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Les fondements politiques et sociaux de la mobilisation économique en Allemagne (1914-1916)*
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
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L'une des conséquences les plus inquiétantes de la « mobilisation totale » durant les grandes guerres de ce siècle a été le triomphe du « decisionism » dans les affaires économiques et sociales. La tendance des nations en guerre à agir uniquement en fonction de l'état d'urgence, à sacrifier leurs réalisations du temps de paix et à jouer avec leur avenir, est si dangereuse qu'il est difficile d'imaginer que les mesures économiques prises en temps de guerre puissent être inspirées par autre chose que le plus grand souci de défendre la nation et la prise en considération objective des exigences de la situation militaire. Gâchis et dégâts résultant de ces mesures sont attribués d'ordinaire à l'état d'urgence; et les fautes, à l'incompétence plutôt qu'à la mauvaise volonté. Bien que l'on reconnaisse généralement l'existence de profiteurs de guerre et de spécialistes du marché noir qui, tels les pillards pendant un désastre, cherchent à tirer avantage de la détresse de la nation, il est sous-entendu que ce sont là des hommes à part, l'exception plutôt que la règle.
- Type
- Mise au Point
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- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969
Footnotes
*
L'auteur tient à exprimer sa reconnaissance au Social Science Research Council pour son aide financière qui lui a permis d'entreprendre les recherches sur lesquelles se base cette étude. Cette étude résume et explore certains thèmes pour lesquels on trouvera une documentation plus complète dans l'ouvrage de l'auteur : Army, Industry and Labor in Germany, 1914-1918, Princeton, 1966.
References
1. Pour une excellente discussion du « decisionism » en temps de guerre, voir Mendelssohn-Bartholdy, Albrecht, The War and Germon Society. The Testament of a Libéral, New Haven, 1937, pp. 40–43, 75-88Google Scholar.
page 103 note 1. Cf. l'ouvrage monumental de Ritter, Gerhard, Staatskunst und Kriegshandwerk. Dos Problem des « MUitarismus » in Deutschland , 8 vol., Munich, 1959-1964 ; I. pp. 13–24 ; II , pp. 148-170Google Scholar.
page 104 note 1. Kehr, Eckart, Der Primat der Innenpolitik. Gesammelle Aufsàtze sur preussischdeutschen Sozialgeschichte im. 19. und 20. Jahrhundert, édité par Hans-Ulrich Wehler, Berlin, 1965, pp. 87–110 Google Scholar. Le professeur Ritter discute brièvement le caractère social du militarisme allemand qui, par ailleurs, ne tient qu'une petite place dans son ouvrage Staatskunsl und Kriegshandwerk, II, pp. 117-131.
page 104 note 2. Kehr, , Primat der Innenpolitik, p. 91 Google Scholar.
page 104 note 3. Reichsarchiv, , Der Weltkrieg 1914-1918. Kriegsrûstung und Kriegswirtschaft, Berlin, 1930, pp. 326–334 Google Scholar. Cf. aussi l'importante étude sur les méthodes de fourniture aux armées par le capitaine BUESSELBERG du Bureau Prussien de la Guerre, faite en 1917, «Nachlass Wilhelm Groener » (microfilmée par les Archives nationales des U.S.A.), 198.
page 105 note 1. Goerlitz, Walther, éd., Regierte der Kaiser ? Kriegslagebûcher, Aufzeichnungen und Briefe des Chefs des Marinekabinetts Admirai Georg Alexander von Millier 1914 bis 1918, Gôttingen, 1959, p. 66 Google Scholar.
page 105 note 2. «Bundesarchiv Koblenz (BA) », « Restnachlass Reinhold von Sydow », n° 265-4, S. 840 f-g.
page 105 note 3. Kehk, , Primat der Innenpolitik, pp. 104–105, 193-194Google Scholar.
page 105 note 4. Deutsche Arbeitgeberzeilung, 9 et 16 août 1914.
