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La méthode PICT (Pollution-Induced Community Tolerance)appliquée aux communautés algales : intérêt comme outilde diagnose et d'évaluation du risque écotoxicologiqueen milieu aquatique

Published online by Cambridge University Press:  15 March 2009

A. Bérard
Affiliation:
INRA, Laboratoire Toxicologie Environnementale, UMR INRA-UAPV Ecologie des Invertébrés, Agroparc, 84914 Avignon Cedex 9, France berard@avignon.inra.fr
U. Dorigo
Affiliation:
INRA, Station d'Hydrobiologie Lacustre, 75 av. de Corzent, B.P. 511, 74203 Thonon-les-bains, France
J. F. Humbert
Affiliation:
INRA, Station d'Hydrobiologie Lacustre, 75 av. de Corzent, B.P. 511, 74203 Thonon-les-bains, France
C. Leboulanger
Affiliation:
INRA, Station d'Hydrobiologie Lacustre, 75 av. de Corzent, B.P. 511, 74203 Thonon-les-bains, France
F. Seguin
Affiliation:
INRA, Laboratoire d'Ecologie Aquatique, 65, rue de Saint Brieuc, 35042 Rennes Cedex, France
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Abstract

Pour caractériser l'état d'un écosystème aquatique contaminé par des toxiques il est nécessaire de développer des méthodes d'évaluation des impacts écotoxicologiques, basées à la fois sur l'étude de réponses physiologiques et sur la structure des communautés vivant dans cet écosystème. La méthode PICT (Pollution-Induced Community Tolerance) proposée par Blanck et al. (1988), répond à ces deux critères. Elle est fondée sur l'hypothèse qu'une communauté biologique naturelle est constituée de différents «composants» ayant des sensibilités variables vis-à-vis d'un toxique donné. Ainsi, suite à une exposition à un toxique, les organismes les plus sensibles ne sont plus concurrentiels et sont remplacés par des organismes plus tolérants. La communauté résultante présente alors une tolérance vis-à-vis du toxique, supérieure à celle observée pour une communauté semblable mais n'ayant pas connu de pression de sélection par ce toxique. Cette différence de réponse peut donner une indication sur l'état de pollution des milieux dans lesquels ont été échantillonnées différentes communautés. Le choix du test physiologique pour évaluer la tolérance de la communauté est fondamental car la réponse dépend d'une part, du mode d'action du toxique et d'autre part, des mécanismes à l'origine de la tolérance de la communauté. Il existe peu d'outils de bioévaluation des milieux naturels soumis à des contaminations toxiques, et cette méthode mérite donc d'être développée. Des travaux appliquant la méthode PICT à des communautés variées et dans divers milieux, permettraient de valider la méthode et de résoudre certains problèmes, quant à la détection de la tolérance. Le développement de méthodologies nouvelles pour caractériser la structure et la tolérance des communautés étudiées est fondamental pour progresser dans nos connaissances sur le risque écotoxicologique.

Type
Research Article
Copyright
© Université Paul Sabatier, 2002

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