page 499 Note 3. Le monachisme clunisien des origines au XV^e siècle : vie intérieure des monastères et organisation de l'ordre. T. I^er : L'abbaye de Cluny; les monastères clunisiens. T. II : L'ordre de Cluny. — Le temporel et la situation financière des établissements de l'ordre de Cluny du XII^e au XIII^e siècle, particulièrement dans les provinces françaises. Ligugé, Abbaye Saint-Martin et Paris, A. Picard, 1935 ; 3 vol. in-8°, XLIV-429, VIII-307 et XVI-190 p. (ThèsesLettres Paris et Archives de la France monastique, t. XXXIX, XL et XLI). A noter, au t. II, une utile liste des établissements clunisiens. Du même auteur, déjà, précédemment : Le domaine de l'abbaye de Cluny aux X^e et XI^e siècles (Paris, 1923).

page 500 Note 1. Dans l'étude sur le recrutement des moines, on regrettera l'absence de tout effort de classement d'après l'origine sociale. La recherche eût certainement été possible, au moins pour les abbés.

page 501 Note 1. Çà et là, dans cette partie, quelques incertitudes de terminologie. Je n'aime guère, appliqué au moyen âge, le mot de « propriété », et il m'a semblé qu'à propos de la dispersion de la fortune terrienne monastique le « domaine utile » et le « domaine direct » — pour employer des expressions tardives — n'étaient pas toujours assez nettement distingués. J'ai souvent protesté contre l'emploi de l'expression « demi-libres » ; Mr de Valous dit, plus bizarrement encore, «demi-serfs » (p. 129). Faut-il le répéter ? Cette notion était absolument étrangère aux hommes du temps et en faire usage équivaut, pour nous, à renoncer à comprendre leurs classifications sociales. Dans le paragraphe sur le manse, je me demande s'il ne s'est pas introduit, par endroits, quelque confusion entre les deux sens de mansus : exploitation agricole et simple maison, avec son jardin ; cette dernière acception a vécu en Bourgogne — où l'on disait, en français, « meix » — beaucoup plus longtemps que la première. Une broutille enfin. Pourquoi parler d'« Odon » de Cluny ? Disons-nous le roi Odon ? Le vrai nom, de part et d'autre, est Eudes.

page 501 Note 2. A. Bernard et A. Bruel, Recueil des chartes, t. V, n° 4143.