page 106 note 1. Redlich, Fritz, « German Economie Planning for War and Peace », Review of Politics, VI, July 1944, pp. 319–326 Google Scholar ; Bowen, Ralph H., German Théories of the Corporative State. With Spécial Référence to the Period 1870-1918, New York and London, 1947, pp. 164–218 Google Scholar.
page 106 note 2. Oberbûrgermeister Peppel, « Die Durchfuhrung von Zusammenlegungen (Stillegungen) in der Industrie wâhrend des Krieges 1914-1918. Darstellung und Beurteilung 1. Teil », Archives du quartier général des forces armées allemandes, Archives nationales des U.S.A., Microcopie T-77, Roll 343, Wi IF 5 2184.
page 107 note 1. Wild von Hohenborn au professeur Zorn, 1er janvier 1917, BA, «Nachlass Wild von Hohenborn, n° 6 ». Cf. également Falkenhayn, Erich von, Die Oberste Heeresleitung, 1914-1916, Berlin, 1920, pp. 2–3 Google Scholar, et Schmidt-Bùckeburg, Rudolf, DOS Militârkabinett der preussisehen Kônige und deutschen Kaiser, Stuttgart, 1922, pp. 395–398 Google Scholar.
page 107 note 2. Kehb, , Primat der Innenpolitik, pp. 107–109 Google Scholar ; Bauer, Max, Der Grosse Krieg im Feld und Ileimat. Erinnerungen und Betrachtungen, Tùbingen, 1921, pp. 24–26 Google Scholar ; Ludendorff fut renvoyé de son poste à l'état-major général en 1912 à cause de son attitude ; cf. également le général Wilhelm Groener à Freiherr von Reischach, 22 juin 1925, «Nachlass Groener», 36.
page 107 note 3. Bauer, , Grosse Krieg, pp. 60–62 Google Scholar et Wrisberg, Ernst von, Wehr und Waffen 1914-1918, Leipzig, 1920, p. 73 Google Scholar.
page 108 note 1. Pour une excellente discussion des bases techniques de la politique de production du ministère, cf. Wtjrtzbacher, Ludwig, « Die Versorgung des Heeres mit Waffen und Munition », de Max Schwarte, éd., Der Grosse Krieg 1914-1918, 10 vol., Berlin, 1921-1933, VIII, pp. 79–81 Google Scholar.
page 108 note 2. Sicbxer, Richard et Tiburtius, Johannes, Die Arbeiterfrage, ein Kernfrage des Wettkrieges. Ein Beitrag zur Erklarung des Kriegsausgangs, Berlin, 1925, pp. 62–65 Google Scholar et Reichsarchiv, , Der Weltkrieg, 1914-1918, 14 vol., Berlin, 1925 ff., II, pp. 370–373 Google Scholar.
page 109 note 1. On peut trouver un compte rendu détaillé sur la politique sociale du ministère de la Guerre de 1914 à 1916, de même que sur celles de la production et de la maind'oeuvre, dans Army, Industry and Labor in Germany, 1914-1918, pp. 73-96.
page 109 note 2. Joachim Tiburtius, qui conseillait le ministère sur les questions ouvrières, était l'élève du professeur Franz Oppenheimer et du professeur Adolf Wagner, et l'assistant du professeur Max Sering, membres importants de la société. Dans une lettre à l'auteur datée du 19 novembre 1962, le défunt sénateur de Berlin pour l'Éducation, Tiburtius, confirma l'influence de la société sur la politique du ministère de la Guerre.
page 109 note 3. Kehr, , Primat der Innenpolitik, p. 108 Google Scholar.
page 110 note 1. Cité par Sichlek, et Tiburtius, , Arbeiterfrage, pp. 18–14Google Scholar.
page 111 note 1. Biisselberg Study, « Nachlass Groener », 198.
page 111 note 2. Un mémorandum très révélateur de la conduite des] industriels du fer et de l'acier fut rédigé par le Bergassessor Alfons Horten à la fin de l'année 1917. Ses conclusions se trouvèrent être justifiées par un comité impartial après la guerre. On peut trouver ce mémorandum et le rapport du comité aux B.A., « Nachlass Mentzel », n° 8.
