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Nilotic, ‘Nilo-Hamitic’, and Hamito-Semitic: A Reply

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In my general classification of African languages, the so-called ‘Nilo-Hamitic’ languages of East Africa were placed in the same subdivision as the Nilotic languages within a much larger linguistic stock called Macro-Sudanic. In a recent review of this work Welmers has suggested the geographic designation Chari-Nile as more appropriate, an emendation in terminology which is herewith accepted. In the same work, the traditional Hamito-Semitic family was accepted with some modifications, not relevant to the present discussion, as another major African linguistic stock, distinct from the Chari-Nile family although perhaps distantly related to it. On this view, the term ‘Nilo-Hamitic’ is inappropriate for this group of languages and the name ‘Great Lakes’ was suggested in its place. In his recent work on the Nilotic languages, Oswin Köhler takes a position very similar to my own in regard to the ‘Nilo-Hamitic’ languages. Moreover he suggests that the Bari-Masai group of languages forming the bulk of ‘Nilo-Hamitic’ is as distant from Nandi-Suk, hitherto always included under the same designation, as it is from the Nilotic languages proper. He therefore proposes a threefold division into Western Nilotic (Shilluk, Dinka, Nuer, &c), Eastern Nilotic (Bari, Masai, Lotuko, &c), and Southern Nilotic (Nandi-Suk). I am inclined to agree with him and this view is borne out by the material assembled in the later part of this article.

Résumé

LES LANGUES NILOTIQUES, ‘NILO-CHAMITIQUES’ ET CHAMITO-SÉMITIQUES: UNE RÉPONSE

Dans la classification générale des langues africaines faite par l'auteur, les soi-disant langues ‘nilo-chamitiques’ de l'Afrique Orientale ont été classées dans la même subdivision que les langues nilotiques, subdivision qui a été comprise dans un groupe linguistique bien plus compréhensif appelé macro-soudanique. Récemment, il a été suggéré que Chari-Nile serait une désignation géographique plus appropriée et cette suggestion a été acceptée ainsi que l'appellation ‘Grands Lacs’ au lieu de nilo-chamitiques. Oswin Köhler a fait remarquer que le groupe de langues bari-masai qui constitue la majeure partie des langues ‘nilo-chamitiques’ est aussi éloigné du nandi-suk—qui jusqu'à présent a toujours été classé sous la même désignation—qu'il ne l'est des langues nilotiques proprement dites. Par conséquent, il propose une triple division entre langues nilotiques occidentales (shilluk, dinka, nuer, etc.), langues nilotiques orientales (bari, másai, lotuko, etc.) et langues nilotiques méridionales (nandi-suk), une suggestion à laquelle l'auteur de cet article est disposé à se rallier, car ses propres matériaux, rassemblés dans la suite de l'article, confirment cette thèse.

Dans un numéro précédent d'Africa, J. Hohenberger a tenté de réfuter la thèse qui vient d'être exposée, en utilisant des données concernant les vocabulaires en vue de démontrer que les langues ‘nilo-chamitiques’ sont apparentées tant aux langues nilotiques qu'aux langues chamito-sémitiques, mais plus étroitement à ces dernières. Par conséquent, la désignation ‘nilo-chamitiques’ pour ces langues est, à son avis, justifiée.

La possibilité d'un rapport fondamental entre les familles Chari-Nile et chamitique-sémitiques dans leur ensemble n'est pas exclue et l'on peut donc s'attendre à ce que les langues ‘nilo-chamitiques’ présentent certaines similarités significatives avec les langues chamito-sémitiques, mais pas davantage que les langues nilotiques, ou tout autre groupe linguistique au sein de la famille Chari-Nile. De toute façon, cependant, en admettant que l'opinion de l'auteur soit exacte, les langues ‘nilo-chamitiques’ montreront plus de ressemblance aux langues nilotiques qu'aux langues chamito-sémitiques, tandis que si l'opinion de Hohenberger est correcte, le contraire sera le cas.

Autant que l'auteur le sache, Hohenberger est le premier à prétendre qu'il y a une ressemblance plus grande, du point de vue de vocabulaire, entre les langues ‘ nilo-chamitiques ’ et chamito-sémitiques qu'entre les langues ‘ nilo-chamitiques ’, et nilotiques, mais un examen approfondi de ses preuves suffit pour montrer qu'il n'est pas arrivé à justifier sa thèse. En effet, les matériaux que l'auteur de cet article a rassemblés montrent définitivement la supériorité, tant quantitative que qualitative, des similarités entre les langues ‘ nilo-chamitiques ’ et nilotiques sur celles entre les langues ‘ nilo-chamitiques ’ et la branche cushitique des langues chamito-sémitiques.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 27 , Issue 4 , October 1957 , pp. 364 - 378
Copyright
Copyright © International African Institute 1957

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References

page 364 note 1 For the details of the classification see Greenberg, Joseph H., Studies in African Linguistic Classification (New Haven, 1955), especially pp. 4379 and 110–14.Google Scholar

page 364 note 2 Köhler, Oswin, Geschichte der Erforschung der Nilotischen Sprachen (Berlin, 1955).Google Scholar

page 364 note 3 Hohenberger, J., ‘Comparative Masai Word List’, Africa, xxvi. pp. 281–9 (1956).CrossRefGoogle Scholar

page 365 note 1 Huntingford, G. W. B., ‘The “Nilo-Hamitic” Languages’, Southwestern Journal of Anthropology, xii. 1956, pp. 200–22.CrossRefGoogle Scholar The quotation occurs on p. 208.

page 365 note 2 J. Hohenberger, op. cit., p. 283.

page 365 note 3 Ibid.

page 367 note 1 J. Hohenberger, op. cit., p. 282.

page 377 note 1 Voir, Africa, xxvi, 3, 1956, pp. 281–7.Google Scholar