1. Etude sur le patrimoine de l'église cathédrale de Grenoble du X^e au milieu du XII^e siècle dans Annales de l'Université de Grenoble (Nouvelle Série), Section Lettres-Droit, t, XIII, 1936, p. 1-87.

2. Chemin faisant, M. Didier rencontrait le problème le plus obscur sans doute que posent les anciennes institutions dauphinoises : celui qui a trait au titre comtal revendiqué à Grenoble par la famille des Guiigues, ancêtres des dauphins de Viennois, et au curieux régime d'indivision établi entre ces barons et les évêques. M. Didiier semble incliner à admettre une imféodiation par le prélat ; celui-ci, titulaire du comitatus, aurait dû, bon gré mal gré, accepter de confier à des représentants laïques l'exercice des droits ainsi désignés. Les Gudgues, en un mot, seraient des « comtes épiseopaux », selon le modale dont l'Empire nous offre plus d'un exemple. La solution n'est pas sans vraisemblance. Mais elle eût gagné à être formulée plus nettement. Les « commilitanes » cités p. 7, n. 3, sont visiblement non des « hommes d'armes », mais les vassaux de l'évêque : ainsi que, d'ailleurs, M. Didier semble s'en être avisé plus loin (p. 25).