La publication récente d'Anthropologie Structurale Deux de Claude Lévi-Strauss réunit des communications, des discours et des articles de l'auteur. Présenté sous une forme quelque peu discontinue, cet ouvrage s'inscrit pourtant dans le prolongement d'Anthropologie Structurale de 1958. L'intérêt suscité par ce complément du « premier » Anthropologie Structurale vient surtout des précisions nouvelles qu'il apporte sur la méthode et les notions clefs de l'anthropologie structuraliste, en même temps qu'il nous révèle davantage l'enracinement historique et l'évolution de la pensée de Lévi-Strauss.

La récente étude du R.P. Dubarle sur la dialectique hégélienne est trop riche pour être discutée ici dans son ensemble. Nous nous contentons par conséquent d'en relever une seule thèse, celle précisément qui rattache la philosophie moderne, ou plus exactement certaines des philosophies modernes (nous y reviendrons), à la distinction entre la raison et l'entendement, qui s'est progressivement substituée au cours du XVIe s., du XVIIe s. et du XVIIIe s. à l'ancienne distinction, élaborée déjà par la Grèce antique, entre l'intellect et la raison. Cette thèse joue un rôle fondamental dans l'étude du R.P. Dubarle qui se propose en dernier lieu la formalisation non pas de la logique hégélienne mais de la logique des termes (noms) inspirée par l'œuvre de Hegel. Nous ne discuterons pas ici la réalisation de ce projet. Notre propos présent n'est qu'une interrogation sur la correction de la présentation dubarlienne de la distinction en question, une confrontation, en rapport avec celle-ci, entre ce qu'on peut appeler « la philosophie de la raison » et « la philosophie de l'intellect », et, en conséquence, une suggestion sur la voie à suivre pour construire la théorie de la philosophie: la métaphilosophie.

Rawls' main aim in A Theory of Justice is to provide a viable alternative to the utilitarianism which has dominated so much modern moral philosophy. Although philosophers have long recognised the difficulties in the way of acceptance of a utilitarian account of judgments of justice, they have often responded by seeking merely to reformulate the principle of utility. Other philosophers, with a juster appreciation of the seriousness of these difficulties, have been prepared to reject utilitarianism in all its guises, but they have failed (in Rawl's opinion) “to construct a workable and systematic moral conception to oppose it”. What is needed, beyond a powerful reaffirmation of the familiar objections to utilitarian accounts of justice, is the careful elaboration of a radically non-utilitarian theory of justice. It is this need which Rawls sets out to meet in his book.