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Groupe Économique, Groupe Religieux : Les Tisserands de Valenciennes au XIVe Siècle1

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Georges Espinas*
Affiliation:
Archives des Affaires étrangères, Paris
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L'économie lainière médiévale de cette ville du Hainaut qu'est Valenciennes, pour être moins connue, moins classique que la draperie flamande urbaine, parait presque aussi digne d'intérêt et d'étude que sa voisine. Malgré les pertes, probablement assez fortes, des archives locales, on peut dire que, grâce, en particulier, à quelques registres heureusement conservés, les textes de la draperie y forment un ensemble d'une richesse qui n'est pas sans rappeler celle de métropoles telles qu'Arras, Douai, Gand, Saint-Omer ou Ypres. Cependant, ils sont encore presque tous inédits et n'ont donné lieu à aucune étude. Un peu plus récents en moyenne que les pièces similaires de la Flandre française, qui remontent au xme siècle, ils correspondent plutôt à l'époque des actes de la Flandre flamingante, c'est-à-dire au siècle suivant, exactement, à peu d'exceptions près, à ses deux premiers tiers.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1930

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Footnotes

1.

Communication faite au Congrès de la Société d'Histoire du Droit des pays flamands, picards et wallons, tenu à Lille, les 11-12 février 1929. — Nous exprimons nos respectueux remerciements à Dom U. Berlière et à Mr le Chanoine Léman des renseignements qu'ils ont bien voulu nous communiquer pour cette étude.— Mr Hénault, Bibliothécaire de la ville de Valenciennes, a eu également l'obligeance, dont nous lui sommes très reconnaissant, de nous communiquer à Paris le précieux manuscrit de Simon Le Boucq.

References

page 48 note 2. En dehors d'une vingtaine de documents isolés — exactement 22, — qui se succèdent de 1283 à 1403 et qui appartiennent avant tout aux Archives et à la Bibliothèque locales, les deux registres se trouvent également l'un aux Archives (HH 228. — 1297-1342), l'autre à la Bibliothèque (Ms. 931 (anc. 682)i — 1344-1368).

page 48 note 3. Sur 450 documents environ, — la majeure partie est courte, — 10 seulement paraissent être publiés.

page 49 note 1. Arch. de Douai, reg. AA9 3. Voir U. Espinas et H. Pirenne, Recueil de documents relatifs à l'histoire de l'industrie drapière en Flandre, t. II, p. 3.

page 49 note 2. Arch. d'Ypros, Li livres de toutes les eures (Dctr. guerre 1914). Voir G. Espinas et H. Pirenne, Recueil, t. III, p. 446.

page 49 note 3. Voir p. 48, n° 2.

page 49 note 4. Arch. de Valenciennes, HH 429.

page 49 note 5. Bibl. de Valenciennes, nos 692-695 (anc. 541).

page 49 note 6. Édit. Caffiaux, Essai sur l'organisation militaire de la ville de Valenciennes, note P, p. 137-138 (Mém. histor. sur l'arr. de Valenciennes, t. 5, Valenciennes, 1878).

page 49 note 7. C'est la pièce que nous étudions et que nous publions en appendice, p. 60.

page 49 note 8. Voir Espinas, G., La draperie dans la Flandre française , II, p, 877 et suiv.Google Scholar

page 49 note 9. Saint-Siulve « d'ales V. », comme le dit l'acte de 1337, actuellement commune du canton de Valenciennes, dont il n'est éloigné que d'un km., d'après l'indication précédente de nature géographique, devait être au moyen âge, ainsi qu'il l'est maintenant, une sorte de faubourg de la ville voisine.

page 50 note 1. § 1

page 50 note 2. Voir abbé A. Julien, Histoire et culte de N. D. du Saint-Cordon, patronne de Valenciennes, Valenciennes, 1886, in-4°, particulièrement p. 15-21. Bauchond, Joindre M., Mémoires de la procession de la cille de Valenciennes composés par Sire S. Le Bourg…, en 1653 , Valenciennes, 1908, in-8°, pl.Google Scholar

page 50 note 3. §2, 3, 5, 10.

page 50 note 4. § 1, etc.

