Hostname: page-component-84b7d79bbc-rnpqb Total loading time: 0 Render date: 2024-07-31T22:10:57.828Z Has data issue: false hasContentIssue false

Personality and Differentiation in the Political Life of the Mendi

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The purpose of this article is to contribute some facts from Mendi life to the problem of differentiation and uniformity in primitive societies. As this problem is closely connected with the wider and controversial issue of the place the individual occupies in primitive group life, a few remarks will precede our facts.

Résumé

LA DIFFÉRENCIATION ET LéUNIFORMITÉ PARMI LES MENDI

Cet article se propose d'apporter certains éléments aux problèmes que posent les concepts de différenciation et d'uniformité et que soulève le rôle de l'individu dans la vie du groupement primitif. On estime que l'anthithèse entre l'individu et le groupe est fondée sur une erreur sociologique. Les deux entirés appartiennent en effet, à une réalité sociale, elles ne sont point indépendantes ni renfermées en ellesmêmes, mais toujours en relation l'une avec l'autre. D'autre part, on ne saurait considérer simplement l'individu et le groupe, car il existe une grande variété d'individus et de groupes. C'est pourquoi l'étude des relations entre l'individu et le groupe est conditionnée par un certain nombre de problèmes concrets. La présente étude porte sur le rôle que la différenciation individuelle joue dans la vie politique des Mendi, ainsi que les cas dans lesquels se produit l'attitude différenciée.

La chefferie forme ici la principale unité politique et juridique. La superficie de chacune varie de 20 à 500 milles carrés. Un chef supérieur complètement indépendant est placé à sa tête; il est assisté par une sorte d'orateur et par le conseil des autorités de la tribu. Une chefferie est partagée en sous-chefferies, chacune d'elles commandée par un chef inférieur; d'autre part chaque bourg ou village possède son propre chef. Une indication précise de la nature des pouvoirs du chef est fournie par les facteurs qui jouent un role dans l'élection de ce dernier. Les faits analysés ici sont en majorité, des faits d'observations personnelles réalisées par l'auteur qui a assisté aux élections d'un chef supérieur et de trois sous-chefs ainsi qu'à la période de discussion ayant précédé l'élection d'un autre chef supérieur.

Un chef supérieur est choisi par les autorités tribales parmi les candidats proposés par les quelques maisons royales ayant droit au commandement. Le désir d'être chef suscite de grandes ambitions, aussi le choix d'un tel personnage est-il un événement de très grande importance qui bouleverse la vie sociale de la chefferie pendant une longue période.

L'hérédité peut être considérée comme un facteur régulier et constant de l'élection. A côté dé lui se manifestent d'autres phénomènes plus différenciés: des accords entre les families royales, constitution de partis opposés parmi les autorités tribales, richesse, âge, caractère. L'étude analyse la valeur de ces différents éléments ainsi que le rôle joué par la magie.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 10 , Issue 4 , October 1937 , pp. 436 - 457
Copyright
Copyright © International African Institute 1937

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 436 note 1 I am greatly indebted to Professor Malinowski and to Mr. Godfrey Wilson for helpful criticism of the first draft of this article.

page 437 note 1 For the theoretical background of this article see: Hofstra, S., Differenzie rungserscheinungen in einigen afrikanischen Gruppen. Ein Beitrag zur Frage der primitiven Individualität, Amsterdam, 1933.Google Scholar

page 438 note 1 Mahei is the general title of all chiefs, both local and paramount.

page 438 note 2 This is the official term used by the British Government to denote the leading men, members of the chief's council.

page 451 note 1 The families who originally occupied the chiefdom are the owners of the land; these families have the main political rights, and strangers have no right to become chief.