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Types épidauriens de miracles dans la vie de Syméon Stylite le Jeune

Published online by Cambridge University Press:  18 September 2015

A. J. Festugière
Affiliation:
Paris

Extract

Les thèmes de folklore ont la vie dure. Chacun connaît les miracles d'Epidaure (v.gr. R. Herzog, Die Wunderbarheilungen von Epidauros, Leipzig, 1931). Or quelques uns de ces types de miracles se retrouvent dans la Vie, écrite quelque dix siècles plus tard, de Syméon Stylite le Jeune (521–592), éditée par Paul Van den Ven (Subsidia Hagiographica des Bollandistes, n° 32, 2 vol. Bruxelles, 1962 et 1970).

Ch. 41 (A). En tête de la première suite de miracles, accomplis par Syméon alors qu'il est encore sur sa colonne de 40 pieds dans le ‘monastère du bas’ (entre 533 et 541, Syméon ayant de 12 à 20 ans), vient une première liste du Trois anges, qui s'étaient mis à inscrire les noms des malades guéris par Syméon (40.16 ss.), lui annoncent qu' ils vont cesser de le faire: 41.7 ss. (parce que désormais toutes choses s'accompliront, grâce à toi, par la vertu de ta parole et de ta puissance)

Type
Research Article
Copyright
Copyright © The Society for the Promotion of Hellenic Studies 1973

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References

1 Je garde les manières d'accentuer de Van den Ven.

2 Un seul autre exemple, dans la Vie de S. Euthyme, Ch. 57 (mes Moines d'Orient, III 1, 135). Le malade entre (78.25 Schwartz) et voit Euthyme qui lui ouvre le ventre et en tire une lamelle d'étain portant certains caractères magiques. Puis il lui masse le ventre et referme l'ouverture. Le malade revenu à lui ( 79.12) raconte aux siens Le mot n'est pas assez précis pour qu'on puisse dire si la vision fut ou

3 Un bon exemple de présence par bilocation est donné au ch. 69.14 ss. au cours de la peste de 542 à Antioche:

4 J'interpréterais de meme ch. 86.3 s. au sujet d'un homme qui a le corps complètement par un démon impur, sc. par une maladie foudroyante (sur le rôle des ‘démons’ dans les maladies, voir tous mes Moines d' Orient, t. I–V, et la Vie de Théodore de Sykéon éditée par moi chez les Bollandistes, Subs. Hag., n° 48). A supposer même qu' on eût pu transporter l'homme au haut de l'échelle, que signifierait puisque les porteurs étaient là qui ne pouvaient que voir la chose?