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Property among the Ciga in Uganda

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

This is an account of property-holding among the Ciga, who live in the mountain highlands of western Uganda and northern Ruanda. When British dominion over them was established the Ciga were independent. They were even then resisting attempts at conquest from Ruanda, and were themselves pressing against their northern neighbours. Unlike most peoples of the region, the Ciga were not ruled by Hamitic overlords.

Résumé

LA PROPRIÉTÉ CHEZ LES CIGA

LA PLACE DES SOTHO DU TRANSVAAL NORD-ORIENTAL DANS LE COMPLEXE DES BANTOUS DU SUD

Avant l'arrivée des Anglais, la proprieté du sol appartenait individuellement au Chef de maison chez les Ciga du Ruanda septentrional et de l'Ouganda occidental. Ces families réduites faisaient partie de groupements patriarcaux plus grands, mais ils étaient indépendants à beaucoup d'égards. L'agriculture était la principale ressource; bien que l'élevage fut pratiqué, il n'avait pas la même importance que dans les tribus voisines.

Les chefs de famille possédaient leur Kraals, leurs instruments, armes, récoltes, leurs grand et petit bétail et aussi la terre cultivée. Le possesseur avait le droit de garder ce qui lui appartenait, même sans en user en dépit de la gêne qu'il pouvait ainsi causer à d'autres; il avait aussi la faculté de prêter, de donner, de vendre ses biens.

La filiation en ligne paternelle constituait une sorte d'autonomie. Ses membres s'aidaient les uns les autres à travailler leurs parcelles mais ils n'avaient pas la propriété en commun. En général les voisins étaient de même filiation, mais pas toujours, surtout en raison des querelles d'héritage qui les séparaient souvent. Toutefois leurs parcelles n'étaient pas immédiatement voisines à l'intérieur des superficies individuelles qu'ils revendiquaient. Le pâturage, la recherche du bois de chauffage, la chasse étaient pratiqués en commun par n'importe qui sur toutes les surfaces qui n'étaient pas cultivées.

Les chefs de maison organisaient leurs activités et ne devaient à personne du travail ou des biens, sauf contre une valeur équivalente. Même lorsque le labeur était effectué par un groupe, la coopération était volontaire et bien payée. Le travail d'un chef de maison pour d'autres n'avait aucune importance économique. Il existait quelques esclaves et des serviteurs contractuels. Les membres de la famille étaient tenus d'aider leur chef.

Il n'était pas permis aux femmes de posséder des biens personnels, mais elles avaient souvent une influence considérable indirecte. Chaque co-épouse d'un polygame habitait une maison particulière, elle vivait largement de son propre travail et de celui de ses enfants, ne recevant de son mari qu'une aide accessoire. Les enfants, surtout les grands fils, bien que s'occupant en majorite de leurs propres affaires, restaient sous la dépendance de leur père, tout au moins en principe.

Tous les biens n'avaient pas la même valeur, la riches se était constituée principalement par les vaches, les brebis et les chèvres que Ton distinguait des denrées alimentaires. Les possibilités d'acquérir d'autres produits au moyen de l'échange étaient rarement exploitées, sauf lorsqu'il s'agissait de réunir le montant du prix de la ‘fiancée’. La richesse provenait du croît du troupeau, du vol de la possession de nombreuses filles; la plus grande partie se trouvait entre les mains des prêtres, elle leur assurait indirectement prestige et puissance.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1938

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References

page 325 note 1 This paper does not deal with the changes involved in such innovations as the introduction of currency, stores, and the head-tax.

page 326 note 1 Following American usage, I have used the term ‘gens’ for the patrilinear clan. ‘Gentile’ as used here means ‘having reference to the gens’.

page 339 note 1 It is no doubt historically significant that the noun amatunga, ‘herds owned’, refers specifically to sheep and goats, not cows.