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La cérémonie de l'entrée a Paris au Moyen Age

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Lawrence M. Bryant*
Affiliation:
Stanford University

Extract

A l'époque médiévale, l'accueil réservé par les villes aux souverains apparaît comme un usage dont les modalités et les symboles varient au gré des régions, des coutumes et des influences. Depuis Vadventus impérial de la fin de l'Antiquité, tous les rituels d'accueil des souverains cherchent à mettre en valeur cet événement, en sortant de la routine quotidienne, et à exprimer symboliquement les idéaux de la communauté. Au cours de la renaissance urbaine du XIIe siècle, on a fréquemment relaté ces réceptions de monarques ou de seigneurs. A partir du XIVe siècle, en Europe, les cérémonies publiques destinées à accueillir les princes prennent une place importante dans les rituels et ne cessent de se développer. En France, à cette époque, le mot « entrée » commence à désigner un rituel aussi bien qu'une action, et des cérémonies de ce type se déroulent fréquemment jusqu'au XVIIe siècle ; elles perdent alors leur éclat et oublient l'héritage symbolique et rhétorique du Moyen Age. A l'époque médiévale, elles servent de support à la créativité et à l'expression de la communauté urbaine ; des innovations surgissent à chaque nouvelle cérémonie.

Summary

Summary

Through a diachronic analysis of ail medieval entrances of kings into Paris, the prominent— but little noticed—popularly generated and constitutional aspects of the entrance ceremony are outlined. The approach shifts the focus from the royal ceremony as involving the king taken apart, to viewing the king as symbol and part and parcel of the political community. Constitutional kingship was represented in processionals, pageantry, gestures, symbolism, as well as pictorially in miniatures. In the course of time, the extraordinary nature of entrances led to creative transformation and synthesis of spontaneous, traditional and official elements. The entrance ceremony was founded on reciprocity and consensus among the socio-legal groups participating therein. It was thus natural that the Paris Parliament began transforming the entrance in a way which would demonstrate that its political position was only second to that of the King. Only in the seventeenth century was the entrance ceremony totally remodeled in accordance with absolute monarchy, imitating ancient practices.

Type
L'Idéologie Royale
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1986

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References

Notes

* Une première version de cet article fut présentée à l'International Conférence on Médiéval Coronations de Toronto ( 31 janvier-3 février 1985). Une bourse Andrew W. Mellon pour l'Université de Harvard, pour l'année 1984-1985, m'a permis de la compléter. Je dois également remercier le Département d'Histoire de l'Université de Stanford pour son soutien financier. Cet article a largement bénéficié des conseils de Ralph E. Giesey, Sarah Hanley et Robert W. Scheller et des discussions que j'ai eues avec Lauraine Attreed et Paula Sanders.

1. Kantorowicz, Ernst H., « The “King's Advent” and the Enigmatic Panels in the Doors of Santa Sabina », Art Bulletin, 26, 1944, pp. 207231,Google Scholar réimprimé dans Selected Studies, Locust Valley, 1965, pp. 37-64. Sabine Maccromack, Art and Ceremony in Late Antiquity, Berkeley, 1981, pp. 1-92. Dotzauer, Winfried, « Die Ankunft des Herrschers : Der furstliche « Einzug » in die Stadt (bis zum Ende des Alten Reichs) », Archiv fur Kulturgeschichte, 55, 1973, pp. 245288.Google Scholar

2. Ce tableau, ainsi que les bases de cet article sont extraits de mon livre à paraître, The King and the City in the Parisian Royal Entry Ceremony, Genève, Droz, sous presse.

3. Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, Roland Delanchenal éditeur, Paris, 1914, t. l , p . 157.

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6. Au VXIe siècle, la forme rituelle et théâtrale de l'entrée et son interprétation sont étudiées par Karl Môsenedor dans Zeremoniell und monumentale Poésie : Die « Entrée solennelle » Ludwigs XIV, 1660 in Paris, Berlin, 1983.

