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II. Les correspondances consulaires modernes (1815-1830)
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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Si les Archives consulaires anciennes ont renouvelé souvent l'histoire économique, il ne semble pas que les correspondances commerciales modernes du Ministère des Affaires Étrangères (les premières étant conservées aux Archives Nationales) aient encore beaucoup été utilisées et même explorées, faute sans doute d'un préalable et sérieux inventaire : nous ne disposons, en effet, jusqu'à présent, que d'un simple répertoire des volumes, catalogue des postes (chronologiquement). Ce que des sondages pour une période déterminée, la Restauration, et dans un espace géographique assez limité (Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Angleterre, et quelques postes des États-Unis) nous ont personnellement appris, paraît cependant digne d'intérêt.
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- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1950
References
page 222 note 3. Nous avons parcouru les volumes suivants : Carlsruhe, t. I (1820-1834) ; Darmstadt, I (1825-1835) ; Stuttgart, I (1825-1833) ; Dresde, I (1810-1829) ;, cf. Leipzig, I (1811-1813) et II (1833-1837), la lacune 1813-1833 se trouvant partiellement comblée grâce au, volume de Dresde ; Munich, I (1819^1830) ; Francfort, I (1811-1834). — Berne, I (1815-1844), très bref jusqu'en 1830V — Anvers, I (1815-1819), II (1820-1824), III (1825-1829) et IV (il83û-1835> ; Amsterdam, Vil (1810-1816), VIII (1817- 1819), IX (1820-1822), X (1822-1825), XI (1825-182% XII (1826-1827), XIII (1823-18295) et XIV (1830) ; Rotterdam, X (1814-1817), XI (1817-1818), XII (1818-1819), XIII (1820- 1822), XIV (1823-1824) et XV (1825-1834). — Londres, XI (1816) à XXIII (1829-1830); Liverpool, I à IV (1815-1834) ; Bull, un volume unique, sans numéro (1800-1824). — Boston, IV et V (1796-1850) ; Philadelphie, IX à XIII (1815-1830) ; New York, IV à VI (1806- 1830) ; Baltimore, I à III (1781-1855). — On notera quelques dates de créations ultérieures de consulats : Mayence (1831), Newcasile (1842) et Chicago (1860). — On n'a pas vu Ostende, “V (1793-1830) ; Norfolk, III et IV (1814-1831) ; La Nouvelle-Orléans, I à IV (1804-1842) ; Washington, I à IX (1805-1830).
page 223 note 1. Consul Despallières, 21 juin 1819, Anvers, I, î° 282. Le 31 août 1822 encore, « le commerce en général est ici dans une stagnation dont on ne prévoit pas la fin », Anvers, II, f° 154.
page 223 note 2. Amsterdam, VIII, f°» 27, 54, 62, 84, 87, 133, 193. — CI. P. Leuiiaiot, « L'émigration alsacienne sous l'Empire et au début de la Restauration », Revue Historique, t. CLV (1930), p. 254-2S0, et Renate Voivmckel, « Ursaclien der Auswanderung gezeight auf badischen Beispielen aus den 18 und 19 Jahrundert, Vierteljahrschrift fur Sozial und Wirtschaftsgeschichte, 37, Stuttgart-Berlin, 1939. — Sur l'émigration wurtembergeoise en 1830-1831, Corr. Corn. Stuttgart, I.
page 223 note 3. 24 mars 1829. Amsterdam, IX, I° 195. Cf. XIV, f° 124 (19 juin 1830). Mais on fait remarquer que « les états d'exportation ne peuvent pas présenter celle qui se fait par les nombreux petits bateaux qui remontent le Rhin, par d'autres qui sortent de l'étendue du Consulat en suivant les canaux intérieurs » et qui doit être d'une grande importance (8 août 1817). Ibid., X, f° 146.
page 223 note 4. 26 août 1826. (XII, fos 15-17.) Suit un aperçu des proportions de la distribution le long des rives du Rhin.
page 223 note 5. 29 juin 1819, VIII, f° 344. Cf. IX, f° 42 (15 juillet 1820).
page 223 note 6. IX, fos 97-141 (1820).
page 223 note 7. XI, fos 102-109.