page 111 note 3. Ibid. Cf. aussi Herzfeld, Hans, Die Deutsche Sozialdemokratie und die Auflôsung des nationalen Einheitsfront im Weltkrieg, Leipzig, 1928, pp. 365–366 Google Scholar.
page 112 note 1. Horten Mémorandum, B. A., «Nachlass Mentzel », 8. Voir aussi la discussion au Syndicat des Câbles (Walzdraht-Verband) du 4 octobre 1916, dans les Historisches Archiv der Gutehoffnungshûtte, n° 3000084-21.
page 113 note 1. Les papiers de l'Association des Industriels allemands du Fer et de l'Acier (Verein deutscher Eisen und Stahlindustrieller-VdESI), et plus particulièrement les procès-verbaux des séances du comité exécutif de 1915 et 1916, sont remplis de ces doléances. On peut trouver ces documents aux B.A., Bestand 13 I.
page 113 note 2. Biisselberg Study, « Nachlass Groener », 198. Voir aussi Sichler, et Tibubtius, , Arbeiterfrage, pp. 10–11, 49-61Google Scholar.
page 114 note 1. « Die Arbeiterfrage im Kriege, insbesondere das Zurückstellungswesen », mémorandum VdESI du 5 novembre 1915, B.A., R 13 1-184.
page 114 note 2. Cf. surtout les séances du comité exécutif VdESI des 24 mars et 16 novembre 1916, ibid., R 13 1/148-149.
page 114 note 3. Ainsi, dans une réunion entre représentants du ministère de la Guerre et leaders de l'industrie lourde, le 15 octobre 1916, ces derniers réclamèrent la mobilisation obligatoire des forces ouvrières civiles mais insistèrent auprès du ministère pour qu'il s'abstienne de créer « toutes sortes de difficultés inutiles » comme de fixer des salaires minimums et de réduire les heures de travail des femmes, B.A., « Nachlass Wichard von Moellendorff » , 58.
page 115 note 1. « Aufzeichnung ûber die Sitzung des Unterausschusses des Kriegsausschusses der deutschen Industrie am 7. November 1914 », Nachlass Gustav Stresemann, 6839, cadres H126925-H126927 (Microfilmé par les Archives nationales des U.S.A.).
page 115 note 2. Discours du docteur J. A. Reichert, 16 novembre 1916, B.A., R 13 1/147.
page 115 note 3. Ibid.
page 115 note 4. Federau, Fritz, Der Zweite Wellkrieg. Seine Finanzierung in Deutschland, Tûbingen, 1962, pp. 15–16 Google Scholar, discute les vues d'Helfferich. En ce qui concerne l'attitude de l'industrie lourde, voir le compte rendu des remarques du principal porte-parole de l'industrie lourde au Reichstag, le docteur Beumer, W., dans Stahl und Eisen, Zeitschriftfûr das Deutsche Eisenhûttenwesen, 16 mai 1918, p. 456.Google Scholar
page 116 note 1. Wrisberg, , Wehr und Waffen, pp. 285–288 Google Scholar.
page 116 note 2. Helfferich, Karl, Der Weltkrieg 1914-1918, 2 vol., II, pp. 277–299 Google Scholar.
page 116 note 3. Horten Mémorandum, B.A., « Nachlass Mentzel », 8.
page 117 note 1. Ritteb, , Slaatskunst und Kriegshandwerk, III, p. 216 ffGoogle Scholar.
page 117 note 2. Ainsi, le comte von Westarp, leader du parti conservateur, trouva « la victoire du chancelier sur Falkenhayn désagraéable à cause du vainqueur », notation du 4 septembre 1916, B.A., «Nachlass Wild von Hohenborn», 2.
