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Sur quelques formes de la vie rurale à Byzance : Petite et grande exploitation

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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L'Empire byzantin n'occupe pas encore, dans l'histoire économique et sociale du moyen âge, la place due à son importance et surtout à l'intérêt que présente, pour l'historien, une société plus évoluée et, en même temps, plus conservatrice que les autres, reposant sur une armature étatique solide, presque immuable, et un régime rigoureux et uniforme.

Cette étrange carence s'explique, en partie, par le nombre insuffisant des études préparatoires. Nous ne disposons pas encore, en ce qui concerne Byzance, de la série des monographies par lesquelles plusieurs générations d'historiens ont mis en lumière tant d'aspects essentiels de la vie économique et sociale de l'Occident médiéval.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1956

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References

page 330 note 1. Un praktikon type contient en général les éléments suivants : a) la délimitation des domaines appartenant à un propriétaire ou pronoiaire, et le montant de sa superficie exprimé en modioi (lmodios = 800m* environ); — b) les feux des parèques ou autres proscathimènes, attachés au domaine, avec l'énumération, pour chacun des membres de sa famille, de la terre qui lui appartient en propre, des éléments de la puissance de travail (bêtes de labour) et en général de la fortune. Cet ensemble s'appelle stichos. Pour la puissance de travail, les paysans se divisent en trois catégories : ceux qui possèdent une paire de boeufs (zeugarion) appelés zeugaratoi ; ceux qui possèdent un seul boeuf (boldion), appelés boldatoi ; ceux qui n'en possèdent aucun, appelés pézoi ; — c) les impôts et charges qui grèvent la terre et les personnes ; — d) les privilèges fiscaux et autres accordés au domaine et à son propriétaire.

page 332 note 1. Et non pas tenure serçile, qui correspondrait à la censive de l'Occident.

page 333 note 1. Ce document est d'autant plus intéressant que, plus détaillé et plus précis, il donne les véritables petites exploitations des parèques, dans lesquelles entraient leurs propres terres ainsi que celles données par le domanier.