page 224 note 1. IX, fos 181-199 (Rapport sur le commerce français et étranger dans le Royaume des Pays-Bas en 1823) et f° 261 (30 décembre 1824).
page 224 note 2. Voir les chiffres à l'appui (3 mars 1828). XII, f” 314-315.
page 224 note 3. Rotterdam, XI, f° 2 (18 octobre 1817) et XV, V 34, 49 (26 août 1827 ; 22 juillet 1828). Mais les consuls, vu le secret des affaires, ont bien du mal à se procurer « tout document de mer » (29 février 1820). XIII, f° 5. — Sur le commerce rhénan encore, 5 novembre 1821 (Ibid., f° 59) et 24 février 1823 (XIV, f° 10). — Sur les crises, 10 nov. 1822 (XIII, f° 104), 20 février et 7 juin 1829 (XIV, f°” 62, 81).
page 224 note 4. 26 octobre 1818, XI, f° 99 ; XIII, f° 44.
page 224 note 5. 28 avril 1818, XI, f° 57 ; 15 mai, 1 “ août 1819, XII, fos 63 et 84.
page 224 note 6. Important rapport d'ensemble à ce sujet (31 mai 1825), XV, fos 3-11. Cf. Anvers, III (1825-1829), passim.
page 224 note 7. 28 août 1824, XIV, f° 90 ; 31 mai 1825, 20 juillet 1826, XV, fos 6, 23. Cf. Amsterdam, XI, fos 148-149 (8 octobre 1825). Non sans rivalités sourdes entre les compagnies hollandaises et les Chambres de Commerce de Cologne et Mayence, qui s'associèrent à celle de Strasbourg. Archives de la Chambre de Commerce de Strasbourg, t. XVIII des P. V. (1825-1826).
page 224 note 8. Sur l'ensemble de toutes ces questions, R. Demoulin, Guillaume IM et la transformation économique des provinces belges (1815-1830), 1938 et Yves Schmitz, Guillaume I “ et la Belgique (1945).
page 224 note 9. P. Benaerts, Les origines de la grande industrie allemande. Essai sur l'histoire économique de la période du Zollverein (1834-1866), 1933.
page 224 note 10. Charles Schmidt, « La France a-t-elle eu au xixe siècle une politique économique en Alsace et sur le Rhin ? Revue de Paris, 1924, t. IV, p. 550-560 et » Un projet d'union économique de la France et de l'Allemagne du Sud, Revue Rhénane, 1923 et 1924.
page 225 note 1. Très important mémoire, par exemple, du vicomte de Fontenay : « Sur le commerce du “Wurtemberg et sur l'origine et la formation de l'Association commerciale prusso-bavarowurtembergeoise » (juillet 1831), Stuttgart, I, f°» 135-158.
page 225 note 2. Du vicomte de Ségur, par exemple, long rapport sur les i associations commerciales de l'Allemagne (13 janvier 1830) : Francfort, I, foa 112-120. Nous lui empruntons la citation qui suit.
page 225 note 3. Ibid., f° 118. Voir ses « Instructions commerciales » (décembre 1829), f° 129. Le même volume renferme encore de nombreux rapports sur les unions douanières de l'Allemagne : Mémoire concernant l'Association des douanes et du commerce projeté entre les États du Sud de l'Allemagne (septembre 1827), Stuttgart, I, fos 41-47. Notice sur les relations commerciales de la Bavière et du Wurtemberg (1827) ; Mémoire sur le commerce et les douanes de la Bavière (août 1827), Munich, I, fos 67-73 et 80-102 ; Des intérêts commerciaux en Allemagne en 1831, Darmstadt, I, f°” 270-277.
page 225 note 4. L. Febvre et A. Demangeon, Le Rhin, Problèmes d'histoire et d'économie (1935). « Le Rhin ne devrait former qu'un lien entre toutes les nations », selon une délibération de la Chambre de Commerce de Strasbourg (1e r juillet 1830) réclamant un port franc.
page 225 note 5. De la Gazette Universelle d'Augsbourg, par exemple : 26 mai 1829, Francfort, I, f08 56, 58.
