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Le cuivre, les Fugger et la Hanse

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Nul n'est mieux placé que le directeur des Archives Fugger pour connaître l'histoire de la célèbre firme d'Augsbourg. Sa solide biographie de Jakob Fugger en portait déjà témoignage. L'ouvrage qu'il vient de consacrer aux rapports des Fugger avec la Hanse se recommande par les mêmes qualités, information extrêmement riche, tirant parti tout à la fois de nombreuses pièces d'archives dispersées et de travaux inédits, exposition tendue dont on serait presque tenté, parfois, de trouver le brillant trop vif. L'histoire des entreprises Fugger dans l'espace hanséatique, et leur naturel conflit avec Lübeck, s'y dissout cependant quelque peu dans l'exposé des péripéties politiques.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1955

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References

page 229 note 1. Jakob Fugger, Kaiser, Kirche und Kapital in der oberdeutschen Renaissance, 2 vol. ; Tubingen, 1949.

page 229 note 2. Gôtz Freiherr Von Polnitz, Fugger und Hanse. Ein hundertjàhriges Ringen um, Ostsee und Nordsee (Schwabische Forschungsgemeinschaft bei der Komm. f. bayer. Landesgeschichte, R. 4, Bd 2, Studien zur Fuggergeschichte, Bd 11, Tubingen, Mohr (Paul Siebeck), 1953 ; in-8°, xiv-236 pages.

page 231 note 1. A défaut de preuve formelle, que seules pourraient fournir, peut-être, des archives russes, il conviendrait au moins de s'interroger sur la vraisemblance d'une telle proposition. Le tsar était-il informé du mécanisme des opérations financières occidentales ? Possédait-il réellement de tels capitaux disponibles ? Jusqu'à plus ample informé l'hypothèse d'une mystification (d'ailleurs indiquée par M. VON Polnitz) semble plus probable.

page 231 note 2. Quelques lapsus : Brôsembro au lieu de Brômsebro, p. 85. La victoire de troupes de Gustave Vasa sur les Lubeckois et le comte Christoph de Holstein est de 1535 et non de 1530. On pourrait relever un manque de clarté dans une allusion à Novgorod, et de façon générale trop peu de précisions en ce qui concerne les monnaies et les unités de mesure alléguées dans les indications chiffrées.

page 231 note 3. Il serait peut-être bon de rappeler ici la place tenue par le cuivre dans l'ensemble des affaires des Fugger, d'après les inventaires analysés par Ehrenberg : en 1527, le cuivre est le plus gros poste au stock de marchandises et sa valeur dépasse celles des mines possédées par les Fugger ; il reste encore au premier rang en 1536 et 1546 et à cette dernière date la valeur du stock de cuivre est supérieure à celle de toute la fortune immobilière. Comme beaucoup des références qui vont suivre, ces données semblent supposées connues par M. von Pôinitz, mais il faut bien les reprendre pour discuter son livre.

page 232 note 1. Friedrich Dobel, Der Fugger Bergbau und Handel in Ungarn (Zlschr. des Histor. Vereins filr Schivaben und Neuburg, 6, 1879). Les quantités et les bénéfices malheureusement ne sont pas donnés par an, mais par exercice : 1495-1504, puis périodes de trois ans, ou plus. Les chiffres de Dobel se trouvent dans l'ensemble confirmés, avec un surcroît de précisions fort intéressantes, par Bechtel, Liesolotte, Die Fugger in Danzig und im nordosteuropàischen Raum, Diss. dactyl., Munich.Google Scholar

page 232 note 2. F. Dobel, Uber den Bergbau und Handel der Jacob und Anton Fugger in Kàrnten und Tirol, 1495-1560 (Z. d. h. V. f. S. u. N., 9, 1882).

page 232 note 3. W. Mollenberg, Die Eroberung des Weltmarktes durch das mansfeldische Kupfer, 1911. Quelques-uns des documents sont annexés à ce remarquable ouvrage, mais la plus grande partie se trouve dans le Urkundenbuch zur Geschichte des Mansfeldischen Seigerhandels im 16 Jahr∼ hundert (Geschichtsquellen der Provinz Sachsen, Bd. 47).

page 233 note 1. Dobel n'indique rien sur les profits antérieurs à 1548. La hausse qu'il enregistre après correspond peut-être aux effets de l'accord de 1548 ; en Thuringe de même, après la fondation du syndicat en 1534, les profits s'étaient substantiellement relevés.

page 233 note 2. Friedrich Bruns, Die lùbeckiscken Pfundzollbûcher von 1492-1498 (Hansische Geschichtsblàtter, 1904-1905, 1907 et 1908.)

page 233 note 3. Kjell Kumlien, Sverige och Hanseaterna, 1953 (Kungliga Vitterhets och Antikvitets Akademiens Handlingar, Dol 86).

page 233 note 4. Lacune dans les notes de M. von Pôlnitz, dont la richesse est remarquable dans l'ensemble : l'importante thèse de Sôderberg, Tom, Stora Kopparberget under Medeltiden och Gustav Vasa, Stockholm, 1932 Google Scholar (avec un résumé en anglais).

page 234 note 1. La meilleure est celle de Gunnar Mickwitz, AUS Revaler HandelsbUchern (Societas Scientiarum Fennica Commentationes Humanarum Litterarum, ix, 8, 1938). Ses vues sur la situation de Liibeck se trouvent résumées et systématisées dans Handelsverbindungen der spàthansischen Zeit (Conventus primus historicorum balticorum, Riga, 1938).

page 234 note 2. Par exemple Koehler, Berta, DOS Revalgeschâft des Lilbecker Kaufmanns Laurens Iserman, Diss., Kiel, 1936.Google Scholar

page 234 note 3. Il suffit de voir la prédominance des Lubeckois dans le trafic de Viborg, dans G. Mickwitz, Die Hansakaufleute in Wiborg, 1558-1559 [Historiallinen Arkislo, XLV, 1939). J'ai maints exemples de leur activité à Narva dans la décade suivante.

page 235 note 1. Très clairement exposé sur un point particulier par R. De Rooveh, VÉvolution de la lettre de change, à compléter par ailleurs avec l'ouvrage de Mickwitz.

page 235 note 2. Claus Nordman, Der Einjluss des oberdeutschen und italienischen Kapitals auf Liibeck und den Ostseeraum (Mitteilungen des Vereins fiir die Geschichte der Stadt Nùrnberg, n° 35). A noter cependant deux Italiens naturalisés à Liibeck au début du xve siècle. Et l'étude de Nordman laisse de côté les relations avec Bruges.

page 235 note 3. Sommaires mais très précieuses indications dans Johannes Papritz, Die Bedeutung des Danziger Staatsarchiv fiir die Handelsgeschichte (Festschrift zur Feier des 25 jâhrigen Bestehens des Staatsarchivs, 1928).

page 235 note 4. M. J. Papritz a consacré sa thèse à un aspect de leur activité : Das stettiner Handelshaus der Loitz im Boisaîzhandel des Odergebietes unter besonderer Berûcksichtigung seiner Beziehungen zum brandenburgischen Kurhause, Diss., Berlin, 1932. Du même historien dont les recherches ont été beaucoup plus étendues que ce qu'il en a publié jusqu'ici, le bref article Loitz dans Handworterbuch des Grenz- und Auslandsdeutschtums, t. III.

page 236 note 1. El Credito de Castilla en el precio de la politica impérial (Discurso leido ante la Real Academia de la Historia), Madrid, 1949. Ce discours annonce et résume les résultats des recherches faites pour le troisième et dernier tome à paraître de son grand ouvrage : Carlos Quinto y sus banqueros.