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Types of Urban African Marriage in Kampala

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

This paper analyses factors affecting the variable character of urban marriage patterns in the predominantly African city ward of Kampala East, Uganda. Kampala city comprises two other wards, both of which accommodate considerable proportions of Asians and Europeans. Skirting the west and south of the city is the Kibuga, meaning capital in the local vernacular, Luganda. The Kibuga, like Kampala East, is also predominantly African. The city and Kibuga are administratively and culturally highly distinct. The city has its own council and is the nation's capital. The Kibuga is the capital of the quasi-autonomous kingdom of Buganda. The latter is alternatively a province of Uganda.

Résumé

TYPES URBAINS DE MARIAGE AFRICAIN A KAMPALA

La plupart des émigrants urbains à Kampala appartiennent à des sociétés soit politiquement centralisées soit non centralisées. Une troisiéme categorie, plus réduite, comprend les Nubi, Musulmans.

Le mariage, dans les populations tribales non centralisées, suit une filiation agnatique locale et comporte l'apport d'une dot, importante mais recouvrable, qui transfère au mari ou à son groupe les droits sur les éventualites reproductrices de la femme. A la ville, les agnats ont un intérêt collectif à surveiller leurs femmes, sceurs et filles. Dans les populations tribales centralisées, le mariage est contracté entre individus, sans tenir compte spécialement des agnats. La dot est peu importante mais non recouvrable et elle ne transmet pas au mari les droits sur la progéniture. Les enfants de la femme peuvent être revendiqués par celui qui les a engendrés. A la ville comme dans les zones rurales, les situations les plus répandues continuent à être la cohabitation hors du mariage et la séparation conjugale. Les femmes, sœurs et filles ne sont pas surveillées.

A Kampala, les gens distinguent entre unions conjugates (ou ‘mariages’) permanentes et temporaires. L'on admet que des unions ‘temporaires’ puissent devenir ‘permanentes’. Les émigrants originates de tribus non centralisées sont opposés à la fois aux unions temporaires et aux unions intertribales et peu d'entre eux en réalisent. Ils préfèrent arranger les manages selon les traditions rurales. Les émigrants originaires de tribus centralisées ne sont pas opposés aux unions temporaires et intertribales qui apparaissent fréquemment. Ils ne manifestent pas de préférence pour le mariage rural traditionnel. Ils n'empêchent pas les femmes de cohabiter avec des hommes d'autres tribus. La plupart des unions intertribales temporaires qui deviennent permanentes s'observent entre époux provenant de tribus centralisées. Il en existe un très petit nombre entre une femme faisant partie d'une tribu centralisée et un ‘mari’ d'une tribu non centralisée. Ainsi, si des hommes originaires de tribus non centralisées peuvent cohabiter avec des femmes originaires de tribus centralisées, l'inverse ne se produit pas.

Les Nubi pratiquent une exclusivité similaire à celle des populations tribales non centralisées. Un non Nubi doit devenir Musulman avant d'épouser un Nubi. Les Nubi et les populations tribales non centralisées ne pratiquent pas d'intermariages. Les populations centralisées laissent une liberté plus grande dans le choix des époux. Aussi figurent-elles dans la plupart des unions intertribales et interethniques, à la fois temporaires et permanentes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1966

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References

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