page 117 note 3. Cron, Hermann, Invenlar des Reichsarchivs. Die Kriegseisenwirtschaft, Potsdam, 1929 (manuscrit non publié dans le Bayerisches Hauptstaatsarchiv Mûnchen, Abt. IV), pp. 16–18 Google Scholar ; Dierkopp, Herbert, Vorgeschichte, Entstehung und Auswirkungen des vaterlandischen Hilfsdienstgesetses vom 5. Dezember 1916, Halle 1937, Anlage 7, p. 24 Google Scholar ; Helfferich, , Weltkrieg, II, p.p 277–279 Google Scholar. L'importance de la crise des munitions dans le renvoi de Falkenhayn est confirmée par les remarques de Stresemann devant le Comité exécutif du Parti national libéral, le 23 septembre 1917 : « … au moment où l'Angleterre augmentait de vingt à trente fois sa production de munitions, elle était réduite de 50 % dans certaines grandes usines allemandes sur l'instigation de Herr von Falkenhayn… au moment où les industriels désespérés se demandaient ce qui allait arriver, nous avions à répondre à la question : est-il possible de garder un homme qui nous a conduits à une telle situation ? » Voir Reiss, Klaus-Peter, Von Bassermann zu Stresemann. Die Sitzungen des nationalliberalen Zentralvorstandes 1912-1917 (Quellen zur Geschiehte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Erste Reine. Band 5), Düisseldorf, 1967, pp. 344–345 Google Scholar. On peut trouver une copie du mémorandum du 23 août aux Historisches Archiv der Guterhoffnungshûtte, n 30019826/29.
page 118 note 1. Dans le «Nachlass” du colonel Bauer (conservé à la B.A.) se trouve une correspondance considérable échangée entre Bauer et les grands de l'industrie lourde qui démontre ses vues extrêmement réactionnaires et son incroyable penchant pour l'intrigue. Il est bien possible que Bauer ait été l'instigateur du mémorandum des industriels du 23 août comme le prétendait Groener dans Bemerkungen zu dem Kapital ‘Hilfsdienstgesetz und Hindenburg Programm’ in dem 2. Band der Weltkrieg von Karl Hellferkh, « Nachlass Groener », 192-1. Voir aussi Ernst von Wbisberg, , Heer und Heimat, 1914-1918, Berlin, 1921, pp. 165–166 Google Scholar et le comte von Lebchenfeld, ambassadeur de Bavière à Berlin, au ministre-président de Bavière, le comte von Hertling, 24 mars 1917, Bayerisches Hauptstaatsarchiv Mûnchen, Abt, I I , MA 1, n° 958.
page 118 note 2. Bauer, , Grosse Krieg, p. 120 Google Scholar et Ludendorff, Erich, Urkunden der Obersten Heeresleitung über ihre Tâtigkelt, Berlin, 1920, pp. 63–65 Google Scholar.
page 119 note 1. Ludendorff, Erich, Meine Kriegserinnerungen 1914-1918, Berlin, 1919, p. 267 Google Scholar et Cron, , Kriegseisenwirtschaft, p. 35 Google Scholar. On peut se faire une idée de l'importance de Cari Duisberg dans ces questions par la correspondance entre le général Ludendorff et le colonel Bauer dans la collection de ses papiers & la Bayer Archive, à Leverkusen. Dans un télégramme adressé à Ludendorff et daté du 20 septembre 1916, Duisberg disait que « Même ce grand programme… peut être mené à bien si nous arrivons à nous procurer la main-d'oeuvre nécessaire », (Duisberg-Geschàftliches 1916-17), et, dans une lettre de vingt pages à son bon ami, le colonel Bauer, Duisberg louait la nouvelle attitude du Commandement en chef, exprimait son optimisme quant aux nouveaux programmes, mais se plaignait amèrement de la façon dont on avait traité l'industrie, « critiques pointilleuses, recherche des fautes », au lieu « d'être reconnaissant », on cherchait « à pénétrer les plus grands secrets d'affaires de notre économie privée, soit pour inciter les usines plus faibles et moins compétentes à donner de faux rapports ou pour tendre un piège aux usines solides et honnêtes en sondant tous les détails de leurs calculs de prix. » (1. Weltkrieg. Waffen u. Munitionsbeschaffungsamt, Bd. 2, Allgemeine Schriftwechsel A-Z.)
