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The Origin of the Masai Passive

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

There are two methods by which facts concerning the unrecorded past of a language may be recovered. The first may be labelled the external method. By confrontation with comparable facts of other languages to which it is related, we may reconstruct in some measure the past of a particular language. This is the familiar comparative method. Sometimes, however, another procedure, that of internal reconstruction, may be applied, independently or as a supplement to the comparative method. The facts of the language as described at a given time suggest certain hypotheses regarding its own past. The present study involves a combination of these two methods. An interpretation strongly suggested by the Masai language in its present form receives further confirmation and elucidation by the subsequent application of the comparative method.

Résumé

ORIGINE DU PASSIF MASAÏ

Il y a longtemps qu'on s'est rendu compie que dans la forme passive Masaï, le sujet apparent est historiquement le complément et qu'il implique en plus un pronom sujet originel. La question étudiée actuellement est de savoir si l'on peut déterminer d'une manière plus précise la signification et la forme de cette troisième personne sujet, diversement paraphrasée comme ‘il’ (it) par Hollis et ‘quelque chose’ (something) par Tucker et Mpaayei, et laissée indéterminée comme ‘X’ par l'auteur de cet article. Les exemples donnés montrent que dans la construction ordinaire passive Masaï, les formes actuelles traduites comme ‘je suis suivi’, ‘vous êtes suivi’, etc., sont historiquement ‘ils me suivent’, ‘ils vous suivent’, etc. Cette méthode est assez généralement utilisée pour exprimer le passif dans les langues africaines. A la suite d'une autre analyse, l'auteur suggère que le morphème passif est le Suffixe -i. Ceci distingue le passif de l'actif et constitue done historiquement un indicateur de la 3e personne du pluriel. A vrai dire, ce suffixe n'indique pas, par lui-même, la 3e personne du pluriel. Il distingue plutôt le pluriel du singulier à l'intérieur de la 3e personne, car il est toujours accompagné d'un préfixe qui dénote la 3e personne sujet sans spécifier le nombre. Le terme parfois employé pour un tel élément est ‘pluraliseur’. Ainsi, -i est un pluraliseur de la 3e personne dont l'addition rend une forme qui est autrement une 3e personne indéterminée en ce qui concerne le nombre, plus spécifiquement du pluriel. L'existence de -i comme pluraliseur de la 3e personne obligatoké dans la forme active en Lotuho—langue très proche du Masaï—nous confirme fortement l'exactitude générale de l'interprétation de la forme passive Masaï ici proposée. Des formes analogues sont également à noter dans le Barea et le Moru. Pour l'ensemble de la famille Chari-Nile, l'histoire du suffixe verbal -i peut se reconstruire de la manière suivante: il est à l'origine un pluraliseur de la 3e personne, probablement facultatif. C'est l'emploi qu'on trouve encore dans les dialectes Moru. En Barea, où s'est développée une conjugaison de suffixes, il est devenu le suffixe le plus fréquent pour indiquer la 3e personne du pluriel. Le Lotuho a gardé l'état initial des choses sauf que le -i, au lieu d'être simplement facultatif comme à l'origine, est devenu un pluraliseur obligatoire. Finalement, en langue Masaï, le -i est devenu spécifique de la construction où la 3e personne sert à exprimer le passif. L'absence de cet élément dans maintes langues Chari-Nile n'est pas difficile à expliquer selon la théorie ici présentée. Étant donné son caractère facultatif, il pourrait se perdre plus facilement qu'une inflexion obligatoire du type habituel. De plus, dans la mesure où le système initial était apparemment celui d'un préfixe, un tel suffixe aurait tendance à se perdre à cause de son manque de conformité avec le système en général.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1959

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References

page 171 note 1 For discussions of the theory of internal reconstruction, see Bonfante, G., ‘On Reconstruction and Linguistic Method’, Word, i. 8594, 132–61, 1945Google Scholar, and Hoenigswald, Henry M., ‘Sound Change and Linguistic Structure’, Language, xxii. 138–42, 1946.CrossRefGoogle Scholar

page 171 note 2 Hollis, A. C., The Masai, their Language and Folk-lore, Oxford, 1905, p. 67.Google Scholar

page 171 note 3 Tucker, A. N. and Mpaayei, J., A Maasai Gram-war, London, 1955, p. 79.Google Scholar

page 171 note 4 Ibid.

page 171 note 5 Ibid., n. I.

page 173 note 1 The ‘Nilo-Hamitic’ and the Moru-Madi branch of Central Sudanie have highly similar systems of vowel harmony. Here, as elsewhere, when there are two variants of the same morpheme with differing vowels based on rules of vowel harmony, the form with the high vowel will be quoted.

page 174 note 1 Tucker, and Mpaayei, , op. cit., p. 149Google Scholar, n. 2. See also p. 150, n. 2 and p. 152, n. I for the same reasoning regarding other derivative formations.

page 174 note 2 Tucker, A. N., The Eastern Sudanic Languages, London, 1940, p. 245.Google Scholar

page 175 note 1 According to one observer, Mrs. Frazer, all plural sentences must have this -i, whether suffixed to the noun or the verb. Tucker, , op. cit., p. 137, n. 1.Google Scholar