7. W. Dotzauer a noté « Die Verweigerung oder Gewàhrung einer feierlichen Einholung war keine Zeremoniellfrage, sondern eine wichtige Vorentscheidung in der Frage der Anerkennung des Herrschers, denken wir in diesem Zusammenhang an Wahlkandidaten, strittige und Gegenkônige und gebannte Herrscher, denen der Einzug verweigert werden konnte » (” Die Ankunft des Herrschers » 259). L'une des meilleures descriptions d'une première entrée publique en l'honneur d'un roi de France relate celle que firent, en 1127, le chapitre et les citoyens de Bruges. Louis VI et Guillaume Cliton, son candidat à la succession du comte de Flandre assassiné, furent accueillis in sollempni processu regio more par le clergé ; lors d'une assemblée tenue le jour suivant, le roi et le comte jurèrent, sur les reliques, de préserver les libertés du chapitre puis ils promirent de conserver les privilèges des citoyens accordés par le comte précédent. Ce n'est qu'après que les citoyens jurèrent fidélité, loyauté et hommage au roi et au comte : Bruges, Galbert de, Histoire du meurtre de Charles Le Bon, comte de Flandre (1127-1128), introduction et notes par Henri Pirenne, Paris, 1891, ch. 55, pp. 8689.Google Scholar Frédéric Ier considéra comme une grande offense la requête faite par les citoyens romains avant son couronnement en 1155 : Otto de Freising, Gesta Friderici, II, G. Waitz éditeur (MGH, SS rer. germ.), 1912, ch. 29, 148 ff.

8. Petit, Ernest, Entrée du roi Charles Six à Dijon…, février 1390, Dijon, 1885.Google Scholar

9. En d'autres lieux, le clergé occupait une place importante dans les processions hors des murs de la ville ainsi que l'indique clairement Noël Coulet pour la Provence dans « Les entrées solennelles en Provence au xive siècle », Ethnologie française, 1977, pp. 63-82.

10. Comme en 1437, pour l'entrée de Charles VII : « et à la entrée, les bourgeois luy mirent ung ciel sur sa teste que on a à la Saint Sauveur à porter Nostre-Seigneur », Journal d'un bourgeois de Paris, dans Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France, Fr. Michaud et J. J. Poujoulat éditeurs, Paris, lre série, 1837, 3, p. 283.

11. Pisan, Christine de, Livre des fais et bonnes meurs du sage roy Charles V, Solente, S. éditeur, Paris, 1936, pp. 5051 Google Scholar et Livre de paix, dans ibid., appendice 5, p. 198. Il n'existe aucune preuve contemporaine de l'utilisation de l'« espée et le chappel royal » lors des cérémonies d'entrée avant les années 1420, époque à laquelle Christine de Pisan écrivit sa biographie.

12. Noël Coulet attire l'attention sur l'entrée comme « rite d'honneur » (” Entrées en Provence », p. 70), plutôt qu'obligation féodale comparable au « droit de gîte » ainsi que le suggèrent B. Guenée et F. Lehoux (Entrées royales, p. 9).

13. Le paiement des taxes en 1421, 1423 et 1438 révèlent que les corporations dont les membres portaient le dais étaient les plus prospères ; voir Favier, Jean, Les contribuables parisiens à la fin de la guerre de Cent Ans, Genève, Droz, 1970, pp. 2634.Google Scholar

14. Sur cette phrase, Sarah Hanley a le dernier mot : The Lit de Justice of the Kings of France : Constitutional Ideology in Legend, Ritual, and Discourse, Princeton, Princeton Univ. Press, 1983, ch. 1, et « L'idéologie constitutionnelle en France : le Lit de Justice », dans Annales ESC, n° 2, 1982, pp. 32-63.

