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Toujours Le Voyage De Chateaubriand Aux Etats-Unis: Entre Baltimore Et New York

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

Fernand Baldensperger*
Affiliation:
Princeton University

Extract

Depuis qu'a été publiée, par les soins de miss E. K. Armstrong, la lettre de recommandation confiée au chevalier de Combourg pour le général Washington, toute une partie du Voyage en Amérique a repris une vraisemblance que lui avaient fait perdre les exagérations de l'illustre touriste et la défiance de ses adversaires. En particulier l'horaire, distendu à l'excès, qui avait été proposé pour la première partie du trajet pouvait être ramené à de moins amples proportions: dès lors, les récits de Chateaubriand avant la gloire semblent de plus en plus admissibles pour cette exploration dont le Niagara fut bien pour lui, quoique à son corps défendant, le point extrême, mais qu'il eut tout le temps d'exécuter dans l'espace de peu de mois.

Type
Research Article
Information
PMLA , Volume 47 , Issue 4 , December 1932 , pp. 1120 - 1129
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1932

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References

1 E. K. Armstrong, “Chateaubriand's America,” PMLA, xxii, 2 (1907). La lettre de recommandation avait d'ailleurs été publiée—la dernière d'une longue série, dont une lettre de la mère du colonel—dans Collections of the New York Historical Society for the year 1878, Public Funds Series, New York, 1879, pp. 289–396.

2 A. Henderson, Washington's Southern Tour 1791. (Boston and New York, 1923).

3 Cf., dans l'ouvrage ci-dessus, p. 337. On sait que malheureusement le Journal de Washington fait défaut pour la période allant du 5 juillet (dernier jour de son voyage) au 31 décembre 1791. Une tentative de restitution de l'emploi due temps du président par W. S. Baker, Pennsylvania Magazine of History and Biography xx, 197 (1896), signale l'interruption qui va du 6 au 20 juillet 1791, mais place inconsidérément au 14 septembre le diner raconté par Chateaubriand (p. 199).

4 T. Ward, “Charles Armand Tufin, marquis de La Rouërie,” dans Pennsylvania Magazine of History and Biography, ii, no. 1 (1878); ses états de service comme “officier de l'armée continentale” dans F. B. Heitman, Historical Register of Officers …, Washington (1893), p. 65; pour des coups de main particulièrement audacieux, Heath's Memoirs of the American War, repr. by R. R. Wilson (New York, 1904), pp. 236, 238.

5 Revue d'histoire littéraire de la France (1915), p. 574.

6 P. Hazard, “L'auteur d' ‘Odérahi’, histoire américaine,” Revue de littérature comparée (1923), p. 412. M. Hazard observe lui-même que c'est le 16 octobre seulement que ce personnage est envoyé à Philadelphie.

7 Apparemment une simple reproduction de la traduction Colburn. Je n'ai pas vu ce volume.

8 C'est le même traducteur anglais (1775–1853) qui en 1812 avait publié à Londres les Travels in Greece, Palestine, Egypt, Barbary, etc., c'est-à-dire l'Itinéraire. L'ouvrage est mentionné par le Catalogue of the Books belonging to the Library Company of Philadelphia (Philadelphia, 1835), I, p. 52. Il s'agit d'une société privée remontant à 1731 et dont B. Franklin avait été secrétaire. La famille Craig en est membre, et Moreau de Saint-Méry lui fait des dons de livres.

9 H. Kett (1761–1825) est un fellow de Trinity College à Cambridge qui devait se noyer dans un accès de neurasthénie. Il va de soi qu'il ajoute, aux Notes du Génie, des revendications éventuelles en faveur de l'Eglise anglicane, lesquelles ont été conservées ici (pp. 439, 472).

10 P. D. Evans, The Holland Company (Buffalo, 1924), p. 11. La grande tournée entreprise par Cazenove commencera plus tard, et l'on peut supposer qu'il résidait normalement à Philadelphie. Le 19 mars 1790 Washington, toujours prudent à cet égard, hésitait à recevoir Cazenove chez lui.

11 Cf. mon article “Le Séjour de Talleyrand aux Etats-Unis,” dans la Revue de Paris du 15 novembre 1924.

12 W. H. Benedict, “Travel across New Jersey in the eighteenth century and later,” Proceedings of the New Jersey Historical Society (avril 1922). Les impressions normales d'un Français, les plus voisines chronologiquement, dont on puisse faire état ici sont celles de M. L. E. Moreau de Saint-Méry dans son Voyage aux Etats-Unis de l'Amérique, 1793–1798 (New Haven, 1913). Le trajet est de mai 1794.

13 Seize heures environ, et un tarif de cinq dollars, avec cinquante cents pour le conducteur, semblent avoir été des conditions assez généralisées. Cf. Seymour Dunbar, A History of Travel in America (Indianapolis, 1915), i, 178, 186, 329. Sur la condition des routes, cf. A. Gallatin, Report of the Secretary of the Treasury on the subject of public roads and canals (Washington, 1808).

14 E. M. Morris, The Story of Princeton (Boston, 1917).

15 V. L. Collins, The Continental Congress at Princeton (Princeton, 1908), p. 116.

16 Cf. Revue de littérature comparée (1928), p. 174. Isaac Weld, s'embarquant le 2 juillet 1795 à New York, à deux heures de l'après-midi, arrive à Albany le 4 au matin.

17 Cf. G. Lenôtre, “Le marquis de La Rouërie et la conjuration bretonne,” Revue des Deux Mondes des 15 avril et 1er mai 1898.

18 T. Ward, “Second Street and the Second Street Road and their Associations,” Pennsylvania Magazine of History and Biography (1880), iv, 407.

19 Mémoires d'outre-tombe, éd. Biré, vi, 401.