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La genese du Mouvement Communal une théorie

Published online by Cambridge University Press:  22 September 2017

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« L'histoire du mouvement communal, écrit M. Grand, se résume en cette constatation : elle fut le triomphe de la possession d'état. Les communes s'imposèrent par le fait, non par le droit. Elles ne sont pas nées…, entre le XIIIe et le XIVe siècles, d'une manifestation spontanée de la politique et de la législation : elles représentent une sorte de création continue des collectivités d'habitants, réalisant elles-mêmes leurs besoins et leurs aspirations sur le terrain économique et social. Leur victoire fut consacrée par des accords [avec les seigneurs], mais jamais elle ne découla de la reconnaissance d'un principe organique de la société féodale. Le fait répété [devint] l'usage confirmé par le temps et enregistré par la jurisprudence. Le temps a transformé peu à peu en coutumes établies ce qui n'était à l'origine que privilèges ou usurpations. »

Type
Questions de Faits et de Méthode
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1944

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References

page 88 note 3. La genèse du mouvement communal en France. (Revue historique de droit, 1942, p. 149-173.)

page 90 note 1. Une remarque : M. Grand parle (p. 170, n. 1) des études de M. Pirenne « sur le groupe très spécialisé des villes industrieuses… des régions flamande et rhénane ». La région rhénane est évidemment citée en trop ; Pirenne l'a toujours laissée de côté comme d'apparition postérieure et d'importance secondaire. Voy. Les villes du Moyen Age., p. 119 et n. 1.

page 91 note 1. Pirenne, , Histoire de Belgique ; 15, 196197.Google Scholar

page 91 note 2. Vercauteren, Actes des comtes de Flandre, n° 52.

page 91 note 3. A partir exactement de cette année à Lyon, donc de l'achèvement du XIIe siècle (p. 164, n. 1) ; joindre p. 161, n. 1 ; 171, n. 1-2. « Les testaments au Moyen Age comportent un ou plusieurs legs de luminaires » sans doute, mais ce ne peut être avant la seconde moitié du XIIIe au plus haut (p. 161, n. 1).

page 92 note 1. Et il ne semble pas qu'il en soit autrement à l'autre extrémité de la France, dans les cités méditerranéennes du Languedoc. La thèse récente de Dupont, M. A., Les villes de la Narbonnaise première depuis les invasions germaniques jusqu'à l'apparition du consulat (1942)Google Scholar, ne parait pas faire la moindre allusion à une formation urbaine de cette nature ; elle signale même que « les corporations » y furent d'apparition plutôt tardive : au XIIe siècle, elles n'existaient pas encore (p. 580).