, Le développement d’un marché européen des capitaux, Bruxelles, 1966.

(8) Cfr Siaens, A., Structure financière des entreprises et conjoncture économique, in Recherches économiques de Louvain, février 1967, p. 12.Google Scholar