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Comment se sont Créées : Les bastides du Sud-Ouest de la France

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Au XIIIe et au XIVe siècle de nombreux textes nous apprennent la fondation dans le Sud-Ouest de la France de villes neuves appelées « bastides ». « Bastida seu villa nova », « bastida seu populatio »,. les deux expressions reviennent sans cesse. Bastide, en languedocien, désigne proprement une construction, sans plus, et a pris, par extension, le sens de ville en construction, d'où ville neuve ; il a servi aussi à nommer — le cas n'est pas rare — le nouveau quartier ajouté à une ville ancienne. On le rencontre sous la forme « bastit » en Rouergue, « bâtie » en Dauphiné, mais il n'entre qu'exceptionnellement dans la composition des noms des bastides qui rappellent plutôt un personnage important, une ville célèbre, ou une situation favorisée.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1949

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References

page 278 note 1. Curie-Seimbres, , Essai sur les villes fondées dans le sud-ouest de la France aux XIIIe et XIVe siècles, sous le nom générique de bastides (Toulouse, 1880).Google Scholar

page 279 note 1. Bloch, Marc, Les caractères originaux de l'histoire rurale française, p. 14.Google Scholar

page 281 note 1. Gallet, Léon, Les traités de pariage dans la France féodale (Paris, 1935).Google Scholar

page 282 note 1. Carbonne, Haute-Garonne (arr. de Muret).

page 282 note 2. A la fin du XIIIe siècle, la création de la jugerie de Rivière consacra les gains réalisés.

page 282 note 3. Saint-Luc, Hautes-Pyrénées (arr. de Tarlbes, canton de Trie-sur-Baïse).

page 282 note 4. Rabastens-en-Bigorre, Hautes-Pyrénées (arr. de Tarbes).

page 283 note 1. Charles IV le Bel en avait décidé, en 1323, la fondation, mais le sénéchal anglais de Guyenne, tout en encourageant un seigneur voisin à riposter par la fondation de la bastide de Montpezat, attaque Saint-Sardos, la met à sac, pend les officiers français aux panonceaux ornés des fteurs de lys. Charles réplique en ordonnant la confiscation de (Montpezat, mais l'officier chargé d'exécuter la sentence est pris et rançonné. Une; guerre de Gascogne s'ensuivit, qui dura trois ans, jusqu'à la paix qui enleva au roi d'Angleterre les régions d'Agen et de Bazas.

page 284 note 1. Paul Ourliac met en lumière une vaste entreprise de défrichements conduite à partir de nao ipar les Hospitaliers de saint Jean sur leurs terres du Toulousain, de Comminges et de Gascogne.

page 284 note 2. V. notamment Montlezun, Histoire de Gascogne, t. VI, p. 241 et suiv., pariage de Marciac (1298).

page 285 note 1. La renonciation aux privilèges des nouvelles bastides devient, au XIVe siècle, une clause finale de tous les actes notariés.

page 286 note 1. Alphonse de Poitiers, dans toutes les chartes qu'il octroyait, réservait sa superioritas. L. Gallet a noté que cette réserve, générale depuis Philippe le Bel, consistait en fait dans la réserve des cas royaux : ressort, service d'ost, encours de l'hérésie.

page 286 note 2. Un cas exceptionnel est celui de la bastide de Libourne, qui reçut en 1270 une commune dont la charte décrivait des Etablissements de Rouen.

page 286 note 3. D'où l'aspect géométrique du plan de beaucoup de bastides et de leurs abords.

page 288 note 1. Revel, Haute-Garonne (arr. de Castelnaudary).

page 289 note 1. Beaumont-de-Lomagne, Tarn-et-Garonne (arr. de Castelsarrazin).

page 289 note 2. Marciac, Gers (arrond. de Mirande).