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Une carte des centres commerciaux de la Chine à la fin du XIe siècle*

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Extract

La carte que présentent les Annales sous bande en fin de livraison, est le résultat d'une collaboration scientifique internationale de grande importance : pour plusieurs raisons qui, sans peine, apparaîtront à nos lecteurs. Elle s'intègre dans un vaste plan de travail connu sous le nom de Sung project (projet relatif à l'histoire des Song) qui a mobilisé, à travers le monde entier, des savants de renom international, spécialistes de la Chine, tels (et notre énumération n'est pas exhaustive) : H. Franke, de Munich ; J. Needham, E. G. Pulleyblank et P. Van der Loon, de Cambridge ; E. A. Kracke Jr., de Chicago ; L. Petech, de Rome ; O. B. Van der Sprenkel, de Canberra ; H. Wilhelm, de Seattle.

Type
Cartographie et Histoire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1957

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Footnotes

*

Indiquons que la carte ci-jointe présente deux erreurs, qui n'ont pu être rectifiées à temps : plus exactement leur correction, obligeant à une nouvelle gravure, aurait été beaucoup trop coûteuse, alors qu'il sera facile à nos lecteurs de faire la mise au point, à peu de frais.

1° K'Ai-feng : le cercle gris représente la valeur exacte que devrait couvrir le cercle noir, correspondant à une recette annuelle de 402 379 ligatures. 2° T'ung (Nantung) doit être supprimé sur la carte principale et le canton (province actuelle du Kiangsu), la taxe commerciale de cette ville étant non pas 50 493 ligatures mais seulement 5 493.

References

page 587 note 1. Publications polycopiées. Fiches bibliographiques 1-65, 1956-1957. — Nien-p'u List (35 p.). — Alphabetical List of Geographical Names in Sung China (iii-192-9 p.), 1956. — Translation of Sung Civil Service Titles (50 p., e dépliants), 1957.

page 588 note 1. Afin d'éviter toute confusion, je me sers ici de la transcription anglaise des mots chinois, employée sur notre carte. Ainsi s'explique la différence, par exemple, entre Sung (transcription anglaise) et Song (transcription française), Wang An-shih et Wang Ngan-che, K'ai-fêng et K'ai-fong, fu et fou (préfecture supérieure), chou et tcheou (préfecture), etc. Ajoutons que la transcription des noms modernes entre parenthèses suit pour des raisons d'opportunité le système un peu particulier de la carte moderne de John Bartholomew. Son, Ltd., Edimbourg. China, Mongolia and Korea.

page 588 note 2. Le Chung-shu pei-tui contenait 125 rubriques en 10 chapitres. Sur les dates exactes de sa rédaction, voir Hsii Tzu-chih Vung-chien ch'ang-pien 287. 16 b-17. et 307. b-6. ; sur son auteur, Pi Chung-yen (1040-1082), le plus grand et le plus consciencieux des statisticiens avant les temps modernes, voir Sùng-shih (” Histoire des Sung ») 281 et, surtout, sa biographie par son frère Pi Chung-yu, Hsi-Vai chi (ca. 1117, éd. Ts'ung -shu chi-ch'êng) 16. 254-258).

page 589 note 1. Sung hui-yao, shih-huo (section économique) 15. 1 a-22 a ; 16.. a-22. et 1.

page 589 note 2. Nous en connaissons d'autres facteurs chiffrés, par exemple l'augmentation considérable des recettes provenant des monopoles d'Etat (gabelle, thé, liqueurs alcooliques, etc.), qui doublent et triplent l'encaisse monétaire et qui ne sont qu'un autre aspect de l'essor commercial. Cf. CH'UAN Han-shêng, « The Relation between Public Revenue and Money Economy during the T'ang and Sung Periods » [en chinois], Academia Sinica, Bulletin n° 20, 1948, p. 189-221.

page 590 note 1. Cf. shigeshi, Katô, « Study on the Taxing of Merehants in the Sung Dynasty », Shina keizaishi kôshô (« Studies in Chinese Economie History » [en japonais], Tokyo, 1953), n° II. p. 176221.Google Scholar

page 590 note 2. Cet aspect paraît avoir échappé à Katô (1880-1946), père des études d'histoire économique au Japon, car il n'en parle pas dans son article cité.

page 591 note 1. Nous avons converti le montant original en monnaie de fer de la taxe commerciale de Ch'êngtu en monnaie de cuivre, sur la base du taux officiel (1. 1,5), de même que tous les chiffres concernant les quatre provinces (Ch'êng-tu-fu, Tzu-chou, Li-chou, K'uei-chou) qui forment l'actuel Ssuch'uan et où la monnaie de fer était en cours. Le taux officiel de la parité cuivre-fer, bien défavorable au Ssuch'uan, était toujours. à 10 (sauf la courte période 1075-1079). Cela signifie que le commerce du Ssuch'uan fut encore plus important qu'il ne paraît sur la carte. Cf. Hino Kaizaburô, « Policy of the Limitation of Iron or Copper Currency to Spécifie Districts under the Northern Sung Dynasty » [en japonais], Tôyo Gakuhô 24 (1936), p. 106.

page 592 note 1. Cf. Sung hui-yao, shih-huo, 16.. b.

page 592 note 2. Voir Sung hui-yao, shih-huo 33. 7a-b (or), 7b-lla (argent), lla-12b (cuivre), 12b-14a (fer), 14a-16b (plomb), 16b-17b (étain), l7b-18b (mercure et cinabre).

page 593 note 1. Cette carte n'aurait jamais pu être publiée sans la collaboration active et amicale de M. T. W. Weng, pour la préparation des matériaux statistiques et la calligraÎ) hie des caractères chinois. de Mme T. Haas, dessinatrice, et de M. D. Holzman, pour ‘identification des noms géographiques et la vérification minutieuse de tous les chiffres. Cependant, le plus grand mérite en revient à MM. Jacques Bertin et Guy Arbellot (Laboratoire de Cartographie de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes). Qu'ils veuillent bien trouver tous ici l'expression de ma vive gratitude.