15. Traduction de B. Guenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 50.

16. Crevier, J. B. L., Histoire de l'Université de Paris depuis son origine jusqu'en l'année 1600, Paris, 1761, ch. 3, p. 113.Google Scholar Le temps consacré, par le roi, à la réception des représentants de l'Université était variable : jusqu'en 1515, cette audience n'avait pas lieu en même temps que les autres au cours de la cérémonie d'entrée.

17. Voir l'introduction et les notes de Farlane, I. D. Mac, dans l'édition facsimilé de l'entrée de 1549 : The Entry of Henri II into Paris, 16 June 1549, New York-Binghamton, 1982.Google Scholar

18. Jean, Joinville, sire de, Mémoires ou histoire de Saint Louis, Gervais, M. éditeur, Paris, 1822, p. 191.Google Scholar La route passait par Montlhéry où se rendaient les Parisiens.

19. Lehugeur, Paul, Histoire de Philippe Le Long, roi de France, Paris, 1897, p. 46.Google Scholar

20. Chronique parisienne anonyme de 1316 à 1339, Hellot, A. éditeur, Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1884, ch. 11, p. 175.Google Scholar

21. Ibid., p. 137 ; mot souligné par moi.

22. A la fin du xme siècle, la fiction légale selon laquelle les villes possédaient une personnalité juridique comparable à celle d'un seigneur était généralement acceptée en France et ce d'après Charles Petit-Dutaillis, essentiellement grâce à l'influence des officiers royaux et à l'application du droit romain ; voir Communes françaises, Paris, 1947.

23. En 1431, le héraut appelé Coeur Loyal introduisit le personnage du génie de la cité qui avait l'apparence de Fama ; elle était accompagnée par « les anciens IX preux et IX preuses » qui rappelaient au nouveau roi anglo-français que « celé ville ainsi famee/Est digne d'estre bien gouverné ». En 1437, il introduisit un simulacre de bataille entre les sept vices et les sept vertus, En 1484, il présenta au nouveau roi les cinq vertus dont la première lettre formait un anagramme de Paris (Paix, Araoxa, Maison, /oye et Sûreté). Voir mon ouvrage, The King and the City, ch. 5.

24. Chronique de Jean II et de Charles V, t. I, p. 27.

25. Froissart, Jean de, OEuvres, Bruxelles, Lettenhove, Kervyn de éditeur, 1867-1877, t 9, p. 554 et t. 14 p. 10.Google Scholar

26. B. Guenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 65.

27. A cette époque, les familles des parlementaires commencèrent à remplacer l'ancienne élite marchande dans les fonctions municipales les plus importantes : cela va du cinquième au cours de l'occupation anglaise à environ les trois quarts des fonctions entre 1440 et 1460 ; Jean Favier, « Paris, place d'affaires au xve siècle », Annales ESC, n° 5, 1973, pp. 1 245-1 279.

28. Sur les tensions de cette période et sur l'assemblée des états, voir Mirot, Léon, Les insurrections urbaines au début du règne de Charles VI, 1380-1383, Paris, 1905.Google Scholar

29. Froissart, Jean de, OEuvres, 1.10, pp. 192200, 497-500.Google Scholar

30. Cronica de Buonaccorso Pitti éditées dans L. Mirot, Insurrections urbaines, p. 180, n. 5. Bien que le discours puisse être apocryphe, il présente, avec précision, les événements qui suivirent la réception et gagna une place dans la tradition de l'entrée.

31. L'entrée servait de cadre à la réconciliation après une rébellion ainsi que le décrit, avec d'excellentes illustrations, le manuscrit de Jean Marot, La magnanime victoire du roy très crestien Loys Xlle… contre les Genevoys ses rebelles, B. N., m. f., ancien fonds, 5 091. Une étude de Robert W. Scheller sur la propagande royale, au cours des dernières années du règne de Louis XII, doit paraître dans Simiolus.

