Hostname: page-component-84b7d79bbc-5lx2p Total loading time: 0 Render date: 2024-07-30T22:39:53.141Z Has data issue: false hasContentIssue false

Sur la nature des fausses prépositions sauf et excepté

Published online by Cambridge University Press:  05 December 2005

MIREILLE PIOT
Affiliation:
Université Stendhal-Grenoble 3, LATTICE (CNRS, ENS et Paris 7) 30, Rue Chapon, 75003 Paris, France e-mail: mireille.piot@ens.fr

Abstract

Dans cet article, nous analysons le comportement d'items tels que sauf, excepté, etc. notamment pour réfuter la dénomination traditionnelle de ‘préposition’ qui leur est généralement accolée lorsqu'ils introduisent une séquence (pro)nominale ou infinitivale, mais aussi une proposition beaucoup plus ingénieuse analysant tout sauf comme une négation. Notre analyse aboutit à la détermination que dans tous leurs emplois (en présence d'une subordonnée réduite ou non) ces items ‘exceptifs’, comme les ‘comparatifs’, sont de pures conjonctions sans emploi prépositionnel aucun. A l'appui de cette thèse, nous montrons les analogies de comportement en synchronie du français entre ces deux classes d'items conjonctifs, de même que d'autres faits empruntés à un état ancien du français comme ancien et/ou contemporain de quelques autres langues romanes (espagnol, italien, provençal/occitan) qui vont dans le même sens et confortent notre hypothèse en la remettant dans une perspective diachronique et générale pour les langues romanes.

Type
Research Article
Copyright
2005 Cambridge University Press

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)