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Social Systems of Africa

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The study of the social problems of Africa demands primarily a definite knowledge of the actual state of affairs, of the facts which to-day represent the fundamental conditions determining the direction in which the life of the natives is developing. It is not a question of one single manifestation or another, since whatever we may find anywhere as custom or practice is only part of an entire system, intimately connected also with the intellectual life of the people.

Résumé

SYSTÈMES SOCIAUX AFRICAINS

Pour dégager la conclusion d'un article précédent relatif aux problèmes sociaux, il convient de ramener la diversité des manifestations de l'organisation sociale à un certain nombre de types principaux, qui ne sauraient être déterminé's par la considération plus ou moins arbitraire de qualités spéciales appartenant à des peuples semblables, mais bien par le choix de manifestations sociales caractéristiques.

Les types seront caractérisés principalement par: 1° les moyens de se procurer la nourriture et l'état des techniques; 2° la division politique. Une telle classification n'épuiserait naturellement pas tous les facteurs importants pour la conformation sociale. L'établissement des groupes et leurs destinées historiques ne pourront souvent être traités conclusivement faute de données suffisantes. Cependant on tentera toujours d'envisager brièvement les caractéristiques choisies en considérant leur origine et leur passé; chaque fois que les éléments rassemblés le permettront on esquissera l'accommodation des représentants du type étudié et les changements survenus en raison de l'importation de la vie économique européenne dans certains domaines.

On tentera de réaliser un groupement en 10 types dont les 5 premiers sont décrits ci-après:

(1) Tribus de chasseurs et trappeurs chez lesquelles les femmes récoltent des fruits et des racines: (a) habitants des déserts et des steppes représentés par les Berg-Dama du Sud-Ouest-africain: (b) les tribus de pygmées des forêts de l'Afrique centrale, de petites communautés sans aucune organisation sociale, mais où une distinction personnelle et sociale se constate. Ces populations sont déjà influencées sans aucun doute par les civilisations étrangères.

(2) Tribus anciennes du Sahara (Tamgak) se livrant a l'élevage des moutons et des chèvres et parmi lesquelles les femmes font la cueillette.

(3) Les hommes chassent, gardent les moutons et les chèvres, les femmes cultivent des jardins et élèvent de la volaille. Une distinction d'ordre aristocratique et ploutocratique y prend naissance, comme chez les Pangwe de l'Ouest-africain choisis comme types représentatifs.

(4) On peut sûrement prendre les Boloki du moyen Congo comme exemple d'un peuple formé de différents élénents. Chez eux les hommes sont chasseurs et trappeurs et les femmes cultivent des jardins, mais en dehors de cela il s'est constitué des métiers familiaux, et ce qui est plus remarquable un commerce. La société dans ses différentes couches se rattache à l'aristocratie ploutocratique des chefs de famille par un système compliqué de dettes. Un pourcentage élevé de la population se trouve dans un état de dépendance servile.

(5) Les populations pastorales seront l'objet d'un assez grand nombre de distinctions. Parmi les pasteurs du Sahara, les hommes sont adonnés spécialement à l'élevage des chameaux et des ânes, tandis que les femmes, dont la situation est plus favorable, s'occupentdes moutons, des chèvres et préparent le fromage. Chez les Touareg, il s'est constitué avec le temps des degrés sociaux en rapport avec le métissage avec d'autres tribus, ce qui n'a pourtant permis qu'une contribution relativement faible à la civilisation. Ces tribus berbères sont avant tout des commerçants et des pillards de grand style. Il est remarquable que le chameau, la principale richesse locale, et si important pour les entreprises commerciales, n'a été employé en quantité qu'au début du moyen-âge. L'activité des artisans se borne à l'équipement de ces animaux de selle ou de charge, la confection de vêtements, de nattes, au travail du cuir et à la poterie, elle s'étend aussi au travail du fer et des bijoux d'argent. La nourriture se compose en majeure partie de fromage, du mil, de diverses graminées et des dattes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1929

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References

page 223 note 1 Vedder, , Die Bergdama, 1923.Google Scholar

page 225 note 1 Cf. Schumacher, in Anthropos, 23, 1928, 34.Google Scholar

page 226 note 1 Rodd, , People of the Veil, 1926, p. 307.Google Scholar

page 226 note 2 Op. cit., pp. 52, 307 ff.

page 226 note 3 Die Pangwe, 1913.

page 232 note 1 Among Congo Cannibals, 1913.

page 238 note 1 Rodd, , The People of the Veil, 1926.Google Scholar