32. Pour l'entrée, voir Thibault, Marcel, Isabeau de Bavière, 1370-1405, Paris, 1903, pp. 109- 166.Google Scholar

33. Une lecture de « Notes historiques extraites de registres du Parlement, 1340-1640 », Archives nationales, U 424, permet une approche rapide des crises politiques, de la ferveur religieuse et des processions urbaines. On note un net développement des processions où apparaît le Parlement dans la période de 1411 à 1440 ; en revanche, on constate leur déclin jusqu'aux années 1550.

34. Fauquembergue, Clément de, Journal, Tuetey, Alexandre éditeur, Paris, 1903-1915, t. I, pp. 264269.Google Scholar

35. Ibid., 2 : 142 et Journal d'un bourgeois de Paris, Alexandre Tuetey éditeur, Paris, 1881, p. 144, n. 4.

36. B. Guenée et F. Lehoux, Entrées royales, pp. 63-70.

37. Ibid., p. 61.

38. Lors de son entrée à Paris, Charles VII confia les clés de la ville au connétable : Enguerrand de Monstrelet, Chronique, L. Douet-D'Arcq éditeur, Paris, 1857-1862, t. 5, pp. 301-302.

39. La miniature reproduite par B. Guenée et F. Lehoux, Entrées royales, révèle un équilibre différent lors de la soumission de Rouen. L'échevin à genoux tend les clés au roi en armure et à cheval tandis que le chancelier qui se trouve, lui aussi, à cheval, fait le geste de la soumission. Un des échevins indique son désir de se relever en levant la main.

40. Voir Couderc, C., « L'entrée solennelle de Louis XI à Paris », dans Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 23, 1896, pp. 125166.Google Scholar

41. Jacques du Clercq, Mémoires, Buchon, J. A. éditeur, dans Chroniques nationales françaises, Paris, 1836, t. 39, p . 155.Google Scholar

42. Pour la description des costumes des rois lors des cérémonies d'entrées voir Ambert Mirot et Bernard Mahieu, « Cérémonies officielles à Notre Dame au xve siècle » dans Huitième centenaire de Notre-DameCongrès des 30 mai- juin 1964, Paris, 1967, pp. 222-290.

43. B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 73.

44. René Choppin, Traité du domaine, livre 3, titre 13, part. 11, p. 471, d'après OEuvres, Paris, 1662. R. Choppin prétendait que les dons ne faisaient pas partie de l'entrée. Au Moyen Age, le cheval était un don commun fait par les hôtes pour honorer leurs invités.

45. B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 128. Charles VII (E. de Monstrelet, Chronique, t. 5, p. 305), Louis XI (J. du Clercq, Mémoires, p. 153) et Charles VIII (B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 110) portaient aussi des heaumes surmontés d'une couronne d'or, mais les documents ne font aucun lien entre symbole et droits impériaux. Sur le symbole, voir Robert W. Scheller, « Ensigns of Authority : French Royal Absolutism in the Age of Louis XII », Simiolus, 13, 1983-1984, pp. 103-111 et « Impérial Thèmes in Art and Literature of the Early French Renaissance : the Period of Charles VIII », ibid., 12, 1981-1982, pp. 55-63. Je voudrais ajouter que dès son apparition au début du XVe siècle, le heaume couronné eut rapidement valeur de symbole juridique des droits supérieurs du roi.

46. B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 73.

47. J. du Clercq, Mémoires, p. 155.

48. Chartier, Jean, Chronique de Charles VII, Auguste Vallet De Viriville éditeur, Paris, 1858, t. 2 pp. 160172 et 198-310.Google Scholar Robert W. Scheller — que je remercie pour l'illustration 6 — décrit la substitution du sceau au roi lors du serment de fidélité de Philippe le Beau en 1499 : « Ensigns of Authority », pp. 128-134.

