1. 1958 ; 670 pages in-8°.

2. Par exemple Colin Clark, The Conditions of Economie Progress ; Cari von Tyszka, Lohne und Lebenskosten in Westeuropa im 19. Jahrhundert ; L. Bomley, Wages in the United Kingdom in the Nineteenth Century ; Alexandre Baykov, The Development of the Soviet Economie System ; Nicolai A. Voznesenski, The Economy of the U.R.S.R. during World War II.

3. Les chiffres sont donnés indifféremment en livres sterling, dollars ou marks, ce qui est gênant.

1. Hilferding aurait commis cette erreur, parce qu'en Allemagne la phase de l'impérialisme coïncida avec celle de la concentration des entreprises capitalistes. En fait, M. Sternberg esquive le problème du lien entre la création des Cartels et la baisse tendancielle du profit durant la dépression des années 1878-1895. Johann Akerman y fait allusion dans son livre, traduit en français : Structures et cycles économiques, t. II, p. 380.

2. Ainsi pages 79, 217, 278.

3. M. Sternberg doit implicitement admettre l'insuffisance du pouvoir d'achat des masses laborieuses dans les grands pays industriels, état de choses qui rend compte, au moins en partie, du déclenchement des crises dites de surproduction.

4. Expression de Marx, citée p. 38, le mot MM, moulin, désignant aussi l'usine (primitivement hydraulique). Article publié en 1853 par Marx dans le New York Daily Tribune.

5. Il n'empêche qu'à la fin du xix” siècle un capitalisme indien était en voie de formation (voir aussi bien Pannikar, Histoire de l'Inde, que Palme Dutt, l'Inde aujourd'hui et demain).

6. En particulier, dans une lettre à Marx, du 7 octobre 1858 (citée, p. 115).

1. L'auteur ajoute, non sans quelque naïveté, que rien ne fut fait pour enrayer ce processus (p. 156).

2. L'analyse des crises précédentes est assez faible. A la page 53, M. Sternberg se demande si, plutôt que de les imputer à « la nature même du développement du mode de production capitaliste », il ne convient pas de les lier aux obstacles que rencontrait l'expansion capitaliste. Pages 69-70 et 83, il insiste sur cette idée que l'expansion impérialiste contribua fortement à l'atténuation des crises : Rosa Luxembourg le reconnut tout en prévoyant le moment où le capitalisme ne pourrait plus compter sur ce remède (p. 76). En tout cas, notre auteur nie que les crises se soient succédé a à intervalles fixes » (p. 77) alors que pour M. Akerman « la périodicité et la diffusion internationales du cycle de conjoncture apparaissent en fait comme le phénomène de répétition le plus régulier de toute l'évolution économique » (opus cit., p. 248).

3. Passage extrait des premières lignes du Manifeste (cité, p. 645).

1. Les défaillances de la Deuxième Internationale, tant en 1914 qu'en 1918, sont mal expliquées.

2. Il faut signaler que, pas mieux que l'histoire de la pensée socialiste, celle des doctrines plus ou moins conformes au point de vue capitaliste n'est, même sommairement, abordée.

3. Le terme féodal est employé à maintes reprises et souvent sans discernement (p. 11, 13, 29, 40, 135, 139). Est-Ù exact qu'on puisse ranger la Russie au nombre des pays où « le développement industriel était à peu près inexistant en 1850 » (p. 12)? P. 12, il est question de l'expansion capitaliste dans les régions « dont le peuplement restait à assurer » (et l'Extrême-Orient?), etc. — Quelques erreurs : P. 15, au tableau de la hiérarchie des puissances industrielles, à la 5° colonne, il y a lieu évidemment d'intervertir Angleterre et Allemagne. P. 526, on lit que pendant la seconde guerremondiale, dans le Pacifique « les formations effectivement présentes n'atteignirent jamais cinquante hommes à la fois » : pour cinquante mille, sans doute. — La traduction est bonne; mais pourquoi conserver l'expression anglaise de standing de vie, (p. 27, 110)? Le livre de Lénine, Y impérialisme, stade suprême du capitalisme, est porté comme ayant été daté du 6 juillet 1920 ; en fait, il fut achevé en juin 1916 et publié en 1917.