Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
A specially constructed fence was developed to exclude cabbage flies, Delia radicum (L.), from plantings of rutabaga. The number of first-flight female D. radicum caught on traps inside fenced enclosures declined linearly with fence height from 0 to 90 cm. Females caught in plots surrounded by a 90 cm high fence were 80.6 and 82.8% fewer than in open check plots in 1991 and 1992, respectively. The percentage of transplanted rutabagas killed by cabbage maggot in the 90 cm high enclosures was 1.4% in 1991 and 25.5% in 1992, compared with 11.8 and 84.5% in the open check plots, respectively. The mean damage index rating for rutabagas was severe in the open check plots but slight in the 90 cm high enclosures in 1991. Only 1.2% of rutabagas in the open check plots would have been of marketable grade in 1991, compared with 54% in the 90-cm enclosures. The mean damage rating was highest in the open check plots in 1992, but damage was also severe in all fenced plots due to the heavy infestation levels that year. The potential of exclusion fences for use in pest-management programs for rutabagas and other brassica crops is discussed.
Un type particulier de barrière a été mis au point pour empêcher l’entrée de l’anthomyiie Delia radicum (L.), la Mouche du chou, dans les cultures de rutabagas. Le nombre de femelles de D. radicum attrapées au cours de leur premier vol à l’intérieur d’enceintes clôturées a diminué de façon linéaire en fonction de la hauteur de la barrière entre 0 et 90 cm. Les femelles capturées dans les enceintes entourées d’une barrière de 90 cm de hauteur ont été de 80,6% et 82,8% moins nombreuses que les femelles dénombrées dans des parcelles de terrain ouvert en 1991 et 1992. Le pourcentage de rutabagas tués par la Mouche du chou dans les enceintes entourées d’une barrière de 90 cm a été de 1,4% en 1991 et de 25,5% en 1992, comparativement à 11,8 et 84,5% dans les parcelles témoins ouvertes. Le coefficient moyen des dommages infligés aux rutabagas a été élevé dans les parcelles témoins, mais faible dans les enceintes fermées d’une clôture de 90 cm en 1991. Seulement 1,2% des rutabagas dans les parcelles témoins ouvertes auraient pu être vendus en 1991, comparativement à 54% dans les enceintes protégées. Le coefficient moyen des dommages a été maximal dans les parcelles de terrain ouvert en 1992, mais les dommages ont été élevés dans toutes les parcelles clôturées cette année-là, à cause des taux particulièrement élevés d’infestation. Le potentiel de ces barrières dans les programmes de lutte contre les insectes nuisibles dans les cultures de rutabagas et d’autres plantes du genre Brassica est examiné.
[Traduit par la Rédaction]