49. Mauois, E., Histoire du Parlement de Paris de l'avènement des rois valois à la mort d'Henri IV, Paris, y-1916, t. 1, p. 374.Google Scholar

50. Sur la notion d'un ensemble politique comme « corpus moral » voir Kantorowicz, Ernst, The King's Two Bodies. A Study in Médiéval Political Theology, Princeton, Princeton Univ. Press, 1957, pp. 210221.Google Scholar

51. J'accorde quelque intérêt aux acteurs participant aux spectacles de la rue et aux relations qui existent entre les élites, le peuple et la jeunesse dans le chapitre 8 de The King and the City

52. Ibid., ch. 5-9. Voir aussi Elie Konigson, « La cité du prince : premières entrées de Charles VIII (1484-1486) » et Reulos, Michel, « La place de la justice dans les fêtes et cérémonies du xvie siècle » dans Les fêtes de la Renaissance, t. 3, Jacquot, Jean éditeur, Paris, CNRS, 1975, pp. 55, 60 et 71-80.Google Scholar Josèphe Chartrou présente également une étude descriptive des allégories et des vertus associées aux souverains lors des entrées au Xve siècle dans Les entrées solennelles et triomphales à la Renaissance, 1484-1551, Paris, 1928.

53. Sur la transformation de l'esthétique, voir Saulnier, V. L., « L'entrée de Henri II à Paris et larévolution poétique de 1550 », Les fêtes de la Renaissance, t. 1, Jacquot, Jean éditeur, Paris, 1956, pp. 3159;Google Scholar Mcfarlane, I. D., Entry of Henri II, introduction. 54.Google Scholar Gerson, Jean, Vivat Rex, Paris, 1559, pp. 1318.Google Scholar

55. Ibid., p. 10.

56. «Médiéval Constitutionalism : a Balance of Power » dans Album Helen Maud Cam. Studies Presented to the International Commission for the History of Représentative and Parliamentary Institutions, Louvain, 1961, XXIV, réédité dans Studies of West European Médiéval Institutions, Londres, 1978, p. 175.

57. Sur le principe, voir Post, Gaines, « A Romano-Canonical Maxim, “Quod omnes tangit” in Bracton », Traditio, 1954, IV, pp. 195252.Google Scholar

58. Sur le concept, voir E. Kantorowicz, The King's Two Bodies…, en particulier p. 360 ss. Sur son expression rituelle, voir mon ouvrage The King and the City, ch. 3 et 5.

59. Emilio, Paolo, De rébus gestis francorum, Paris, 1539, Livre VIII, f° 165 v.Google Scholar

60. François Belleforest, Harangues militaires et concernant des princes, capitaines, ambassadeurs, et autres manians tant la guerre, que les affaires d'estat, 1595, p. 2 124.

61. B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 116.

62. En 1460, selon Thomas Basin, Louis XI répéta la promesse du couronnement lors de son entrée à Paris, Histoire de Louis XI, Charles Samaran éditeur, Paris, 1963, t. 1, pp. 26-28. Jacques du Clercq note seulement qu'à Notre-Dame, Louis XI « fit le serment tel que les roys de Franche ont accoustumé de faire », Mémoires, p. 158.

63. B. uenée et F. Lehoux, Entrées royales, p. 134.

64. Vauzelles, Matthieu de, Traicte des péages, Lyon, 1550, p. 38.Google Scholar

65. Voir mon commentaire sur ce sujet dans « Parlementaire Political Theory in the Parisian Entry Ceremony », Sixteenth Century Journal, 1976, 7, pp. 15-24.

66. K. Mosenedor, Zeremoniell und monumentale Poésie, op. cit., pp. 64-80.

67. Chastellain, Georges, Traité par forme d'allégorie mystique sur l'entrée du Roy Loys en nouveau règne, dans Œuvres, Lettenhove, Kervyn De éditeur, Bruxelles, 1865, t. 7, pp. 6 et 32.Google Scholar

68. E. H. Kantorowicz, « The King's Advent », pp. 72-74 et K. Mosenedor, Zeremoniell und monumentale Poésie, pp. 26-33.