page 225 note 6. 2 sept. 1829 (Carlsruhe, i° 86) et 26 déc. 1829 (Stuttgart, I, fos 80-91).
page 225 note 7. P. V. de la Chambre de Commerce de Strasbourg, t. XVIII (14 et 18 déc. 1826). Sur les Archives privées et l'histoire économique (Exemples alsaciens), voir notre article (à paraître) dans la Revue d'Alsace (1950).
page 225 note 8. Dresde, I, f° 50 (Mémoire sur la foire de Leipzig d'octobre 1824) ; fos 308, 326 (29 septembre, 14 novembre 1829).
page 225 note 9. Ibid., fos 131, 163, 183, 206 (1827-1828).
page 226 note 1. Ibid., fos 170-171 (23 août 1827).
page 226 note 2. Ibid., f° 105 (20 octobre 1825).
page 226 note 3. A. Chabert (Essai sur les mouvements des revenus et de l'activité économique en France de 1798 à 1820, 1949 et Essai sur le Mouvement des prix en France de 1798 à 1820, 1945) ïemarque que les prix en baisse (à cause des transactions forcées dans un court espace de temps) de la foire de Beaucaire influaient, à leur tour, sur les prix annuels « servant de cours pour toute l'année ».
page 226 note 4. Parmi les articles les plus nombreux (en 1824) : cotons, quincaillerie, librairie et papeterie, pelleterie, laines, soieries, porcelaines. En 1825, les exportations françaises qui trouvaient le meilleur débit : soieries, laines et cotons (les indiennes d'Alsace en particulier).
page 226 note 5. Dresde, I, f° 114 (20 juin 1826). Voir les tableaux statistiques (Saint-Michel, 1825), f” 109-110 et (Samt-Mïchel, 1826), f°152-156.
page 226 note 6. Ibid., fos 147,170 (6 février, 23 août 1827).
page 226 note 7. Ibid., f° 238 (avril 1828).
page 227 note 1. Londres, XI, f” 201 (8 août 1816). « Presque toutes les colonies anglaises sont encombrées de marchandises à tel point qu'elles ne trouvent plus d'acheteurs même au-dessous du prix de fabrique… surtout à la Jamaïque » (Liverpool, I, f° 143,17 juillet). Voir le tome II d'Élie Halévy, Histoire du peuple anglais au XIXe siècle.
page 227 note 2. 22 mai 1826. Londres, XX, f° 168-177 (cf. f° 40-41,92, 48-49, 83,146,156, 213).
page 227 note 3. Cf. Humphreys, R. A., British Comular Reports on the Trade and Politics of Latin America (1824-1826), Camden Third Séries, vol. LXIII (Londres, 1940).Google Scholar
page 227 note 4. Londres, XVII (1822) et XVIII (1823). Incident gallophobe au théâtre de Hull, le 22 février 1823 : Hall, f° 178.
page 227 note 5. Sur l'attitude caractéristique de la Chambre de commerce de Manchester à cet égard, Arthur Redford, Manchester Merchants and Foreign Trade (1794-1858), Publications of the University of Manchester, n° 233 (Economie Histarg Séries, n° 11), Manchester U. P., 1934 (p. 131-133).
page 227 note 6. Londres, XVI, fos 259-265 ; XVII, f° 182 (1821-1822) et Liverpool, III, fo 174 (23 juin 1822).
page 227 note 7. Londres, XV, fos 207-208 (1824) ; Liverpool, III, f° 99 (1820).
page 227 note 8. 11 janvier 1825. Londres, XX, f° 7. Cf. fOT 313, 334. Sur la ligne Liverpool-Manchester, 19 oct. 1829, Londres, XIX, fos 164-165.
page 228 note 1. Liverpool, IV, fos 40, 43, 47 et 66. Angrand ne fut remplacé qu'en 1827. Le volume s'interrompt alors jusqu'en 1834.
page 228 note 2. Liverpool, I, f° 188 (1816), II, 83 et 176 (1817 et 1819). Ostende et Anvers constituaient, pour ainsi dire, deux dépôts pour l'introduction des marchandises anglaises en France. Huit, 1° 13 (2 janvier 1816).
