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Some Notes on the Political Organization of the Venda-speaking Tribes

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The following notes are based mainly on information collected by the writer at Mbilwi (‘Sibasa’) from members of Mphaphuli's tribe, and at Tshakhuma (‘Tshakoma’) from members of Madzivhandila's tribe, and supplemented elsewhere in the Venda area. Obviously, over such a large region, a number of variations from the norm here indicated may be expected to exist; but it is thought that what is here given represents in substance, if not in all details, Venda law and custom in respect of this sphere of this people's life

Résumé

ORGANISATION POLITIQUE DES TRIBUS PARLANT LE VENDA

L'organisation politique de ces tribus est semblable à celle des voisines. Only fait la même distinction entre le groupement politique, la tribu et les groupes sociaux, famille et clan. Le groupe politique le moins important comprend un ensemble de families appartenant d'habitude, mais pas nécessairement, au même clan, et qui vivent chacune dans un endos enfermant plusieurs maisons. A sa tête est placé un chef dont la fonction est plus ou moins héréditaire bien que sa nomination soit dans une certaine mesure soumise à l'agrément du chef de la tribu. Les pouvoirs de ce personnage sont étendus, mais limités aux affaires les moins importantes, les autres devant être soumises à une autorité supérieure. II est assisté par un conseil de notables.

Le district est la seconde unité politique, il est formé de plusieurs groupes du premier degré et son organisation est pareille à la leur. A sa tête est placé un chef qui peut être un homme ordinaire ou appartenir à une famille de chef, dans l'un ou l'autre cas il porte un nom particulier. Sa fonction, analogue à celle du chef de village, est d'habitude héréditaire. Les privilèges, droits et pouvoirs d'un chef de district sont aussi comparables à ceux d'un chef de village bien que plus étendus.

Le groupe politique le plus important est la tribu, commandée par un chef réunissant en théorie et en pratique tous les pouvoirs politiques dans sa main. Les Venda diffèrent de leurs voisins, en ce qu'ils considèrent beaucoup plus que ceux-ci leur chef comme ayant un caractère sacré, ce qui contribue à accroître son autorité. Cependant ce n'est en aucune manière un tyran, car ses pouvoirs sont limités par les cérémonies, les traditions, les usages, les méthodes et aussi par le fait qu'il s'assure toujours de l'appui de son conseil et, en fait, des membres les plus importants de la tribu.

Chez les Venda la situation des femmes est supérieure à celle qu'elles occupent parmi les peuplades voisines et cela se marque même dans l'organisation politique. La sœur aînée d'un chef de groupe évolue dans une sphère bien définie et possède une influence considérable. Les femmes héritent, et succèdent à la fonction, lorsqu'il s'agit de petites chefferies ou de groupes, et cela non seulement en l'absence d'héritiers masculins, mais régulièrement et d'après le droit qui leur est reconnu.

Toutefois la succession normale est en ligne masculine et elle est invariablement telle pour le commandement de la tribu. On observe également la règle d'ancienneté en ce qui touche le ménage et les individus, pour le premier elle est déterminée par l'époque du mariage. Mais deux pratiques semblent en opposition à cette loi, ainsi une femme qui est cousine croisée de son mari (fille de son oncle maternel) a la préséance sur les autres épouses, quelle que soit l'anteriorité de leur union. De même pour le chef, la première femme, celle qui a été obtenue par paiement prélevé sur les fonds de la tribu, a toujours le premier rang, qu'elle ait été la premiere épouse ou non.

Autrefois le règne d'un chef impopulaire pouvait être interrompu par le poison, aucun autre moyen n'étant utilisable à cause de la prérogative sacrée du chef qui empêchait de répandre son sang ailleurs que dans un combat. On pouvait aussi fake des tentatives pour le déposer, mais le procédé le plus ordinaire pour s'en débarrasser était pour les mécontents de faire une sécession.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1930

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References

page 306 note 1 South African Journal of Science, vol. xxiv, 1927, pp. 486–95.Google Scholar

page 311 note 1 South African Journal of Science, vol. xxv, 1928, pp. 427–32.Google Scholar

page 320 note 1 Ramaremisa Tshivhasa died in February 1930.