page 119 note 2. Idem, et Wrisberg, , Wehr und Waffen, pp. 285–288 Google Scholar.
page 119 note 3. Notation du 29 octobre 1916, B.A., « Nachlass Wild von Hohenborn », n° 2, et Cron, , KrUgseisenwirtschaft, p. 28 Google Scholar. Le 16 septembre 1916, le ministère de la Guerre organisa une réunion avec les industriels pour restaurer l'harmonie. Ces derniers en profitèrent pour attaquer l'ancienne politique du ministère de la façon la plus sarcastique et la plus insultante. Pour le protocole de cette séance, voir Bayerisches Hauptstaatsarchiv Mûnchen, Abt. IV, MK, K Mob 6, Bd. I, Bl. zu 12.
page 120 note 1. Notation de Stresemann, 16 septembre 1916, « Nachlass Stresemann », 6872, cadres H 130653-H 130656.
page 120 note 2. Notation marginale sur une lettre du député Roesicke datée du 23 avril 1917, B.A., » Nachlass Wild von Hohenborn », 7.
page 120 note 3. Notation du 29 octobre 1916, ibid., n° 2.
page 120 note 4. Ibid.
page 121 note 1. Pour un compte rendu détaillé des origines du programme Hindenburg, du Bureau de la Guerre et de la Loi sur le service auxiliaire qui devait bientôt être discutée, voir les chapitres III-IV de Feldman, Army, Induslry and Labor in Germany.
page 121 note 2. De Bethmann à Hindenburg, 15 octobre 1916, Deutsches Zentralarchiv Potsdam, Kriegsakten 1, Bd. 9, Bl. 160-163.
page 122 note 1. De Reichert à Sorge, 18 novembre 1916, papiers VdESI, BA, R 13 1/88.
page 122 note 2. Ritteb, en parle brièvement dans Staatskunst und Kriegshandwerk, III, p. 417 ffGoogle Scholar.
page 122 note 3. De Groener au Reichsarchiv, 9 avril 1928, « Nachlass Groener », 196.
page 122 note 4. Mémorandum d'Helfferich de la mi-septembre 1916, Deutsches Zentralarchiv Potsdam, Kriegsakten I, Bd. 8, Bl. 254-262.
page 123 note 1. Feijjman, Army, Industry and Labor in Germany, chapitre IV ; Ritter, , Staatskunst und Kriegshandwerk, pp. 431–433 Google Scholar.
page 123 note 2. Ibid. Pour le texte de la loi, voir Feldman, , Army, Industry and Labor in Germany, pp. 535–541 Google Scholar. Voir aussi le débat du 28 novembre 1916 du Comité du Budget de Reichstag, Hauptstaatsarchiv Stuttgart, E, 130, V, Xa. 30, Bd. II.
page 124 note 1. Notes des 25 et 27 novembre 1916, B.A., « Nachlass Moellendorff », n° 51a.
page 124 note 2. Pour le protocole de la séance et pour les propositions Roederji-Lisco, cf. B.A., P 135/1810, Bl. 4a-4b.
page 125 note 1. Pour une discussion détaillée, cf. Feldman, Army, Industry and Labor in Germany, chapitres V-VIII.
page 126 note 1. Ibid., chapitre VIII et Wilhelm Groener, Lebenserinnerungen : Jugend, Generalstab, Weltkrieg, édité par Friedrich Freiherr Hiller von Gaertrijigen, Gôttingen, 1957, p. 367 ff. Le principal conseiller économique de Groener était Richard Merton, industriel métallurgiste à Francfort, et ce fut Merton qui composa le mémorandum de Groener de juillet 1917. Groener reçut aussi l'appui de Ernst von Borsig, industriel de Berlin, et de Rieppel, industriel bavarois. Feldman, , Army, Industry, and Labor in Germany, pp 873–404Google Scholar.
page 126 note 2. Ritter, , Staatskunst und Kriegshandwerk, III, p. 423 Google Scholar.
page 127 note 1. Ibid., pp. 432-433.