page 50 note 5. § 6.

page 50 note 6. § 1, 6.

page 50 note 7. § 6.

page 50 note 8. §8.

page 50 note 9. Ibid.

page 50 note 10. § 9.

page 50 note 11. § 6.

page 51 note 1. On doit du moins le supposer et l'admettre.

page 51 note 2. § 1.

page 51 note 3. §2.

page 51 note 4. Ibid.

page 51 note 5. § 3.

page 51 note 6. § 4.

page 51 note 7. Ibid.

page 51 note 8. § 7.

page 51 note 9. §5.

page 51 note 10. § 10.

page 52 note 1. Une disposition d'un règlement inédit d'origine urbaine du 11 juillet 1367, concernant l'apprentissage dans le métier des tisserands et insérée dans l'un des deux registres cités plus haut, est ainsi conçue : «Encore est-il ordenet… qu'il ne soit nus… qui prenge ne boiche d'un aprentich a prendre que 30 s. pour toute le caritet, dont li maistres en paiera les 20 s. et li aprentis les 10 s. » (Bibl. de Valenciennes, ms. 931, fol. 32 v°). « Caritet » doit avoir ici, semble-t-il, une signification non pas personnelle, mais réelle, et indiquer non pas l'organisation charitable, la confrérie en un mot, mais la taxe charitable, sociale : « on prend pour toute la taxe, etc. »

page 52 note 2. Lo Boucq-Prignet, chap. 81, p. 200.

page 52 note 3. C'est du moins l'impression générale que nous avons pour la Flandre. Mais il est évident que dans cette partie de l'histoire urbaine, — et qui dit histoire urbaine dit bien entendu histoire locale, — comme dans les autres, on n'arrivera à des résultats définitifs que par des travaux d'histoire locale encore aussi complets que possible. Les généralités sont prématurées et dangereuses.

page 52 note 4. Voir plus haut.

page 53 note 1. Espinas, G., La draperie dans la Flandre , t. II, p. 675 et suiv.Google Scholar

page 53 note 2. Voir plus haut.

page 55 note 1. Le Boucq-Prignet, p. 200, col. 2.

page 55 note 2. Voir à Bruxelles, au XVe siècle, pour l'assistance des corporations aux processions, Marez, Des, L'organisation du travail à Bruxelles au XVe siècle. Bruxelles, 1904, p. 433 Google Scholar (Extrait des Mémoires couronnés et autres mémoires p. par l'Académie royale de Belgique, t. XLV, 1904).

page 56 note 1. §6.

page 56 note 2. § 8, fin.

page 56 note 3. Voir au besoin 6. Espinas, Les finances de la commune de Douai, p. 222.

page 57 note 1. Sur cette obligation, nombreux détails dans DES Marez, Ouv. cité, p. 428-429.

page 57 note 2. Voir G. Espinas et H. Pirbnne, Les coutumes de la guilde marchande de Saint-Omer, passim dans Le Moyen Age, 1901.

page 57 note 3. §9.

page 58 note 1. Voir peut-être un don de cette nature signalé par Le Boucq à la tin de sa note plus loin.

page 58 note 2. § 5.

page 59 note 1. I i, 10.

page 59 note 2. De là, en effet, l'emploi possible et tout au moins indirect, du terme de « carité » que nous hésitons cependant, encore une fois, à attribuer à la confrérie même ; voir plus haut.

page 59 note 3. Matth, IV, 4. — « La VIecivile et la vie religieuse s'imprégnaient l'une l'autre au moyen âge et l'artisan, après avoir soigné ses intérêts matériels, se retrouvait à l'église pour vaquer à ses devoirs religieux. Cependant, il no s'y trouvait pas seul, niais la corporation tout entière s'y rencontrait. Elle avait érigé le travail d'avancement spirituel en travail collectif. » DES Marez, Ouv. cité, p. 425.

page 60 note 1. Voir Espinas, G., La vie urbaine de Douai, t. II, p. 587 Google Scholar, 998-1010 ; La draperie dans la Flandre, t. II, p. 654-657.

page 61 note 1. P. 502.

page 62 note 1. P. 503.