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L'Habitat urbain au Moyen Age

Le quartier de l'Université à Paris

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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L'enquête que nous menons sur les maisons d'un quartier parisien du XIIIe au XVe siècle, et dont nous présentons les premiers résultats, peut aider à résoudre l'épineux problème du nombre des habitants de la capitale au Moyen Age. Tout aspect de l'histoire de la ville passe donc par l'étude de l'élément concret que représente la maison, objet de transaction, lieu de travail ou habitation. L'enquête est donc fondamentale, mais elle n'est guère commode. Aussi n'a-t-elle été que rarement entreprise. L'archéologie, sur ce sujet, ne peut fournir que des indications secondaires. Le dessin général d'un quartier, le tracé d'une rue se survivent de siècle en siècle.

Type
Enquêtes en Cours
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969

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References

page 1196 note 1. Voir en particulier l'article de Madeleine Jurgens et de Pierre Couperie, « Le logement à Paris au XVI8 et au XVIIe siècle. Une source sur les inventaires après décès », Annales E.S.C., 1962, pp. 488 à 500. Les auteurs, ayant constaté cette lacune, proposent pour la combler, des sources et donc une méthode peu appliquable pour la période médiévale. En effet les quelques inventaires que nous avons jusqu'ici rencontrés concernent exclusivement le mobilier.

page 1196 note 2. Jacques Hillairet, dans son Dictionnaire historique des rues de Paris, signale au numéro 3 de l'actuelle rue Volta (t. I, p. 33 et t. Il, p. 658) une maison à colombages de quatre étages qui date de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle. De même subsiste la maison de Nicolas Flamel (t. Il, p. 155-156).

page 1197 note 1. Plusieurs catégories de documents se complètent et peuvent former ainsi la base d'une étude systématique des rues presque maison par maison. Il s'agit des actes isolés de la série S, présentés pp. 2 et 3. On leur adjoint dans la même série les registres divers tenus par les grands établissements ecclésiastiques : « censiers » où le pitancier dresse rue par rue la liste des personnes qui payent fonds de terre et croît de cens; livres d'ensaisinements où sont inscrites, année par année, toutes les opérations immobilières effectuées dans la censive et pour lesquelles le seigneur touche des droits de vente.

page 1198 note 2. A.N., S, 889 B, n° 12.

page 1198 note 3. A.N., S, 56, n° 16.

page 1198 note 4. A.N., S, 1490, n° 17.

page 1198 note 5. A.N., S, 895 A, n° 40.

page 1199 note 1. A.N., S, 889 B, n° 12.

page 1199 note 2. A.N., S, 1508, n° 27.

page 1199 note 3. A.N., S, 896 A.

page 1199 note 4. A.N., S, 896 A.

page 1199 note 5. A.N., S. 896 A.

page 1200 note 1. A.N., S, 113, n° 8.

page 1200 note 2. A.N., S, 1506, n° 10.

page 1200 note 3. A.N., S, 1490.

page 1201 note 1. Rue Sainte-Geneviève, 1289, A.N., S 1493 A.

page 1201 note 2. Rue Saint-Jacques, 1360, A.N., S 900, n° 12.

page 1201 note 3. A.N., S 1088.

page 1202 note 1. A.N., H3 2 787 (1).

page 1202 note 2. A.N., S 889 B.

page 1202 note 3. A.N., S 1492.

page 1202 note 4. A.N., S 1508.

page 1202 note 5. A.N., S 1646, 1 e r cahier, fol. 85 v°.

page 1202 note 6. A.N., S 848 A.

page 1202 note 7. A.N., S 1924, n° 41.

page 1202 note 8. A.N., S 5115 A.

page 1202 note 9. A.N., S 57, n° 5.

page 1202 note 10. A cet égard la rive gauche marque certainement un retard. La Cité et la rive droite étaient plus peuplées et les maisons à plusieurs étages sans nul doute y étaient plus anciennes et plus nombreuses. Dans les documents publiés comme ceux de l'Hôtel-Dieu par Brielleet Coyecques, en 1894, on peut le constater. Le « censier » de 1294 mentionne ainsi dans la Cité, près de l'église Saint-Christophe une maison à trois étages et une autre aussi à trois étages devant l'église Sainte- Geneviève-la-Petite. Une maison mise en location par Nicolas Flamel est décrite dans ses comptes de 1455 (cf. Villain, Histoire critique de Nicholas Flamel, p. 278), avec quatre louages l'un sur l'autre, et une autre demeure rue Saint-Martin comporte sept étages également loués avec cette réserve : le septième étage cessa d'être loué à la Saint-Jean 1450, comme « trop haut et trop pénible à monter ».

page 1203 note 1. A.N., S 5 115 A.

page 1203 note 2. A.N., S 1 490, n° 17.

page 1204 note 1. A.N., S 896 A.

page 1204 note 2. A.N., S 1 646, 1»r cahier, fol. 57.

page 1205 note 1. A.N., S 900, n° 33.

page 1205 note 2. A.N., S 1508, n° 27.

page 1205 note 3. A.N., S 889 B.

page 1206 note 1. A.N., S 897 B (cf. fig. 1).

page 1206 note 2. 1 toise =1,949 m - 1 pied = 0,325 m. Les calculs ont été arrondis puisque les textes donnent toujours les chiffres suivis de la mention « ou environ ». Ces mesures s'entendent « dedens oeuvre », c'est-à-dire à l'intérieur des murs.

page 1206 note 3. A.N., S 891 B (cf. fig. 2).

page 1206 note 4. A.N., S 896 A.

page 1206 note 5. Cf. fig. 3 (ci-dessous p. 1209).

page 1210 note 1. A.N., S 1468, 4” cahier, fol. 46.

page 1210 note 2. A.N., S 893, cf. fig. 5.

page 1210 note 3. A.N., S 1507, cf. fig. 6.

page 1211 note 1. A.N., S 859, cf. fig. 7.

page 1211 note 2. A.N., S 877, cf. fig. 8.

page 1211 note 3. A.N., S 1507, cf. fig. 9.

page 1211 note 4. A.N., S 83 B, Cf. fig. 10.

page 1211 note 5. A.N., S 879.

page 1212 note 1. A.N., S 850.

page 1212 note 2. A.N., S 57, n° 5, cf. fig. 13.

page 1212 note 3. Cf. plan. Cette supériorité s'explique : nous avons vu en priorité les actes de l'abbaye Sainte-Geneviève dont la censive est située dans la partie orientale.

page 1212 note 4. Rue du Petit-Pont, en 1345, une maison à deux étages « plus larges et grans par en haut que par en bas ». (A.N., S 88 B, n° 23.)

page 1215 note 1. A.N., S 889 B.

page 1215 note 2. A.N., S 113.

page 1215 note 3. A.N., S 1491.

page 1216 note 1. A.N., S 87.

page 1217 note 1. A.N., S 1493 A.

page 1217 note 2. A.N.. S 58, n° 1.

page 1218 note 1. Cf. en particulier : Commandant R. Quenedey, L'Habitation rouennaise, étude d'histoire, de géographie et d'archéologie urbaines, Rouen, 1926. Dans cet ouvrage fondamental l'auteur porte cette appréciation parfaitement justifiée pour Rouen (p. 99). La disparition des jardins par la multiplication d'édifices supplémentaires n'intervient qu'aux XVIe et XVIIIe siècles. C'est l'époque moderne et non le Moyen Age qui est responsable des taudis.