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The Final Obsequies of the Late Nana Sir Ofori Atta, K.B.E. Abuakwahene

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Nana Sir Ofori Atta, K.B.E., died on 23 August 1943 after occupying the Paramount Stool of the tribe of Akim Abuakwa since 1912. He was a striking personality and without doubt the outstanding African of his generation in the Gold Coast. His statesmanship both in his tribal affairs and in the general politics of the Colony was exceptional. He was at once the chief of his own people, the acknowledged leader of his brother chiefs in the Colony, and the valued and trusted adviser of the Government.

Résumé

LES FUNÉRAILLES DE NANA SIR OFORI ATTA, GRAND CHEF DES ABOUAKOUAS DE LA CÔTE DE L'OR

Les cérémonies des funérailles commencèrent le lundi 21 février 1944, a Kibi, par une veillée funèbre qui, inaugurée à 9 heures et demie du soir ne se termina que le lendemain matin. Elle s'ouvrit par l'arrivée solennelle de l'Okyenhene, Nana Ofori Atta II, successeur du chef mort, et de la reine-mère. Toute la nuit se passa à boire, autour de grands feux, tandis que résonnaient les tambours.

Pendant chacune des cinq journées suivantes, le deuil fut mené par une section différente des Abouakouas, avec, à peu de chose près, le même cérémonial: procession du chef de la section et de ses guerriers à travers la ville, se terminant à la tribune où l'Okyenhene était assis auprès de la photographie de son prédecesseur; salutations réciproques accompagnées de dons, de coups de feu, de battements de tambours, et de danses.

Enfin, le dimanche, eut lieu un service commémoratif à Saint Marc, l'église de la mission anglaise. Vers 6 heures du soir se forma une procession de chefs qui, partie de l'ahenfie, et se rendant at Ngyedouasa, s'arrêta d'abord à Atoase; là, l'effigie du mort fut introduite dans le cortège; portée dans un palanquin, elle était parée d'une couronne d'or, revêtue des vetêments royaux, ornée de bijoux précieux, tenait une épée d'or dans sa main droite et était abritée par deux parasols de cérémonie; son awusu, en costume de guerre, était assis à l'avant du palanquin qui était porté par les princes de la famille du défunt; l'Okyenhene suivait à pied, entouré des tambours de cérémonie. Au milieu des coups sourds des tambours, du bruit des trompes et des mousquets, et des hululements des femmes, le cortège alia à Ngyedouasa et en revint. Puis l'éffigie fut installée sur le trône en or massif du mort, gardée par deux de ses fils et par l'awusu, et entouré des sept couronnes d'or que portait le défunt dans les grandes fêtes. En avant de la tribune ou il était installé se trouvaient les ‘laveurs d'âmes’ vêtus de blanc, l'Okyenhene, la reine-mère, les porte-épées. Devant eux, on voyait quinze tables préparées par les quinze veuves du mort, avec des mets et des boissons, et, à la tête de chaque table, deux béliers prêts a etre sacrifiés le lendemain. Toute la nuit, les princes de la famille royale montèrent la garde auprès de l'effigie et des bijoux royaux. Pendant ce temps, dans une hutte hors de la ville, les gardiens traditionnels veillaient sur un tabouret de bois noir enveloppé d'une étoffe antique.

Le lendemain, lundi 28 février, avait été réservé pour l'hommage de l'Okyenhene au mort. L'assistance comprenait tous les enfants du mort, vêtus de courts vêtements noirs et rouges, tirant des coups de fusils et agitant leurs coutelas. A II heures, l'Okyenhene apparut portant une robe de cérémonie ornée d'amulettes musulmanes et un chapeau magique; il conduisit la procession en dansant jusqu'à l'endroit où le tabouret avait été gardé toute la nuit précédente, entouré d'une foule de près de vingt mille hommes. Après diverses cérémonies, le tabouret fut sorti de la hutte; à ce moment, vingt mille fusils partirent à la fois en une formidable détonation qu'accompagnèrent les cris des femmes. La procession s'en revint, et, après que l'Okyenhene ait été solennellement installé devant le palais d'Atoase toute l'après-midi se passa en danses funèbres. A la fin de la journée, un bœuf fut amené devant le palais et tué par les bourreaux, et les membres de la famille royale le dépecèrent séance tenante. Enfin, les veuves apportèrent au mausolée du mort un repas qu'elles avaient préparé.

Après deux jours encore de danses et de tambourinages, on fit les comptes et on passa en revue les contributions, en boisson, en étoffe, et en argent, qui avaient été envoyées par d'autres royaumes, de toutes les parties de la Côte de l'Or.

Le dimanche 5 mars, un service eut lieu a Manyinase pour le repos de l'âme de Nana Ofori Atta I.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1945

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References

1 Variously known as the Abuakwahene, Akimhene, Okyenhene or in recent times the Omanhene (Oman, a state or people; ohene, a chief).