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European and Bantu Languages in South Africa

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The future of the Bantu languages in South Africa is a question often discussed both by Europeans interested in them and by thinking Natives who use them. The ideas and views expressed on this question are extremely varied, for the subject has its economic and political aspects as well as its natural and cultural aspects, and to-day there is a tendency, particularly among the educated and semi-educated Natives, to stress the economic and political at the expense of the other aspects.

Résumé

LES LANGUES EUROPÉENNES ET BANTOUES DANS L'AFRIQUE DU SUD

Dans les territoires indigènes de l'Afrique du Sud les langues du pays sont utilisées en toutes circonstances et enseignées dans les écoles. La traduction des Écritures dans les principaux idiomes a aidé à stabiliser ceux-ci. Dans les exploitations agricoles européennes comme dans les villes, le ‘kâfre de cuisine’, I'anglais et l'afrikaans tendent à remplacer le vernaculaire; le ‘kâfre de cuisine’ est aussi employé de manière extensive dans les mines pour établir un contact entre les Européens et les indigènes. En outre on peut remarquer l'extension progressive de l'anglais dans beaucoup de journaux indigènes.

Les principaux groupes de langues bantoues se perpétuent néanmoins grâce à la facilité de leur adaptation. Les principaux sont les suivants: I° Le groupe Nguni (Zulu, Xhosa, Ndébélé, Swazi). Le Ndébélé est tellement proche du Zulu que l'unification de ces deux idiomes serait possible. Xhosa et Swazi sont plus différents, mais le Swazi n'a pas de forme littéraire. 2° Le groupe Sotho (Sotho du Sud, Tswana, Sotho du Nord). Quoique le Sotho du Sud n'ait pas rempli la promesse littéraire faite par Chaka c'est lui qui possède la meilleure littérature vernaculaire de ce groupe; les dialectes Tswana réclament l'unification. Quant au Sotho du Nord assez semblable à celui du Sud, son unification serait rendue difficile du fait de l'éloignement qui sépare les deux territoires où ces idiomes sont en usage. 3° Le groupe Venda. II s'agit d'une langue distincte qui ne fournira probablement aucune littérature dans l'avenir. 4° Le groupe Shangana-Tonga (avec le Ronga et le Tswa). La politique du Gouvernement qui a rendu le portugais obligatoire dans les écoles limite le développement littéraire du Tonga, un nombre assez important d'indigènes qui parlent cette langue habitent dans l'Est-africain portugais, aussi bien que sur le territoire de l'Union; cependant il y a des possibilités avec ces indigènes qui sont enthousiastes et intelligents. 5° Le groupe Shona dans la Rhodésie du Sud (dialectes Manyika, Karanga et Zezuru). De réels efforts sont faits pour unifier les langues de cette fraction, mais il n'existe aucune littérature.

Dans plusieurs cercles indigènes, le désir a été exprimé d'imposer dans toute l'Afrique du Sud une langue bantoue. Cette entreprise offre d'insurmontables difficultés parce que les divers groupes linguistiques diffèrent complètement l'un de l'autre en morphologie, etc. Par contre l'unification à l'intérieur du groupe est à la fois désirable et possible. D'autre part, s'il convient d'établir une langue d'ensemble pour l'Union, il est très vraisemblable que ce sera l'anglais, mais en même temps les idiomes vernaculaires principaux se développeront et se répandront. II ne paraît pas qu'il y ait danger de les voir se corrompre au contact du ‘kâfre de cuisine’; l'emprunt de mots européens peut les enrichir à condition que ces nouveaux termes soient bantouisés et ne soient adoptés qu'à défaut d'équivalent dans le langage indigène.

Du point de vue européen, les langues bantoues sont un sujet de valeur pour une étude académique; leur connaissance amène une compréhension réelle de la mentalité des indigènes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1939

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References

page 308 note 1 According to the 1936 census report, the Native population of Native rural areas (reserves, tribal farms, &c.) was 2,962,396, of Natives in ‘European’ rural areas, 2,195,735, and of Natives in urban and semi-urban areas, 1,361,105. This means that considerably less than half the Native population is living in ‘Native’ areas.

page 310 note 1 By The Prevention of Accidents Committee of the Rand Mutual Assurance Co., Ltd.

page 311 note 1 By B. G. Lloyd; this went through three editions but no date was attached.

page 311 note 2 In Anthropos, Band III, Heft 3, pp. 508–11 (1908).Google Scholar