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XVI. An Account of Moulds for casting Roman Coins found at and near Edington, in the County of Somerset, by the Rev. J. Poole, in a Letter to Charles Joseph Harford, Esq. F. A. S.

Published online by Cambridge University Press:  24 July 2012

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Extract

Having noticed, in Camden's Britannia, an account of some clay moulds for fabricating Roman coins, found about the beginning of the last century at Edington, in the county of Somerset, and understanding, from persons in the neighbourhood, that they still continued to be discovered there, I was induced, some time since, to go thither with a party of friends; and we were fortunate enough to be directed to a spot where, in less than an hour's search, we picked up several hundred of them.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © The Society of Antiquaries of London 1803

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References

page 99 note [a] Gough's Camden, Vol. I. page 71. A reference is made to Aubrey's MSS but I searched for it to no purpose amongst his papers, preserved at the Museum at Oxford: as his MSS, however are not arranged, I may have overlooked it.

page 100 note [b] Phil. Trans. Vol. XLIV. page 557.

page 100 note [c] Phil. Trans. Vol. XXIV. page 2139.

page 100 note [d] “La matiere de ces moules est une argille blancheâtre cuite; leur forme est platte, terminie par une circonference ronde d'un pouce de diametre; leur épaisseur est de deux lignes par les bords, et est diminuée dans cet espace de l'un ou des deux côtex du moule, qui a este cavé par l'ensoncement de la piece de monnoye, dont le type y est reste imprime. On dit de l'un ou des deux côtez du moule, parceque la pluspart ont d'un coté l'impression d'une tête, et de l'autre celle d'un revers, et que, quelques uns ne font imprimez que d'un coté seulement. Chacun de ces moules a un endroit de fon bord ouvert par une entaile ou crenelure, qui aboutit au vuide formé par le corps de la piece imprimée; et comme la forme platte et l'egalité de la circonference de tous ces moules, les rendent propres à etre joints ensemble dans un arrangement relatis des types des têtes, à ceux des revers,. dont ils ont conservé l'impression, et dans une disposition ou toutes ces entailles se rencontrent; on s'appercoit d'abord que le sillon continué par la jonction de ces crenelures servoit de jet au groupe ou rouleau forme de l'assemblage de ces moules, pour la susion de la matiere destinée aux monnoyes. Un lingot de billon, dont la rouille verdâtre marquoit la quantité de cuivre qui dominoit fur la portion d'argent qui y entroit trouve en même temps et au même lieu que ces moules, ne laisse aucun lieu de douter qu'ils n'ayent servi a jetter en sable des monnoyes d'argent plustot que d'or. II paroit par cette description,. et par l'usage que les anciens faisoient de ces moules, que leur maniere de jetter en sonte etoit assez semblable a. la notre, et que ce qu'ils avoient de particulier, etoit la qualité du sable dont ils se servoient, qui etoit si bon et si bien préparé, qu'apres 1400 ans, leurs moules font encore en etat de recevoir plusieurs fusions.”

After producing many arguments to prove that the only legal method of coining among the Romans was with the hammer, the author asks, “Que doit-on juger de ceux-ci, sinon qu'ils ontservi d'instruments a des faux monnoyeurs, du genre de ceux qui joignoient a la contrefaçon parle jet en sable, la corruption du titre, en augmentant considerablement l'alliage du cuivre avec l'argent.; ce qui paroit par la qualité da, lingot qui a fait partie de la decouverte, et qui se rapporte à ce caractere de fausse monnoye que le code Theodosien désigne en ces termes: “Si quis nummum falfà “fusione formaverit, universas ejns sacultates sisco addici præcipimus, ut in monetis “tantum nostris, cudendæ pecuniæ studium frequentetur.” De la vient cette différence notable de titre qu'on ohserve assez souvent dans beaucoup de pieces d'argent, de même revers, et de même epoque, sous un même empereur. Cette maniere de falsisier la monnoye avoit prévalu fur la sourrure dés le temps de Pline, qui remarque qu'elle se pratiquoit avec tant d'adresíe qu'il etoit alors si dissicile de distinguer une piece sabriquée en monnoye d'une jettée en fable par un habile faussaire, que cette connoissance etoit dévenue un art particulier, et qu'il y avoit de ces pieces si bleu imitées, que les curieux en donnoient souvent beaucoupde vrayes pour en acquérir une sresse. Le decadence de la gravûre, qui sous Septime Sévére etoit déja considcrable, et l'alteration qu'il avoit introduite dans le titre des monnoyes, favorisoient de plus en plus les billoneurs et les saussaires, en rendent leur tromperie plus facile; en forte que la quantité de ces moules qu'on a découverts a Lyon en differents temps, fait affez juger qu'il devoit y avoir un grand nombre de ces saussaires. Ce nombre devint depuis si prodigieux dans les villes mêrries, ou il y avoit des préfectures de monnoye, et parmi les officiers et les ouvriers qui y etoient employes, qu'il sut capable de former à Rome, sous l'empereur Aurelien, une petite armée, qui dans la cratnte du chatimcnt dont on les menacoit, se revolta Contre lui, ct lui tua dans un choc, 7000 hommes de troupes recglées.

page 103 note [e] Camden, as before.

page 103 note [f] Described in No. XIV. of this Vol.

page 104 note [f] Henry's History of Great Britain, Vol. II page 435, 2d edit. 8vo.