En principe, les modèles simulés peuvent être considérés comme une extension des modèles mathématiques. Étant donné un ensemble T de propositions verbales, associer à cet ensemble — qu'on peut, si on le désire, appeler théorie — un modèle M, c'est, grosso modo, donner aux propositions de T, si elles ne l'ont pas déjà, une forme telle qu'il soit possible d'en déduire, par un calcul (1), de nouvelles propositions. M peut être obtenu à partir de T de différentes manières, mais essentiellement par trois procédures qu'on peut s'accorder à nommer spécification, simplification et réduction. On appellera spécification l'opération qui consiste à redéfinir une notion ou relation de T de manière à rendre un calcul possible. Ainsi, on sait qu'il est d'usage en économétrie d'assimiler dans les équations de l'offre le prix anticipé au prix de l'année précédente: sans discuter le bien-fondé d'une telle assimilation, il est visible que son principal intérêt réside en ce que, de cette manière, les équations de l'offre et de la demande définissent un système clos, dont on peut prévoir le comportement, si on connaît les conditions initiales et si on peut estimer les paramètres des équations (2). L'opération de simplification consiste à ignorer certaines propositions de manière à rendre un calcul possible. Ainsi, nombre de modèles épidémiologiques appliqués aux phénomènes sociaux ignorent délibérément, comme on le verra dans un exemple analysé plus bas, la distance physique ou sociale entre les individus. L'opération de réduction consiste enfin à associer un modèle non à une théorie, mais seulement à certaines de ses conséquences. Ainsi, de considérations théoriques complexes, dérivées de Durkheim et Mannheim, on peut tirer la proposition que le caractère ordonné de la biographie professionnelle doit être associé à un degré de participation sociale plus élevé: le modèle de l'analyse de variance qu'applique alors Wilensky (3) ne concerne évidemment que cette conséquence et non l'ensemble de propositions dont elle découle, de sorte que, dans ce cas, le modèle permet d'éprouver, non pas T, mais une conséquence de T qui peut aussi bien appartenir à une autre théorie T'.

Like any political institution, the national election can change with external technological innovation. Certainly, election campaign habits have responded to transport and communication developments. The electronic computer, the political statistics available through public opinion survey archives and election statistics, and the existing social science theory now constitute the technological basis for computer simulation and a possible further alteration of the electoral institution.

The nebula-like cluster is a common trait in the spatial picture of man's attributes. Take any atlas showing economic or cultural elements and you will find an endless sequence of spatial distributions which have a concentrated core surrounded by a border zone of outwards decreasing density.

There is nothing such as one single and simple explanation of the “nebula-distribution”. But nevertheless one particular process which creates this type of distribution—temporarily or as an end result—seems to be highly significant: diffusion of techniques and ideas through the network of social contacts.

At the same time as the arsenal of tools—for example, highly developed statistical methods—has tremendously increased, research in sociology and social psychology has become more and more fragmented, detailed works bearing hardly any relation to each other, and the lack of a coherent theory that is general but exact enough to be taken seriously in empirical work has been felt more acutely than ever. Is this a paradox?

I want, in this paper, to examine several specific ways that electronic computers are being used in the study of social organization. But some of this work constitutes a rather sharp departure from established modes of research and theory-construction in sociology, and therefore leads at the outset to a look at these established modes and at the nature of sociology's subject matter (1).