page 228 note 3. Baltimore, II, fos 327-337 (17 nov. 1824). Sur le « mauvais esprit des Français de Baltimore en 1816, Baltimore, I, f° 350. De même, « la plupart des Français établis à Philadelphie sont les ennemis de notre gouvernement » (1818). Philmlelphie, XI, 1° 155. On retrouve Pillavoine consul à Philadelphie en 1826 (Ibid., XIII).
page 228 note 4. 7 avril 1816. Philadelphie, IX, fos 253-268. Sur Joleph Bonaparte, Grouchy, Clauzel ; sur Lallemand et la tentative du Champ d'Asile (Philadelphie, IX et X et L'Abeille américaine (1818), journal des rétugiés bonapartistes (XI). Également Philadelphie, XIII (1825), New York, IV (1815-1816), Baltimore, I et II (1816 et suiv.) ; en outre, le voyage de Latayette en 1824 : ibid., II, fos 316-318. Cf. Miss Edith Philips, Les réfugiés bonapartistes en Amérique (1815-1830), Paris, 1923.
page 228 note 5. Philadelphie, IX, fos 270-296.
page 228 note 6. 25 décembre 1818. Philadelphie, XI, f° 155. En 1827-1828, il y eut recrudescence d'émigration (Irlandais, Hollandais, Allemands, Suisses). Philadelphie, XIII, fos 157, 165, 167. Le livre de Ernst, Robert, Immigrant Life in New York City, 1825-1863, New York, 1949 Google Scholar (XVI, 331 p. in-8°), n'est pas encore parvenu à la Bibliothèque Nationale.
page 229 note 1. Philadelphie, XI, fos 157, 220-221 (1818-1819) et XIII, f° 105 (1826).
page 229 note 2. Philadelphie, XII, fos 115-123 (1821). Parti de Brest sur une corvette, Hyde de Neuville, la même année, mettra 58 jours pour parvenir à Norfolk (New York, V, 12 février 1821).
page 229 note 3. Ibid., f° 96 (1826). A peine peut-il citer comme importations françaises les vins de Bordeaux et de Provence « et en petite quantité ».
page 229 note 4. Philadelphie, XIII, f° 270 (12 janvier 1829).
page 229 note 5. Ibid., fos 293, 297, 321-329, 337, 359, 362 (1829-1830). En particulier, traduction française du rapport imprimé fait à la Chambre des Représentants par son Comité d'agriculture sur la culture de la soie aux États-Unis. Domergue fit agir son avocat, S. du Ponceau. 6. Baltimore, I, f° 338.
page 229 note 7. 17 mai 1821. Baltimore, II, f° 177. Dannery était à Baltimore depuis le 22 déc. 1819 (Ibid., f° 138). Mais, à partir de 1829, cette Correspondance devient surtout anecdotique ; elle s'interrompt d'ailleurs de 1827 à 1850. Quant à la Correspondance de Boston (IV et V) entre 1815 et 1830, elle est d'un très médiocre intérêt.
page 229 note 8. New York, V (1818-1821).
page 229 note 9. New York, IV, fos 380-390.
page 230 note 1. New Yofk, Vï, fos 157 et 238-243. Malheureusement, « il existe le plus grand désordre -dans les papiers duConsulat » (19 septembre 1B2BJ). lbid., fo 147.
page 230 note 2. Notice nécrologique sur Jean Zuber fils par Dollfus, Emile, Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse, t. XXV (1853), p. 111–130.Google Scholar Sur l'industrie du papier peint, voir les travaux d'Henri Cixkj»»t. Signalons Phylis Ackbrmahn, Woji papers (New York, 1823) et Naaey Mac Cleiawd., Historié Wedl Papers (Philadelphie, 1.924).
page 230 note 3. Cahiers de la Famille Zuber (X), ronéotypés. La Bibliothèque Nationale ne possède pas la collection complète de ces cahiers. Sur ces sortes de documents, mous remvoyons encore A nota article de la Rwue d'Alsace.
page 230 note 4. « Vers une autre histoire », dans le numéro spécial de la Revue de Métaphysique et de Morale, consacré aux Problèmes de l'histoire (juillet-octobre 1949).